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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 17:14

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je réponds ici à une série d'objections de Jollo ayant trait à la manière de combattre les erreurs et les manquements des prêtres traditionnalistes et sédévacantistes, manière qu'il sanctionne en arrière-fond par sa sentence lapidaire, qui semble sans appel chez lui, savoir : 

"Il me semble qu’il n’y a pas plus de foi dans le sédévacantisme que dans la période qui a précédé le concile".

1/Certes ce sont bien tous les Européens catholiques en leur ensemble, dont on peut dire qu'ils ont été des renégats politiques de la monarchie catholique,  ont persévéré dans l'erreur intellectuelle, et ont renoncé à l'intuition vitale qui va de pair avec le sensus fidei.  

Mais parmi eux, et du sein même de ce "grand refus",  ce sont bien les clercs qui se levant pour devenir prêtres,  devaient par le fait même de leur sacerdoce ou de leurs vœux religieux, entrer en résistance politique, vivre en dissidence intérieure, et exprimer une libération intellectuelle, par rapport à cette inversion   politique, sociale, et morale.

Or si de grands saints qui étaient nécessairement "mystiques" et charitables" tout à la fois ont constitué une éclatante exception qui ont confirmé cette tragique "règle", c'est qu'ils avaient conservé le trésor de la Révélation malgré la lente paganisation et noachisation de la société, la négation rationaliste et hédoniste, et l'enténèbrement du jugement sur la vie ontologiquement surnaturelle (et non pas  "pseudo-surnaturaliste" comme dirait l'autre)!  

2/Dès lors les milliers de clercs dont les fidèles ont payé de très longues études, ont assuré un train de vie acceptable, et ont entouré d'un respect quasiment aveugle, avaient-ils répondu à leur vocation en n'étudiant pas, en demeurant si souvent oisifs, en adoptant et à contretemps des pastorales opportunistes ? Et enfin, en brûlant,  du jour au lendemain,  tout ce qu'ils étaient censés avoir adoré le jour leur ordination (ne lisait-on pas avant V2,  ce que dit du Sacerdoce l'Imitation pour ce citer que cette seule référence ? N'ont ils pas parjuré l'explicite serment antimoderniste?   

Ce qui est inadmissible du simple ouvrier, du simple soldat, du simple gestionnaire...faudrait-il l'admettre de la part de clercs?  

3/Enfin en ce qui concerne spécialement les traditionnalistes ou sédévacantistes, pourquoi sont-ils incapables de tenter d'amorcer le début d'une tentative de réfutation, de niveau égal, de textes anticatholiques émanant des plus purs théologiens conciliaires actuels (je ne parle pas ici de la théologie de patronage de dixième zone qui est celle de François zéro).

 

Par exemple, je pense à un texte en ligne sur internet consacré à l'Eglise corps du Christ, qui démontre absolument que les conciliaires ont parfaitement compris l'explication et la compréhension selon la doctrine thomistes de "stricte observance" si je puis dire, et qu'ils la rejettent en toute connaissance de cause.  Et ils la rejettent d'autant plus délibérément que je suis certains que les MM. d'Avrillé et d'ailleurs n'ont pas même compris ce qu'ont ont compris les "hyper et néo modernistes d'aujourd'hui, et n'ont pas même compris que les Ennemis éclipsant l'Eglise avaient compris;  il sont dont totalement incapables de réfuter sur des bases philosophiques et pluridisciplinaires  de haut niveau, la doctrine conciliaire actuelle en 2013 dont le modernisme de Saint Pie X n'est qu'un pan enchevêtré parmi beaucoup d'autres nouveaux.     

Je pense encore à une analyse du néo-modernisme qu'a publiée au mois de juillet dernier, et  sur une forum prétendu catholique, un simple laïc, hélas conciliaire. Cette analyse est d'une grande pertinence sur des points fondamentaux, qui sont totalement inconnus de nos "clercs les plus parfaits" même si elle apparait partielle et incomplète car méconnaissant les enseignements antilibéraux et la synthèse qu'apporte l'intelligence contemplative catholique.  Cette personne a compris une quantité de choses et pourtant il demeure conciliaire: comment se fait-il que les clercs de la "Tradition", si poussifs et étroits, soient malgré traditionnalistes et auraient mieux compris qu'elle ?

En réalité, nous savons que leur traditionalisme ou leur sédévacantisme  s'avère souvent transitoire (avant un ralliement supreptice plus ou moins tardif)  car il repose sur le sable.

On comprend, face à cela, qu'il est impératif d'exprimer les exigences de la charité de la vérité.   

 

 

 

 

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