V. APRES Vatican d'Eux,
LE DROIT DIVIN est SEMPER IDEM,
mais ECLIPSE derrière UNE HIERARCHIE FAUSSEMENT APPARENTE
A) Respecter les faits, leur appliquer une logique adéquate, afin de les qualifier « théo-logiquement »
1.Il faut admettre en toute son ampleur le châtiment: l'Eglise est éclipsée (la T.S.V.M. dixit).
Ce sont les faits et la discipline de la Foi qui ouvrent les yeux de l'intelligence d'un côté sur la nouvelle religion néo-moderniste, noachide, démocratique et néo-talmudique, et de l'autre sur la contradiction entre d'une part, un ostensible pontife faillible de cette nouvelle religion et d'autre part, l'indéfectibilité nécessaire cependant du Pape à la tête de l'Eglise Catholique.
Cette tension régnant entre la Foi et le défi Révolutionnaire rend éclatante, répétons-le, la vacuité de déductions théologiques faites pour la situation de 2014, dont les prémisses ne s'appuient plus que sur une paraphrase subjectivement traditionaliste, - et anachronique depuis V2, - des théologiens et canonistes antérieurs à la «Révolution de 1789 dans l'Eglise ».
2. Il convient en premier lieu,
de partir des faits actuels, et de renoncer à « bâtir un mur » d'interprétations canoniquement rhétoriques, autour du Droit Divin, Prophétique et Souverain de la Révélation, - comme l'ont fait les Pharisiens il y a deux millénaires -. Il ne faut pas le confisquer par «attachement», psycho-affectivement choisi, à la liturgie ancienne, ou par seule nostalgie de la société pré-Révolutionnaire. Prenons modèle sur la démarche du si exceptionnel St. Pie X qui a procédé notamment dans Pascendi, par induction, au moyen d'outils et de disciplines comme l'histoire, la philosophie, le droit, l'exégèse, pour analyser le système moderniste qui avait fait son intrusion sournoise dans la théologie moderne. Alors l'on marchera peut-être sur le chemin d'une qualification synthétique de la théologie dominante actuelle, et donc de sa dénonciation franche et hardie, sans avoir à se défausser, en blasphémant le Droit Divin, sur le sophisme tautologique du juge d'instruction canonique, rempli d'autant plus de l'Autorité souveraine pour apprécier les arcanes subtiles de défense des faux-prophètes modernistes, et qu'il n'existe tout simplement pas!
Et en second lieu et concomitamment,
il faut tenir l'autre bout de la chaîne, et considérer la Vie surnaturelle, en procédant par analogies, comparaisons, et donc raisonnements dialectiques, afin de tâcher de résoudre la contradiction trompeuse, qui ne peut pas régner dans la vie canonique ET surnaturelle de l'Eglise entre un pape indéfectible et un pape faillible. Dès lors, l'on ne pourra pas soutenir que la Rédemption doive et puisse emprunter le canal d'une succession, d'un caractère nécessaire, général et universel d'individus physiques sans d'aléatoires pauses concrètes, accidentelles, et transitoires.
3.En foi de quoi c'est en soutenant, non pas un syllogisme démonstratif, qui reste impossible aux traditionalistes légitimant un apostat public en lui appliquant de manière superficielle la vulgate trans-historique qu'ils ânonnent sur le Pape, comme aussi impossible aux guérardiens, et leur pape « virtuel », mais en conduisant une induction harmonisant la mystique, la philosophie et la théologie, comme un R.P. Garrigou-Lagrange en a jeté les bases.
L'heure actuelle ne se satisfait pas de théologie de salon, mais exige que des théologiens travaillent réellement et s'inspirent de la méthode de St Thomas d'Aquin, qui domestiquait la philosophie moderne de son temps, l'aristotélisme, jusqu'à produire en la conjuguant à la Révélation, une théologie philosophique nourrissante et lumineuse sur cette dernière. En les attendant, et à notre humble niveau, bornons-nous à soutenir qu'une officine de fausse apparence pour maintenir la Succession Apostolique ostensible, ne possède pas plus de valeur que la Synagogue face au Temple de Saint-Esprit, et ne fait qu'exalter le désir des enfants de l'Eglise éclipsée que soit désigné un jour très prochain, un pape conforme à la théologie catholique et au droit divin. Ce grand Pape confondra les superbes, et remettra alors la Vérité dans tous ses droits.
B) Assujettir la situation factuelle de l'Eglise au Droit Divin positif:
Pourquoi et comment?
Il faut remonter au principe supérieur, universel, commun du Droit Divin positif qui est «à la base de tout» dans l'Eglise. Ce faisant, LQ semble nourrir l'illusion d'en tirer la conclusion théorique et pratique exhaustive et satisfaisante, lorsque elle ne redescendant de ce principe, que de manière abrégée et restreinte, au principe particulier de désignation du Pape. S'agissant d'un principe supérieur, la simple logique nous dit que son angle d'application est général à l'ensemble des principes secondaires participant du principe universel. Ainsi que nous l'avons déjà vérifié supra, la piste de compréhension doit être recherchée conjointement dans le principe (théorique) supérieur, et dans le domaine d'application (pratique) le plus large possible.
Dès lors, si le Droit divin, à la base de tout, exprime l'Autorité de l'Eglise enseignante, sanctifiante et magistérielle, il exprime ipso facto, en corollaire, dans les mêmes mouvement, temps et espace, le devoir de soumission de l'Eglise enseignée, sanctifiée et gouvernée. Si l'Eglise est «squattée», c'est aussi parce que la véritable Hiérarchie potentielle et mise sous le boisseau Conciliaire, néglige de faire valoir sa légitimité et ses droits ; «la force principale des mauvais, c'est la lâcheté et la faiblesse des bons.» (Saint Pie X). C'est aussi parce que des traditionalistes se rebellent en une posture schismatique et hérétique et blasphématoire, comme ce blogue LQ, contre l'obligation absolue de chaque fidèle d'être una cum exclusivement un Pape, soit un Pape enseignant publiquement le dépôt de la Foi de toujours.
Bien loin de s'arroger un droit impossible de « juger le Pape», les catholiques semper idem s'astreignent à leur devoir baptismal de Droit divin d'unir, dans la soumission, leur acte de Foi à l'acte de foi qui doit être en tous points identique à celui que doivent poser, ou plutôt sont sont censés poser, les papes Conciliaires, et non pas seulement à l'acte de foi qui serait « analogue », ou (faussement) « ressemblant » , ou « à l'image », si l'on se réfère à leurs opérations actuelles de propagande, comme l'idéologie du « care », qui est évangéliquement maquillée, de Senor Bergoglio.
Le Card. Billot écrit : « En effet, la fonction de Saint Pierre est celle d’un chef qui doit exercer son influence sur tout le reste du corps et donc, si les clefs sont attachées à la fonction du chef, cela veut dire qu’elles sont données au corps entier, puisque le corps ne saurait en demeurer privé du moment que le chef demeure toujours et accomplit sans cesse sa fonction. »(Traité de l'Eglise, t.II)
Si le Corps ne peut pas être privé des clés de Monarque, Pontife, Docteur de sa Tête , c'est parce qu'il est aussi lui-même un peuple de prêtres de rois et de prophètes (1P,II,9). Or la tête visible de Rome n'exerce plus son influence visible sur tout le reste du corps, au point que les traditionalistes pratiquent un schisme soi-disant efficace, commode et contingent. Ils allèguent, en outre, personnifier de manière exceptionnelle, singulière, concrète, Tradition Apostolique.
Ils se posent en régents et tuteurs d'un pape discrédité, à l'instar des rabbins pratiquant une Loi Orale et efficace, face au Sacerdoce paganisé de le fin du Seconde Temple. Ils prétendent que « leur mur de tradition » serait édifié sur le Droit Divin, à l'imitation de la Loi Orale pharisienne qui a été prétendûment construite, elle aussi, depuis la Révélation Mosaïque...Telle est la profession de foi concrète que manifestent publiquement les petits « vicaires traditionnels», de base et autoproclamés du Pape défaillant, comme nous l'avons noté plus haut...
C) Le raisonnement conforme à la théologie catholique en conséquence.
1.Pour chaque Enfant de l'Eglise, le Dépôt de la Foi et l'Autorité inhérente à la Vérité de l'Eglise ne passent par le filtre de l'Autorité du Monarque Pontifical de droit divin qu'après avoir franchi l'Acte de Foi librement soumis et intelligent. Cet acte personnel ne peut et ne doit être identique qu'à l'Acte de Foi public émanant dudit Monarque Pontifical. Puisque sans cet Acte de Foi Catholique, nul sacrement, et donc nulle prière catholique d'enfant adoptif qui puissent atteindre Dieu Notre Père, et donc nulle Eglise Catholique.
Comme chaque fidèle donc, nous avons appris, nous comprenons, et nous affirmons que N.-S.J.-C. a fondé Son Eglise sur la Chaire de Vérité. Celle-ci est nécessairement, généralement, universellement, infaillible dans la Succession apostolique, sans discontinuité morale – par rapport à l'entité des successeurs - , et nonobstant de contingentes et particulières discontinuités physiques éventuelles.
Pour contredire le b.a. ba catholique , LQ croit pouvoir manœuvrer à partir de la citation suivante:
« Selon l’opinion la plus partagée par les docteurs et principaux théologiens (Suarez, Cajetan, etc.), le Christ, par une providence particulière, et pour le bien commun et la tranquillité de l’Église, continue de donner juridiction à un pontife même manifestement hérétique, jusqu’à ce qu’il soit déclaré hérétique manifeste par l’Église. » (Billuart, De Fide, diss. V, a. III, § 3, obj. 2).
Mais LQ s'interdit de voir l'anarchie dans son église Conciliaire chérie, et le caractère effrontément hors-contexte de cette citation ; elle procède à une généralisation frauduleusement hâtive : l'attribut « manifeste » n'est qu'une part de l'attribut « public » ; elle détourne le sens de l'affirmation: le pape apparent évoqué par Billuart est un faux pape et non le vrai pape réel, certain quasiment «malade» (cf. Mgr Williamson) mais réel et auquel LQ confie toute sa foi : S.S.François, saint désigné.
En effet Billuart situe (1) la doctrine dans le cadre ordinaire de l'Eglise en ordre, c'est-à-dire comportant la Hiérarchie, les sacrements, et la pastorale orthodoxes;
son objet est (2) le pape ayant été élu dans le cadre de droit commun du Droit Divin dirions-nous, qui deviendrait, réellement mais de façon occulte, hérétique ;
et le pape qui est (3) susceptible, dans ce cadre ordinaire, d'être déclaré ultérieurement comme tel, par l'Autorité de l'Eglise en ordre.
De fait, « Le bien commun et la tranquillité de l'Eglise » signifie pour l'Eglise d'assurer les conditions de réalisation de sa fin, le Salut des âmes.
2.Et la doctrine indique que parmi les normes d'application canonique de la Loi divine aux situations temporelles exceptionnelles, figure la notion d'apparence qui permet notamment de protéger l'erreur commune. A ce sujet, nous renvoyons à la réponse publiée par J.-B. Tournaire sur LQ sur les fils de discussions consacrés au sédévacantisme, en fin d'année 2011.
En conséquence la signification authentique du texte latin de Billuart peut être restaurée ainsi, nous nous inspirons des observations sur le site micael (Fulgurator, abbé Zins, et Carolus).
Bien qu'ayant perdu le pontificat et donc toute juridiction ordinaire en même temps, mais avant que son hérésie et son usurpation ne soient reconnues publiquement,
un titulaire du Siège , faussement pontife, mais en même temps apparemment légitime, pourrait jouir exceptionnellement, de fait, en raison de l'erreur commune (canon 209), non pas d'un «prolongement dans la juridiction ordinaire», de jure, d'un vrai pape comme s'il l'était encore, mais exclusivement d'une juridiction seulement de fait (retinet jurisdictionem, non de jure quasi esset adhuc Pontifex, sed de facto).
Cette juridiction, de fait, et apparente à l'endroit des fidèles de bonne foi, et donc violant le Droit Divin aux yeux de tous les catholiques semper idem, traditionalistes, et ralliés, à une suppléance de juridiction par le Christ, pour tout acte exclusivement favorable à la Foi et à la Morale.
Cette suppléance de juridiction actuelle est fondée sur le canon 209 afin de préserver les conditions de réalisation de la plus grande gloire de Dieu, finalité commune et objective de l'Eglise, et le bien concret et pratique, du salut particulierde chaque baptisé professant la Foi.
D) Où est, en pratique ET en théorie, la succession Apostolique aujourd'hui ?
En effet, cette Succession peut et doit, à l'heure du châtiment de plusieurs siècles d'apostasie concrète, expérimentale, individuelle, et collective au niveau des anciennes monarchies, de manière contingente et particulière régie par le principe universel et général du Droit Divin, se poursuivre sous la forme concrète suivante.
I. Dans l'ordre de la réalité éclipsée de l'Eglise.
1.Elle est dans la relation d'union des deux cent soixante pontificats depuis Saint Pierre et en particulier du dernier (Pie XII), relation qui persévère (cf. divers théologiens canonistes), depuis 1958 jusqu'à aujourd'hui, comme objet de soumission filiale de Droit Divin, des enfants de l'Eglise.
Cette obéissance spirituelle est explicite de la part des catholiques semper idem, et elle est tacite chez les catholiques de bonne foi dans l'erreur commune.
Cette volonté existe aussi, s'agissant de la Hiérarchie, de manière virtuelle et occultée, par le truchement d'évêques faillibles ou matériellement hérétiques (cf. par ex. ce que note le « Pénitent fidèle » en mars 2014 sur LQ).
Elle réside dans l'absence de Pape, démontrée a contrario par la présence d'individus qui depuis 1958 ne répondent pas à la Promesse divine de continuité des Papes, sauf si cette Promesse est au préalable « talmudisée » à la mode traditionaliste en grâce efficace prédestinée. Car « Tout ce que Dieu veut (purement et simplement, de façon non conditionnelle) s’accomplit, sans pour cela que notre liberté soit violentée, car Dieu la meut fortiter et suaviter, en l’actualisant au lieu de la détruire ; il veutefficacement que nous consentions librement, et nous consentons librement ; la souveraine efficacité de la causalité divine s’étend jusqu’au mode libre de nos actes (Ia, q. XIX, a. 8) ».
Or les clercs depuis V2 professent publiquement, les plus anciens parjurant le serment antimoderniste, la légitimité d'un pseudo-pasteur non docteur et non pontife. S'ils apostasient donc librement, c'est parce que « rien n’arrive sans que Dieu l’ait voulu, si c’est un bien, ou l’ait permis, si c’est un mal ». Il se trouve équivalemment formulé dans les conciles, par exemple dans le Concile de Trente (Denz. 816) ».
2.Elle se tient dans la volonté de ces fidèles que soit validement élu un Pape qui nomme une Hiérarchie, condamne Vatican d'Eux, rétablisse les sacrements. Cette volonté persévère chez ces fidèles sur le mode spirituel des lamentations du Peuple d'Israël durant son Exil à Babylone.
Elle consiste en l'antithèse de la rébellion schismatique de Luther : lorsque un certain « Boniface » (uni d'esprit aux « Calixe » et autres de LQ) donne une parfaite réplique (sur le blogue « le R & le N. », en 2012) à un conciliaire qui portait cette même accusation à l'encontre de la FSSPX, l'on aperçoit alors que si LQ se borne à recopier textuellement cette accusation contre ses propres adversaires « sédévacs », il est donc hautement pertinent de lui opposer et transposer sa propre réplique audit conciliaire.
C'est pourquoi un certaine discontinuité physique des titulaires ne peut pas « faire mentir Notre-Seigneur » . Cette autre accusation est propre aux mondains dont l'esprit d'ascèse est si artificiel et léger qu'il ne parvient pas à concevoir que notre temps mérite non seulement un châtiment immanent en matière politique et sociale, mais surtout un châtiment spirituel et moral envoyé par le Bon Dieu à chaque catholique, et un châtiment surnaturel infligé à l'Eglise en son caractère d'humaine visibilité hiérarchique, puisque ce sont toujours d'orgueilleux clercs qui trahissent, et jettent les fidèles via diverses fraternités et chapelles, dans des voies sans issues, après avoir bâti au autour du Droit divin, de petits murs de casuistique cléricale.
II.Dans l'ordre de la réalité faussement apparente de l'Eglise Catholique qui est celle de la réalité, intruse et simulée, de l'entité Conciliaire.
1.Dans l'ordre des institutions de Droit Divin de l'Eglise,
Et de façon ostensible, elle s'exerce au moyen d'une hiérarchie apparemment physique, visible officiellement, et apparemment légale sur le plan canonique.
Elle ne persévère donc pas, à proprement parler à la faveur d'une vacance « plénière » comme nous en accusent certains néo-guérardiens ou lefebvristes: « François » est un pape apparent, pour des milliers de fidèles de bonne foi. Ce qui signifie que ces fidèles sont capables de faire leur salut malgré une telle iniquité, et qu'ils n'ont nul besoin des petites églises néo-lefebvriste ou ricossanienne.
M.Bergoglio, non prêtre, est secrètement un faux pape pour la crucifixion intérieure les inquisiteurs du folklore écônien, ou de clownesques procureurs de foire guérardiens. Mais il est ouvertement faux pour les catholiques semper idem qui ne sont en effet pas légion pour accepter de jouer le rôle de « malades, d'extrémistes et d'ordures de service » comme le dit Alain Soral dans le domaine politique.
La Succession continue donc par des individus physiques titulaires en apparence de pouvoirs fictifs ; car la Grâce sanctifiante ne peut plus passer, car une doctrine crypto- maçonnique est distillée en permanence et parce que l'anarchie ecclésiastique est encouragée du haut en bas.
Rien n'interdit à ceux si fragiles qu'ils perdraient la raison semble t'il si, après avoir perdu le Roi de France, il perdaient aussi une chimère de Pape, d'imiter au contraire les quelques clercs résistants diabolisés dans la FSSPX, puis de continuer le chemin de croix des semper idem. Il ne tient qu'à eux de faire diminuer le nombre des fidèles qui sont abusés par la légitimité apparente de Bergoglio, et de faire croître le nombre de ceux qui appellent de leur oraison catholique, l'élection légitime et légale d 'un Pape docteur, ministre et pasteur.
Car si les fidèles victimes de l'erreur commune peuvent faire malgré tout leur salut, cela ne correspond certainement pas à la volonté du Bon Dieu qui, à la faveur de la grâce baptismale les a destinés nécessairement à une vocation plus fructueuse. Or n'est-ce pas le devoir d'état sacerdotal minimum des clercs si ridiculement humiliants (sic) dans leur correction, de conduire les fidèles vers les Demeures les plus élevées de l'inhabitation de Dieu dans les âmes?
2.En conformité encore avec le Droit divin,
cet ordre physique des institutions de l'Eglise Catholique, qui est de nature divine et humaine, c'est aujourd'hui cette Succession des faux Pontifes-docteurs-pasteurs actuels, apparente sous le rapport des fidèles abusés de bonne foi, et fictive du point de vue de l'ensemble des catholiques dissidents dans la Foi, les sacrements et la pastorale de l'église conciliaire.
Cette succession concrète et calamiteuse pour nous, corrobore cependant de manière charnelle, compatible avec la Révélation, conforme aux enseignements de N.-S. J.-C. et du Magistère, l'ordre de réalité complémentaire: celui de l'essence juridique de Droit Divin de l'Eglise, autrement dit de sa capacité, demeurant intacte, d'exercer les droits de l'Autorité Divine dans la Doctrine, la sanctification et le Gouvernement ; celui que l'on désigne en droit canon, par la notion des personnes morales perpétuelles de l'Eglise, et du Saint-Siège.
Et sous ce même rapport du Droit Divin toujours, subsiste encore la profession de Foi catholique d'un petit nombre.
Puisque son exclusif droit serait de prier (cf. LQ « imperat »), le fidèle semper idem nourrit sa profession de foi, par la prière catholique de l'acte de foi, volontaire, intelligible, en l'Autorité souveraine de la Vie divine révélée (cf. forum Gesta dei, " pas de foi sans prière, etc"...).
L'acte de foi catholique qui est de Droit Divin, « à la base de toute » vie spirituelle et d'oraison, constitue l'antithèse de l'expression commune (souvent orale pour masquer le vide, et sa nature seulement psycho-affective) du syncrétisme d'opinions des conciliaires, des protestants, des charismatiques, de talmudistes, des musulmans, et des multiples autres «croyants».
Il interdit donc l'una cum les pontifes apparents, dont l'expression de croyance - constitutive de l'opération d'escrocs des Assise, 1,2,3, etc. - ; participe en ce magma informe d'opinions subjectives.
A l'opposé, cet acte de Foi se nourrit ontologiquement des sacrements, et de la Messe qui est nécessairement étrangère à la communion in sacris, et donc à l'una cum lesdits prétendus pontifes.
Par voie de conséquence,
si la Grâce sanctifiante que le Bon Dieu continue à communiquer aux fidèles, semble ne devoir être reçue par eux qu'à la faveur de Grâces actuelles, puisque « la vallée de larmes » d'ici-bas paraît submerger l'Eglise militante, faudrait-il penser que beaucoup de traditionalistes voudraient aussi congédié la Grâce actuelle ?
En ce cas, au regard de la prudence, il conviendrait d'abandonner certains rivages suspects de schisme d'hérésie et de blasphème, d'une certaine tradition libérale, antichambre au ralliement auprès duquel soupirent les FsspX, williamsoniens, CRC ou IMBC. Et même sous la férule Conciliaire, il existe inévitablement quelques îlots où la Grâce passe tout aussi sûrement !.
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Aujourd'hui, en découvrant la vérité sur la politique, beaucoup prennent conscience de l'influence décisive que la politique exerce sur la vie individuelle. Parmi les plus lucides et instruits d'entre eux, beaucoup encore risquent d'être conduits vers le désespoir, la résignation ou l'abandon. Seuls certains sauront transformer cette étape, - qui plus tard, ne leur semblera qu'avoir été rétroactivement une mortification transitoire, - en une découverte, nouvelle, profonde et pacifiante.
La vérité politique est liée à la vérité de la condition humaine, et la vérité commune ne décline tout simplement que la Vérité Catholique. Mais, en ce dérivé du Chemin de la Perfection, là encore, les écueils ne manquent pas. Entre les multiples séductions, par exemple du néo-paganisme de Benoist, du panthéisme baroque de Tanouarn, et de combien d'autres... le coagula de la Révolution qu'ils ont pu démasqué sur le terrain politique, se métamorphose et se tapit à nouveau dans le domaine religieux. C'est pourquoi LQ encourt une responsabilité sans appel en fourvoyant ces convertis notamment vers la singulière idolâtrie d'un François 0, "vrai pape ET docteur d'a-catholicisme".
Non seulement ses rédacteurs ne semblent pas posséder les outils intellectuels maîtrisés en revanche par nombre de théologiens conciliaires - néanmoins si coupables, - ni une culture philosophique et générale pénétrante. La méchanceté, le phrasé littéraire, et les luxueuses illustrations graphiques, ne pallient pas l'absence de rigueur, de structuration et de qualification de l'analyse. La copie inintelligente des vénérables et véridiques Mémentos élémentaires du passé, tend à dégénérer en mise en scène de propagande. Alors ne seraient-ils que des « littéraires » ? mais alors des littéraires ratés, une imitation de ces journalistes qui sont les pires pourvoyeurs d'âmes trompées au profit des monstres révolutionnaires. Et s'il s'agit de théologiens d'état, songeons que les « professionnels » de la société ordinaire sont astreints, au titre d'une présomption irréfragable, à une obligation de résultat: qu'en sera-il donc de l'obligation des « professionnels » du domaine surnaturel?
(5/5)
Amabilus Manziaci, 5 avril 2014. (version définitive à 19 h 19).