Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : ORIGINES CATHOLICISM
  • : Catholicisme apparensiste ou dit "sédévacantiste" Catholicisme des origines, exégèse, philosophie, théologie, philosophie politique, histoire politique
  • Contact

Profil

  • Origines Catholicismus
  • Catholicisme, théologie, philosophie, métaphysique, histoire, politique
  • Catholicisme, théologie, philosophie, métaphysique, histoire, politique

Recherche

Archives

Articles RÉCents

Pages

16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 22:07

 

 

 

 

 

 

 

 

Réponse sur un blogue

Les mille et une erreurs traditionalistes   

 

 

1.  Les propagandistes de ce blogue pontifiant dans une pseudo "tradition" catholique remontant au  19ième siècle,  ne croient que Dieu est venu  sur terre pour enseigner à l'humanité, notamment à travers la Passion et la Résurrection, des choses qui étaient inaccessibles par nature à son intelligence.

 

Non, ils proclament que le Fils de Dieu se serait déplacé uniquement pour fixer les statuts constitutifs d'une association, ses règles d'adhésion, d'exclusion, etc. Ce qui procède d'ordinaire de l'oeuvre législatrice de toute cité en toute civilisation, aurait forcé en la matière, le Bon Dieu à s'incarner pour délivrer un sceau "divin" à l'Eglise. 

 

M.Gerdil associe essentiellement ce sophisme à un autre qui lui est apparenté:  chaque titulaire contingent et particulier de la fonction pontificale serait nécessairement et universellement voulu par Dieu.

En effet il a écrit le 14 février ce qui suit:  

"Etre et demeurer catholique, c’est se conformer aux principes de la foi catholique, qui eux n’ont jamais changé avec le temps [...]Et ces principes se résument en UN SEUL : PERSONNE EN CE MONDE NE PEUT JUGER LE PAPE !"

Souvenons-nous de ses mots : "et ces principes se résument en un seul" ! qui trahissent à eux seuls l'erreur scandaleuse chez ces traditionalistes.

M.Lagomer écrivant le 15 février: "Se soucier de la Foi, c’est se demander ce que l’Eglise ordonne sur le plan disciplinaire", démontre que pour lui le "pape" est au-dessus de la Foi révélée par le Divin Fondateur de l'Eglise, et que les 6 imposteurs conciliaires sont au-dessus, pour les catholiques hic et nunc, de la foi des 260 papes qui les ont précédés.

 

Et qui plus est, le même écrit  pourtant  "Et ce supérieur en l’espèce pour le Pape…….c’est Jésus-Christ !!"   Cela prouve bien la gigantesque méprise des ces esprits inversés: il imagine selon les intérêts du moment, soit que NJSC flotte au-dessus des nuages et laisse entièrement la bride sur le cou au Vicaire parvenu à l'élection, soit qu'il a nommé un pape qui serait son alter ego en quelque sorte.

 

En effet, en leur idéologie pervertie,  ils veulent que l'Eglise soit soi-disant "divine"   simplement au sens socilogique d'une secte, mais secte supérieure et "divine" car  réglementée par Dieu lui-même;  à cette fin, il faudrait et il suffirait qu'elle ait été fondée par NSJC. Que cette vision dégrade la divinité l'Eglise au rang de celle que l'on pourrait dès lors attribuée à toutes les choses de la Création ne les trouble nullement: La terre, une fleur  sont aussi des choses créées par Dieu, seraient-elles donc "divines"?     

 

 

Voici donc leur erreur du  "Dieu petit Constituant de 1790".  

 

 

2.Dès lors l'objet principal et le but fondamental de la fondation de cette Assembée ne serait pas du tout le Dépôt de la Foi. comme l'enseigne,  stupidement selon eux,  le candide catéchisme de Saint Pie X , mais L'Organisation, sa survie, et son autorité. Le Dépôt de la Foi serait un aimable remplissable verbal. Dès lors que la lettre des dogmes serait hypocritement conservée et respectée,   quant est en cause la nouvelle religion (Mgr Lefebvre dixit, et une nouvelle religion c'est une religion entière! ) M.Lagomer écrit le 15 février,  "qu'il ne s’agit que d’une « corruption doctrinale » sur des sujets ne touchant pas aux dogmes essentiels" ; on notera au passage la précision scientifique de  cette formule théologique exprimée entre guillemets!  alors que tous ces messieurs se font jugent du haut de leur petit tribunal du magistère de leur saint pape François.    

 

Corrélativement, le vice fondamental ne serait plus l'apostasie, l'hérésie, ou le blasphème,  qui sanctionnent néanmoins lr péril de déperdition du Dépôt de la Foi au fil des siècles,  risque inéluctable au fil des traductions, des acculturations, incultations, et révolutions profanes), mais il consisterait seulement dans le schisme, c'est-à-dire trahir le Gourou élu. Il est vital que tous les adeptes demeurent dans les frontières légales de l'institution, car c'est l'institution qui est consubstantielle à la tradition primordiale, (cf. les multiples articles de ce blogue relatif à cette question de métapolitique religieuse).

 

A l'intérieur des cadres juridiques l'institution,  les conciliaires croient et font ce qu'ils veulent, de même les traditionalistes, ils sont unis dans une soumission commune aux aparatchiks-hiérarques.

Cette inversion va si loin qu'ils qualifie de schisme l'idéologie de V2, au lieu de la qualifier d'hérésie - pour des motifs autres que ceux rhétoriques de la liberté religieuse comme ils affirment le croire - , et comme si une doctrine pouvait faire schisme d'avec une autre doctrine...

Voilà donc l'erreur de l'enfermement sectaire.   

 

 

3. Cette conception de l'Eglise est donc historiquement, sociologiquement, et psychologiquement sectaire. Le but de l'Association est la pérennité de la structure et de son entité collective,  obtenue par la mise en exergue de la primauté de la discipline. Quant à la qualité, à la profondeur et à la réalité de l'adhésion de chaque adepte, il ne s'agit là que de points de détail. L'Eglise n'est pour eux qu'un parti, et l'essentiel est que les fidèles respectent les devoir de tout titulaires de carte d'adhésion, et finalement demeurent encartés.

 

Dans ce but, il s'agit d'appliquer les statuts, et de résoudre tous les problèmes de tendances doctrinales, liturgiques et pastorales non pas du point de vue des faits, de l'expérience d'un côté, et de la doctrine qui a été à l'origine  de la fondation de l'Eglise et non l'inverse, comme ils semblent le penser, et ce,  dans le sillage des pires modernistes historico-critiques qui affirment que l'Evangile et la Tradition Apostolique ne seraient que des émanations de la "communauté primitive".  Par voie de conséquence seuls le droit canon, les tribunaux de l'Eglise et l'absence de tribunal par définition s'agissant du pape, sont les seuls critères de la Vérité doctrinale, de la validité sacramentelle, sacerdotale, de la pastorale.

 

A la faveur de cette subversion épistémo-logique qui consiste à utiliser d'une méthode logique dévoyée (celle d'une technique jurique qui ne peut qu'appliquer un règle normant une action, et ne pouvant par définition pas normer l'essence d'un être!)  dans le champ onto-logique,

la question du Dépôt de la foi et celle de la Foi (apostasie, hérésie), 

celle de la lex orandi lex credendi, 

celle de la pastorale indissociable de la Foi (les traditionalistes s'alignant sur les folles hérésies par exemple d'Arnaud Dumouch sur ce point)  

se trouvent rejetées dans les ténèbres extérieures. L'unique chose qui importe est la soumission indéfectible au chef de l'Etat du Vatican, quel qu'il soit, pourvu qu'il soit élu légalement.      

 

Voici donc encore l'erreur de la méthode disciplinaire  qui est  transformée en critère de vérité

 

 

A SUIVRE

 

 

 

par: Amabilus MANZIACI,

 

Article publié sur le  catholicapediblog 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires