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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 22:07

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié sur le Catholicapediablog

Martial, sous l'article "sédévacantisme ou la malhonêteté du père...etc, publié le 20 décembre 2014   

janvier 9, 2015

Réponse à la réflexion suivante :

« Je sais (mais ça je le sais de puis longtemps) qu’il a écrit sur la fin des temps et que « sa version » est très recevable ! Bien sûr cela va déplaire à certains sur ce blog, mais je rappelle que ce n’est pas parce que  l’on croit ou ne croit pas à la « mission divine de la France » que l’on ira en enfer ou au paradis, c’est en la foi catholique intégrale en laquelle nous devons croire ».

 

La version personnelle de l’abbé Zins relative à la fin du monde n’est-elle pas simplement une variante prudente et subtile (cf. « la période finale »)  de l’interprétation littéraliste des Prophéties, qui a constamment été commune aux sectes apocalyptistes ?

La suppression subséquente — par l’effet d’une similaire interprétation littéraliste du droit canon, —  de la nécessité ontologique continue du sacerdoce et des sacrements y afférents n’est-elle pas une variante légaliste de la négation par essence  de tout intermédiaire humain entre :  d’un côté une « sola scriptura » au sens large, et  de l’autre,  l’adepte des mêmes sectes ?

 

Et au contraire, le puritain complexe de piété d’élus, en découlant et qui   inspire une installation spirituelle dans des opinions et des pratiques incompatibles avec la Révélation, n’est-il pas à l’opposé de la  foi de l’abbé Demaris dont les recommandations sont conjoncturelles et orthodoxes dans une Église non-éclipsée ?

Cette opinion personnelle pourrait-elle être mise en balance avec la foi en la vocation divine de la France rappelée par Saint Pie X : 

« Lève-toi, lave tes souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein tes sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, fille aînée de l’Église, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, mon nom devant tous les peuples et tous les rois de la terre »

qui illustre, au contraire, la Foi catholique intégrale toujours identique ?

 

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 15:37

 

 

 

 

 

 

 

 

retranscription littérale de la Première intervention de Martial

sur le catholicapediablog septembre 2013

fil de discussion relatif à l'article  intitulé  "Contre tous ceux qui s'y opposeront"

 

 

 

 

l’abbé Augustin Lémann, dans son ouvrage, L’Antéchrist, 1905.

Certes il dit :
« L’Église a défendu sous peine d’excommunication d’annoncer pour une époque déterminée la venue de l’Antéchrist ou le jour du Jugement dernier. C’est sous Léon X, en l’an 1516, le 14 des Calend. de janvier, au Ve concile œcuménique de Latran (sess. XI, Constit. Supernæ majestatis præsidio) que ce décret, dont voici la teneur, a été porté :

« Nous ordonnons à tous ceux qui exercent la charge de la prédication ou qui l’exerceront dans l’avenir qu’ils ne présument pas de fixer dans leurs prédications ou dans leurs affirmations

un temps déterminé pour les maux futurs, soit pour l’avènement de l’Antéchrist, soit pour le Jugement :

 

attendu que la Vérité dit : Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité : ceux donc qui, jusqu’à présent, ont osé émettre de pareilles choses, ont menti, et il est avéré que, par leur fait, un grand dommage a été porté à l’autorité de ceux qui prêchent sagement. »                                                                                                              

  

Mes félicitations à Cave Ne Cadas pour la brillante mise au point qu'il vient de faire, et pour la citation dont il a fort opportunément assortie celle-ci, et que j'ai mise en exergue.

 Tous ceux qui, affirment explicitement comme Monsieur Abenader, ou de manière moins franche pour d'autres insinuent, que la période de la fin du temps serait là, se trouvent ici  condamnés. Prétendre esquiver le couperet de NSJC, en invoquant un "commencement" (SIC) de période de fin du monde, ne fait qu'ajouter une circonstance très aggravante. Il appartient au génie malfaisant des  "traditions humaines" condamnées par Notre Sauveur d'ajouter l'ivraie d'un esprit purement naturaliste et terrestre à la Vérité.

Ensuite, s'il faut remercier Monsieur Abedaner d'avoir rédigé notamment un plaidoyer (sous l'article du blogue, précédant le présent article) à l'intention du Catholicapediablog, qui ne ressemble pas à un désinvolte et impersonnel "copié-collé" (à la différence de certains), il faut lui objecter d'entrée de jeu que la disputatio qu'il y a lieu de lancer ne  porte pas sur la validité comparée de fondements scripturaires !

 

Il ne s'agit pas de confronter le degré d'autorité  allégué comme décisif, - jusqu'à suppléer celui du Magistère, - de l'enseignement des Pères de l'Eglise,  avec celui, postulé a priori nul, de révélations privées émanant de Saints de l'Eglise Romaine.  La disputatio  doit donner la possibilité aux lecteurs, comparer deux positions.

 

L'une appartient à ceux du camp dont il se fait l'avocat. Ils semblent remanier la Révélation et refonder l'ecclésiologie, jusqu'à enterrer l'Eglise Catholique dans l'attente de la Parousie, en pratiquant, savoir:

1/une interprétation, dont personne ne peut nier les conditionnements psychosociologiques et culturels, conjoncturels et affectant singulièrement les "chrétiens" occidentaux de la fin du 20° et début du 21° siècle (cf. l'apocalyptisme des sectes protestantes nord-américaines);

2/une interprétation qui réitère sous l'apparente nouveauté conjoncturelle ci-dessus citée, un réflexe de religiosité, intemporel et récurrent au fil des siècles; 

3/une interprétation qui est assise sur un présupposé concordiste: les constatations pratiques actuelles réaliseraient mécaniquement les informations prophétiques telles qu'elles auraient été illustrées par avance, à cette prétendue  fin (connaitre l'époque de la fin du temps), par les Pères et Docteurs de l'Eglise;           

4/ Un interprétation qui conduit à déterminer en théorie et en pratique le début de la fin du monde, ce qui est impossible et solennellement condamné. 

  

Voilà sur quel arrière-fond erroné est fondée la prétendue autorité des "commentaires des Pères et Docteurs" dans l'allégation selon laquelle  que nous serions entrés (depuis quand? jusqu'à quand?) dans la fin du monde. 

  

 

L'autre position appartient à ceux qui affirment que l'Eglise Catholique étant semper idem ab initio, sa Doctrine, ses sacrements et son Gouvernement subsistent réellement sous l'éclipse de la collectivité conciliaire(cf. le terme de Charles). 

La vie de prière, l'intelligibilité du Dogme, et la morale catholiques de ceux-ci ne sont pas altérées et avilies par l'éclipse, à l'inverse de ce qu'il risque d'en advenir chez les apocalyptistes.  L'économie de la Révélation et de l'Eglise ne sort que renforcée par Le Règne du Sacré-Coeur; intérieur et social, il est inscrit dans l'action du Saint-Esprit qui n'effuse pas la Vie Divine seulement dans l'esprit humain. Les révélations privées ne fondent rien par elles-mêmes, elle sont en revanche des  attestations illustrant authentiquement l'intelligibilité de la Vérité incarnée.

 

 

 

 

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 19:43

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  10. En conclusion de ces développements,
    
afin d’échapper à de telles erreurs, si l’on veut conserver les idées claires sur sa foi, et à défaut de savoir, de pouvoir, ou de vouloir étudier par son propre effort et sur de longues années, auprès des véritables maitres, (Saint Thomas ; les auteurs antilibéraux ; les maîtres spirituels  Docteurs de l’Église), ce qui peut seul nous éviter d’être victime d’un crypto-gourou, alors disons que l’on peut sagement s’en tenir à toutes (sans faire le tri comme certains) les révélations privées reconnues par l’Église. 
Si l’Église les a reconnues, – en les distinguant de la sainteté de leur sujet –, c’est qu’elles constituent une pastorale des plus certaines sur l’essence le genre même de la Révélation, et non pas sur des aspects secondaires.  En effet, de façon paradoxale, une faveur extraordinaire parait souvent exprimer un message superficiel…pour les âmes superficielles.
 
C’est faux, et en cette erreur résidera le châtiment des orgueilleux. Une révélation de la T.S.V.M. communique pour chacun de nous, davantage d’information en l’espèce,  sur le Règne, la Royauté et le Royaume du Sacré-Cœur que n’importe quelles considération d’un Père de l’Église, si élevée soit-elle.
 
Faisons un parallèle.
Lorsque Sainte Thérèse d’Avila est parvenue à contempler la transcendance de Son Divin Époux, nous a-t-elle révélé alors que NSJC était strictement psychologique ou supra-intellectuel pour elle, puisque son contact « spirituel » aurait pu ou dû démontrer la transcendance spirituelle ou idéale de son Dieu ?  
Bien au contraire, elle nous a enseigné :
     1. d’une part,
qu’elle était parvenue, humainement,  à ce qu’elle aurait pu présenter dialectiquement comme une démonstration naturaliste du fait que l »âme » (la conscience)  pouvait accéder à une « connaissance » au delà de l’affectivité, et au-delà de l’intellectualité, en s’aidant de symboles quelconques et interchangeables (ici , la doctrine et les rites catholiques).
N.B. Son témoignage aurait pu servir dès lors de réelle pièce à conviction à l’esprit maçonnique qui prétend que par la contemplation supra-intellectuelle aidée de symboles quelconques, on accèderait soi-disant à un état de connaissance initiatique et supérieur.
     2. Or d’autre part et au contraire,
(c’est pourquoi d’ailleurs  que cette Sainte en particulier n’est instrumentalisée que par fraude par les hermétistes, et à l’appui de leur gnose)
Sainte Térèse a été gratifiée de visions et d’audition de brèves  paroles  qui  
lui ont prouvé, nous a-t-elle appris,  paradoxalement qu’au stade où elle était parvenu, elle avait saisi la certitude intelligible que NJSC était Dieu et Homme ! 
 
Cette référence analogique atteste qu’une révélation privée confirme l’essence le cœur de la Foi, comme le Sacré-Cœur en se manifestant confirmera, avant la fin du temps, le Cœur du Royaume de Dieu qui est l’Église. Indissolublement Humaine ET Surnaturelle.          

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 14:14

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7. Vous objectez à cela que le Règne du Sacré-Coeur serait purement psychologique, en détournant une parole de Pie XI , comme si NSJC pouvait être "Rois des coeurs" (i.e. les coeurs autres que ceux d'une mini-secte apocalytique) sans avoir à régner socialement,  comme si un Pape pouvait exister sans Roi, comme si vous niiez la nécessaire union, sans séparation ni confusion, entre la réalité sociale la réalité surnaturelle. Et ce faisant, vous ne faites que ré-éditez à notre époque du sein de tous ceux qui dénoncent l'imposture conciliaire, l'hérésie de voir le Royaume de Dieu après la fin des temps, comme elle existait aux marges d'un certain judaïsme millénariste et d'un certain "judéo-christianisme" primitif. Le Royaume de Dieu est l'Eglise, l'Eglise a un Roi un Roi qui n'est pas une illusion psychologique!  Par cette septième erreur, vous sombrez dans  cet éternel "mirage eschatologique" dénoncé par un véritable érudit, lui, l'abbé J. Carmignac auteur d'une étude portant ce titre (Ed. Lethielleux) Votre conception de la Fin des temps est une escroquerie affective et intellectuelle fondée sur la fausse traduction en "derniers jours" du terme hébreu "les jours  qui viennent après". Comme vous  y a charitablement et excellement invité M. Rémy "étudiez et on en reparle".

 

8.  Afin de voiler cet aspect irrationnel  digne de "foutaises" (pour reprendre votre langage) vous cherchez vainement une assise théologique présentable à la qualification  (au sens propre pour vous) d"apocalyptique", de notre époque de désordres extrêmes. Vous invoquez une "période finale" qui incluerait la fin des temps". Mais eu égard aux remaniements considérables que vous faites subir par votre théorie apocalyptiste au Dépôt de la Foi,  -  puisque le temps continue à courir nolens volens.- savoir:

disparition physique de la totalité de la  hiérarchie alors 

qu'il existe des évêques de bonne foi matériellement hérétiques donc en puissance, (comme l'a rappelé sur ce blogue Ab Oriente à l'adresse des IMBécistes) disparition de toutes conditions de possibilités surnaturelles  et humaines de sacrements au mépris de l'Incarnation; réduction de la Doctrine en une une exégèse littéraliste, etc, 

vous devriez alors être capable de fonder votre innovation théologique, tellement destructrice hic et nunc pour l'Eglise Catholique eclipsée, sur un dogme. Or  cette "période" qui semble bien devoir atteindre 60,  ou 100 ans et plus, n'appartient pas à tout ce qui a été cru en toute certitude, par tous, partout et toujours. Votre huitième erreur consiste donc à avoir édifié une Tour de Babel Eschatologique sur un marais d'émotions et de sophistique.

 

 

9. Certes vous voudriez balayer ces faits et arguments d'un revers de main, en vous appuyant sur les commentaires de Pères et Docteurs de l'Eglise. Mais ce n'est pas moi qui vais vous apprendre que les Pères de l'Eglise  ont d'abord étudié, puis enseigné, sous l'autorité du Magistère des Papes et des Conciles, que le Magistère a été institué par N.S.J.C. pour lutter contre la perte de substance du Dépôt de la Foi, et en corollaire pour chasser les innovations falsificatrices de la Révélation. Vous savez que  si le Dépot de la Foi ne se ramène pas à un corpus de textes sacrés, - puisque précisément une Hiérarchie sacrée a été instituée - a fortiori les  simples commentaires des Pères ne peuvent pas subir une herméneutique culturelle, historicisée, relative voire  fantaisiste qui poursuivrait la démonstration d'une chose qui n'est pas en cohérence avec l'Eglise royaume de Dieu instituée à l'issue de l'Incarnation. Or c'est précisément à cela que correspond votre opinion. Vous prétendez que tel texte, tel commentaire de tel Père prouverait la légtimité d'un remaniement de la Révélation, fondé sur votre interprétation personnelle du désordre actuel de l'Eglise.

 

Cette neuvième erreur procède de l'esprit talmudique. C'est attribuer une autorité à une interprération (la vôtre) portant sur une interprétation antécédente et supérieure (le Père de l'Eglise) qui interprétait un texte (L'Ecriture Sainte) qui aurait pris la place de la Vie divine communiquée par NSJC. Vous faites ce que fait le disciple du rabbi son maitre, qui lui-même s'inscrit dans une école d'herméneutique du Talmud, mise par écrit suprême qui a pris la place de l'Ecriture Sainte, dans la nouvelle religion juive. Votre interprétation qui est coupée par définition  du Magistère tombe inluctablement dans la sophistique qui est à l'origine intellectuelle du pharisïsme.

 

 

 

10.En conclusion,  

afin d'échapper à de telles erreurs  et si l'on veut conserver les idées claires sur sa foi, et à défaut de savoir, de pouvoir, de vouloir étudier, par soi-mêmev,  si l'on veut éviter d'être victime d'un gourou( avec soutane ou sans) il faut s'en tenir aux révélations privés reconnues par l'Eglise. Si l'Eglise les a reconnues, c'est qu'elles constituent une pastorale des plus certaines sur le coeur même de la Révélation et non pas sur des aspects secondraires. Paradoxalement une faveur extraordinaire parait exprimer un message superficiel...pour les âmes superficielles. C'est faux, ce sera le châtiment des orgueilleux. Une révélation de la TSVM communique pour chacun de nous, davantage sur le Règne, la Royauté et le Royaume du Sacré-Coeur que nimporte quelles condisération élevée d'un Père de l'Eglise.

Lorsque Sainte Thérèse d'Avila est parvenue à contempler la transcendance de Son Divin Epoux, nous a-t'elle révélé alors que NSJC était puremaent psychologique pour elle, puisque son contact "spirituel" aurait démontré la transcendance spirituelle de son Dieu.

Bien au contraire, ellest est parvenue, humainement,  à ce qu'elle aurait pu présenter comme une démonstration naturaliste du fait que l"âme" (la conscience)  pouvait accéder à une "connaissance" au delà de l'affectivité, et au-dela de l'intellectualité, en s'aidant de symboles quelconques et interchangeables (ici , la doctrine et les rites catholiques). Elle aurait pu servir de pièce à conviction à l'esprit maçonnique qui prétend que par la contemplation supra-intellectuelle aidée de symboles quelconques, on accèderait à un état de connaissance initiatique et supérieur.

Or au contraire, c'est pourquoi d'ailleurs  que cette Sainte en particulier n'est instrumentalisée que par fraude par les hermétistes, et à l'appui de leur gnose Sainte Térèse a eu des visions et entendu des paroles  très brèves qui  

lui ont prouvé,  paradoxalement au stade où elle était parvenu,  que NJSC était Dieu et Homme! 

Ceci est la démonsration qu'une révélation privée confirme le coeur de la Foi, comme le Sacré-Coeur en se manifestant confirmera le coeur du Royaume de Dieui qui est l'Eglise.    

 

 

 

 

 

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 23:11

 

 

 

 

 

 

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4. Et vous justifiez néanmoins ces innovations,  qui retranchent une partie essentielle du Dépôt de la Foi,  en dressant un autre constat erroné aux termes duquel  vous qualifiez d'"universelle" l'apostasie contemporaine. Or si l'apostasie touche la quasi-unanimité de la Hiérarchie et du clergé et l'écrasante majorité des fidèles spécialement d'Occident,  définir cette apostasie d'universelle, impliquerait d'y inclure à tort les fidèles (non le clergé) hérétiques matériels, et en outre d'ignorer sciemment les milliards de non-chrétiens actuels qui ne peuvent être accusés d'apostasie volontaire pour la simple raison qu'ils ignorent tout de bonne foi de la Vraie Religion. Cette opinion constitue votre quatrième erreur de caractère sociologique   commise de manière récurrente au fil des siècles par des fondamentalistes exaltés, qui vont des Esséniens, des millénaristes du tournant du 1 ° siècle, et  ensuite en marge du Christianisme en passant par les Montanistes,  puis ceux de l'époque médiévale pour aboutir jusqu'au Témoins de Jéhovah.

 

5. Mais vous répliquez bien entendu qu'il y a bien apostasie universelle puisque, toujours selon vous, il y aurait eu à ce jour évangélisation universelle. Mais pour qu'il y ait eu évangélisation, intégrale, comme l'entendent les prophéties apocalpytiques, puisqu'elles visent la  réelle fin des temps (ce qui n'est pas rien!) et non pas évangélisation au sens d'exhortation pastorale, comme cela a été évoqué dès l'époque de l'Eglise primitive, cela suppose qu'il y ait réalisation religieuse, morale, sociale et politique  de l'état de Chrétienté stricto sensu parmi toutes les nations de la terre . Or combien de peuples ont-il connu cet état, à part l'Europe ? D'ailleurs, vous-même vous le reconnaissez en laissant échapper sous votre plume, cet aveu: l'Europe, sous son état de Chrétienté, aurait suffi à réaliser l'universel Règne du Sacré-Coeur !  Voilà donc la cinquième erreur qui est de nature historique et théologique contenue dans votre opinion.    

 

6. L'on vous entend déjà rétorquer de manière subversive, que notre Foi se serait adultérée en une attente "taldmudique" d'un règne messianique, d'un Règne du Sacré-Coeur qui serait celui mortel de l'Antéchrist.

Au contraire, c'est vous qui instrumentalisez les Pères de l'Eglise (comme le font les modernistes dans leur genre) afin de décréter la mise au tombeau de l'Eglise, afin de favoriser dirait-on,  l'arrivée de Bélial et de "la Fin des Temps".  Quant à nous, nous soumettons à l'économie une de la Révélation, qui veut que le jour où en effet,  la fin des temps devra survenir, c'est lorsque l'univers ne méritera plus d'exister. Ce surviendra après que l'humanité qui aura été enfin, et pendant un temps entièrement catholique et ce, uniquement grâce précisément au Règne du Sacré-Coeur, qui doit  précisément venir pour effacer le désastre Révolutionnaire et conciliaire,  cette humanité universellement évangélisée apostasiera alors de manière vraiment générale, et en toute connaissance de cause. *  L'Antéchrist apparaîtra à ce moment-là Voilà donc votre sixième erreur qui procède de l'illuminisme apocalytique d'espèce protestante.      

 

 

 

    * ce qui est confirmé par la remarque ci-après citée, (retranscrite du texte extrait de Phillette -in fine - cité par Cave Ne Cadas:

"D’ailleurs ne se présente-t-il pas dans l’avenir plus ou moins proche, comme l’indispensable garant de la restauration de la Foi pour qu’elle perdure jusqu’à la fin ? Actuellement il n’y a aucune hiérarchie structurant l’Église et l’Antéchrist n’aurait rien à persécuter que quelques fidèles sans chef(s), ce qui est dérisoire.":

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 18:53

 

 

 

 

 

 

 

suite des  Retranscription des interventions de Martial

sur le catholicapediablog

sous l'article article intitulé

"MALGRE TOUS CEUX QUI S Y VOUDRONT OPPOSER"

 

Ici celle du 21 septembre développant l'intervention  préciliminaire et condensée

précédemment retranscrite

 

 

 

 

Monsieur Abenader, si nous ne POUVONS PAS SAVOIR quel est le JOUR du  pseudo- »commencement » de « la fin DU temps », comme nous l’enseigne Notre-Seigneur Jésus-Christ, alors nous mériterions, selon votre opinion personnelle, d’être orné des charitables qualificatifs suivants : 
 
« (…) des brasseurs de vent et de mirages, (…) hommes de fer blanc, (…) adeptes d’un vieux rêve rabbinique ou messianisme temporel judaïsant, (…) d’une fable talmudiste d’un messianisme temporel et paradis terrestre, (…) ceux qui rêvent d’un Règne glorieux sans souffrance ! Bref, le Paradis dès ici-bas, la récompense sans combat, le salaire sans labeur, le salut sans douleur ! , (…) pas comme ceux qui cherchent des motifs d’espérance afin de ne pas baisser les bras et pour se fortifier dans la lutte à mener devenue inégale »
Et un énergumène de rajouter :
« (…) le mythe du « grand monarque » est une perversion de notre Espérance. Et surtout, c’est le REFUS de la Providence divine.
(…) C’est une déformation diabolique, qui nous fait délaisser la Croix pour attendre (vainement) un mec qui va venir sur son cheval blanc pour écraser les vilains musulmans et bouter les vilains francs-maçons hors de leurs loges ».

(8° Voilà la maigre qualité des arguments opposé. etc…. cité par Cave Ne Cadas)
 
 
 
C’est à l’aune de ce jugement notamment, qu’il m’a semblé utile, afin de désillusionner nos lecteurs, (y compris Fert3) de tenter de mettre au jour votre raisonnement purement rhétorique, 
en reconstituant  ci-après la chaîne de tous vos arguments, et dont vous n’exprimez en réalité  qu’une faible partie dans la présente « disputatio »,
et en développant mon message précédent qui contestait l’enjeu de la discussion proposée.  

 

 

 

1. Prendre acte que l'Eglise est perpétuelle, visible, infaillible,  et proclamer verbalement, qu'en conséquence, "il doit substituer"  des membres de la Hiérarchie physiquement visibles, et concomitamment dresser le "constat" que vous n'en voyez AUCUN, c'est séparer la théorie de la pratique. Cette première erreur vous est commune avec la théologie "pratique" des lefebvristes qui enseignent et agissent en niant le principe de non-contradiction.

 

 

2. Vous objectez alors que la Hiérarchie peut subsister sans suppôt physique. Car selon vous, elle serait un être juridique certes fabriqué humainement par le droit canon, mais elle serait "de droit divin"; vous comprenez par là qu'elle serait juridiquement divine ou divinement juridique, alors que cela signifie que c'est sa légitimité qui est divine, et que c'est en vertu de cette légitimité qu'elle est de droit divin mais dans le seul ordre de réalité du droit. Ce qui n'est pas l'ordre de la réalité physique, dont l'ordre du droit ne peut se passer. Vous partagez sur le fond cette deuxième erreur avec les guérardiens-ricossaniens,  quoique eux ne suppriment pas les personnes physiques comme vous, mais les choisissent parmi les suppôts physiques de Satan! 

 

 

3.Cependant vous rétorquez ensuite que les êtres juridiques (cf. les personnes perpétuelles) existeraient de manière séparée aux êtres physiques, quand ils seraient "de droit divin", en prétendant que leur "invisibilité" physique serait de même nature que l'invisibilité surnaturelle des êtres physiques. Pour appuyer une telle confusion entre la notion d'invisibilité physique, et celle d'invisibilité surnaturelle, vous allez jusqu'à invoquer Léon XIII qui enseigne au contraire  (encyclique Satis) que lorsque l'Eglise militante unit, saintement et apostoliquement,  ses fidèles (physiques par définition), elle comporte des éléments visibles (humains, physiques , perceptibles), et des éléments invisibles (les Dons du Sainte-Esprit et l'habitus de la Grace sanctifiante). Cela participe dette troisième erreur consiste à réduire l'Eglise à une réalité "pneumatologique", noétique (enfermé dans la pensée) ou même psychique.        

 

 

   (à suivre)

 

 

 

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 00:15

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques considérations de Martial préalables à ses interventions sur le catholicapediablog

dans le fil de discussion afférent aux promesses du Sacré-Coeur, en septembre 2013,

ayant trait à :

 

L'illusion de l'imminence de la fin du monde aujourd'hui

au sein d'un certain sédévacantisme

 

 

 

1/  Concernant ceux qui annoncennt la fin du monde,

aurions-nous affaire à quelques prophètes ou à quel saints potentiels gratifiés de révélations extraordinaires sur la suite de l'histoire ?

Aux termes de l'Ecriture Sainte (Ancien et Nouveau Testament) des écrits hébreux ("inter-testamentaires", Qumran, et autres) datant d'il y a 2.200 ans environs, aucun mot hébreu ne signifie "fin du monde" au sens où l'entendent les tenants de cette illustion.

Nous attendons donc des preuves scientifiques des origines scripturaires de leurs  assertions exprimant un  "apocalyptisme" pseudo-catholique, et de leur proclamation que la fin du temps serait là.  

 

 

2/ La névrose (individuelle) et la marginalité (collective) apocalyptiste a en revanche toujours sévi hors de la sphère (paganisme) et aussi dans la sphère de l'Ancien Israël.

-S'agissant des millénaristes juifs de l'époque de NJSC, ils ont toujours été en dehors des diverses doctrines et herméneutiques hébraïques de l'époque. LEs esséniens pourraient être rattachés en partie à cette mouvance  

-S'agissant des Chrétiens qui ont été hérétiques dès le début,  ils ont toujours été en dehors de  

 l'enseignement du Divin maître, et notamment il s'agit des judéo-nazaréens.

Aussi bien du côté catholique, et donc par rapport à l'enseignement des Pères de l'Eglise, que du côté des talmudistes, les millénaristes, les messianistes, les apocalyptistes n'ont toujours été que de doux rêveurs hérétiques par rapport à la nouvelle religion talmudique s'étant imposée après le déicide.

 

3/ L'enseignement de NSJC, et du NT, sur cette question précise  est très succinct comme le dit notre Administrateur. L'enseignement des Père et le Magistère ne permet pas de subir une instrumentalisation,  comme le prétendent les apocalyptistes de toutes les époques. De telle sorte, qu'on le veuille ou non, l'annonce circonstanciée de la fin du monde a été faite  sous la forme d'un procédé spirituel et d'un récit doctrinal, qui reste d'actualité, et ne peut pas autoriser une annonce pour telle époque.

 

4/ l'histoire de l'Eglise est jalonnée siècle après siècle de cette hérésie apocalyptiste qui revêt des formes diférentes, jadis l'apostasie et l'hérésie n'avaient pas la dimension actuelle, et pourtant des illuminés croyaient que la fin du monde était survenue, les montanistes, etc., etc. 

Chaque fois ils arguent d'arguments qui sont eux-même intemporels tout en étant réels comme le paradigme de l'annonce de la fin du monde:

l'évangélisation (elle était faite au 2ième siècle selon les normes du temps !) ;

l'apostasie, elle pouvait été interprétée à partir de la décadence de l'élite ;

l'Antéchrist pourait emprunter aisément les traits de tyrans odieux du moment!

 

5/ les talmudistes ont inspiré quantités de sectes protestantes successives croyant à l'apocalpyse imminente. Les "Jews for Jesus" aujourd'hui.  Leur esprit est infiltré parmi les sédévacantistes. Ils réactualisent toujours les mêmes faux arguments scripturaires, ils évacuent tout l'enseignement de l'Eglise qui les gênent, alors que l'on ne peut rien retrancher de l'enseignement de l'Eglise, ils prétendent à l'évangélisation et à une apostasie générale (alors que les 4/5 de la population n'a aucune idée du catholicisme aujourd'hui!) ils inventent en période finale qui aurait déjà 60 ans sans que rien de concret se passe au sujet de l'Antéchrist..          

 

 

  (suivent les interventions publiées sur le catholicapediablog) 

 

 

 

 

 

 

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 11:55

 

 

     DISTINCTION ENTRE LE MOUVEMENT GNOSTIQUE

     ET SES SOUS PRODUITS ILLUMINISTES

 

Si 'elle  appartient aux doctrines philosophiques monistes et gnostiques et aux spiritualités occultistes,  cette profession de foi ne peut cependant pas être considérée comme celle d'un mouvement gnostique. C'est cela qu'il faut bien appréhender.

 

a) Sur la base de ce donné philosophique, un mouvement gnostique digne de ce nom, se caractérise par ensemble de notions parentes : "le supra-intellectualisme",  la supra-conscience,  la concentration de la conscience au-delà du mental, ce qui signifie que cette concentration va audelà des émotions, sentiments, raisonnements, conscience de soi, pour tenter de s'unifier au Tout. Cette concentration passe par le truchement de l'hypnose, qui est la neutralisation de la conscience, par la voie et l'utilisation des images et symboles culturels divers, dans l'inconscient collectif de l'humanité.

 

b) Mais l'immense majorité des esprits "mystiques" se cantonnent au niveau infra-intellectuel: S'ils se réfèrent, et le plus souvent sans le savoir, compte-tenu de leur niveau culturel insuffisant,  aux idées dépendant de la philosophie gnostique, ils se limitent à une "concentration" qui n'est qu'une exaltation des émotions les plus vives et généralement de tout le mental contrairement à l'opération luciférienne d'unification supra-intellectuelle ("enstase"). 

Internet est une fenêtre privilégiée permetannt d'observer cette alternance chaotique de séquences de mièvreries infantiles, et d'épisodes de débordements de haine gratuite. 

Les "charismatiques" pratiquent de la sorte la "transe", à l'instar des tendances illuministes païennes par exemple de l'osirisme de jadis, ou africaines ou asiatiques d'aujourd'hui. 

 

c) Ces sous-gnoses, sous-occultismes, et illuminisme vulgaire qui participent toutes de la volonté de puissance de l'individu mal contrôlée, sont généralement optimistes les charismatiques, les évangéliques, les "reveillés" expriment ostensiblement de la joie et affichent complaisamment leur bonheur. Les millions de transfuges de la secte conciliaire et noachique vers les sectes évangélico-mondialistes révèlent cette joie d'avoir trouver un mouvement collectif qui réconforte intimement .

Cependant il existe un courant pessimiste, où des groupuscules sectaires cultivent et pratiquent une religiosité toute verbale et en réalité vide, qui fait une mixture

d'un masochisme morbide à la place de l'ascétisme équilibré catholique,

un fanatisme dans l'application du règlement sectaire au lieu d'appliquer le but de toute discipline,

une méchanceté morale pathologique à l'égard du monde extérieur, mais dont le périmètre de la secte est exonéré,

enfin une hystérie orgueilleuse dans l'illusion de la prédestination quasiment de plein droit à un salut qui serait limité "aux saints de derniers jours", méritants et purs.     

 

C'est en mettant au jour ces composantes analytiques que l'on peut interpréter avec plus d'exactitude et de pertinence la nature exacte de ces oiseaux de malheur de la fin du monde... 

 

Marcus Amabilis VITRARUS   

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 13:05

 

TROISIEME DOCUMENT

 

une réalisation factice des prophéties

afin que du cadavre de l'Eglise

renaisse une Secte des Rescapés de l'Abyme:

  

une mystification impudente

 

LE VRAI REFUS DE L EGLISE AFIN QUE UNE VIEILLE SECTE PAGAGNO-GNOSTIQUE RENAISSE  DE SES CENDRES.  

Ce refus se trouve criminellement argumenté au moyen d'une mystification savante

dont l'impudence spécifique éclate aux yeux! 

 

 

1.- L'escroquerie d'une pseudo-résistance aux vertus prétendues héroïques

 

 

a) Nous avons dit que l'affirmation de la prétendue impossibilité de fait de la survie du sacerdoce et des sacrements, fournissait une occasion supplémentaire de tromper les Catholiques. En arguant d'un argument faussement tiré du Magistère de l'Eglise en la personne de Pie VI ayant recommandé la « Communion (catholique) spirituelle » pour réagir contre, - ce qui est un cas particulier - , les prêtres soumis à la constitution civile du clergé français, cette secte, soit le cite avec une fourberie prudente comme une référence de type analogique, soit l'invoque de façon falsifiée pour en faire un mode équivalent de liturgie, qui serait voué à compenser la fictive épreuve de la pseudo-privation des sacrements...

 

Ainsi à titre de conséquence de la privation factice des sacrements indûment induite de seuls prétextes de nature juridique, les Sectaires Rescapés de l'Abyme énonce une solution de type de théologie sacramentelle elle aussi absolument falsifiée. Il va sans dire encore ici que, singulèrement  les réalités du droit divin incluses dans le droit canon, ne sont en tout état de cause que l'énoncé juridique de l'énoncé théologique des réalités divines, qu'elles sont l'expression d'un mode d'intelligibilité surbordonné au mode d'intelligibilité de la théologie divine ("fondamentale") 

 

 

b) De plus, pour bien comprendre toute la pathologie qui entache ces faux raisonnements, il faut observer qu'il est soutenu une assertion radicalement contradictoire. Préalablement soulignons que l'assertion dont il s'agit coïncide avec l'invocation du CIC opérée  de manière abusive, totalitaire, à l'instar d'un mode de révélation directe extraordinaire transcendante, de valeur concurrente aux canaux révélés de la Révélation, et partant, apte à évincer purement et simplement la raison d'être du Donné Révélé. D'autant que les tenants de cette affirmation indue se parant de l'autorité divine, en réalité prévariquée par l'éternel esprit talmudique, croient ainsi échapper au statut précaire des révélations privées, même autorisées par l'Eglise.  

 

Voici cette contradiction.

D'une part, il est follement proclamé, ou habilement suggéré, que le Cosmos serait entré dans la "période finale de la fin des temps", qu'il serait entré en dysfonctionnement ésotériquement mystique. De droit, et en sa substance même, l'Eglise, soi-disant privée de successeurs des apôtres agoniserait, et donc sa Liturgie serait de fait caduque. D'ailleurs, nous le constatons, l'imposture est si insolente qu'elle n'hésite pas ôter le masque sur les forums officiels du diacre Zins qui encourage depuis 2007 la propagande d'une messe sèche d'inspiration satanique et d'essence néo-gnostique. L'on en déduit que cette liturgie occultiste devrait de droit lui être plus que saintement subsistuée:  "divinement", soit à la manière d'un Lucifer pharisien.

D'autre part, il conviendrait néanmoins de choisir comme Magistère en matière de liturgie, donc de prière et donc de Foi, le cas spécial d'une circonstance historique relative et contingente et particulière: la décision pastorale du pape Pie VI concernant les prêtres jureurs. Or nous le comprenons, ce choix n'est que pure fiction et qu'impudente imposture, puisque son réel but est de proclamer qu'il ne peut plus y avoir de facto aucun sacrement, aucun prêtre, aucun évêque. L'Eglise étant détruite, une secte entend s'édifier grâce aux "béquilles de christ" que prétendent être les rescapés du ghetto de l'apocalypse.

 

c) L'erreur logique de ce sophisme est la suivante.

 

La majeure de leur raisonnement énonce que face au schisme du clergé français assermenté, le pape a interdit de recevoir leurs sacrements. La mineure énonce,  car elle contient elle-même un raisonnement "allant du plus petit au plus grand",  que nous sommes aujourd'hui face au schisme, à l'hérésie, à l'apostasie, au blasphème du clergé mondial, et donc à une situation

qui ôte toute ambiguîté au diagnostic. En conclusion, il est affirmé que l'interdiction du pape Pie VI de recevoir les sacrements ne peut s'appliquer qu'avec encore plus d'assurance à la totalité du clergé mondial  à l'heure actuelle.

Or la mineure d'un syllogisme ne peut par définition contenir qu'une  donnée qui peut être  nécessairement être incluse dans une donnée plus générale, qu'une espèce  nécessairement incluse dans un genre.  Ainsi les Vendéens faisant partie des Français victimes de la constitution civile du clergé devaient  donc refuser aussi les sacrements de tous les prêtres jureurs de France. 

En l'espèce, le sophisme énonce d'une part que le Pape Pie VI édicte la règle applicable à une situation particulière suivante. Au sein de l'Eglise universelle de l'époque révolutionnaire, il existe des prêtres schismatiques. Les fidèles doivent donc refuser leurs sacrements.

Or il affirme d'autre part, que cette règle applicable à cette situation historique particulière  de certains prêtres schismatiques au sein de l'Eglise universelle,  contiendrait un cas d'application à la situation historique actuelle où la quasi-totalité du clergé est théologiquement objectivement anti-chrétien. Il croit  donc pouvoir conclure que la décision de Pie VI est applicable aujourd'hui,  parce qu'il est présupposée que cette décision aurait pris en compte intellectuellement un élément non visé à l'époque puisque par défintion il n'existait pas et n'était même pas concevable à l'époque de Pie V. Néanmoins selon ce sophisme grotesque le pape Pie VI, aurait donc prévu intellectuellement tous les cas d'application futurs à cette décision.      

 

d) Extrait de la théorie de la messe sèche millénaro-occultiste  

(N.D.L.R. N° 6°: L'homme choisirait ? En réalité, seul Dieu dicte la voie au fidèle.)

G. G. écrit :

il il est notre vie, notre passion, notre consolation et, en même temps, notre souffrance puisque, en son nom et pour son respect et sa vénération, nous avons choisi d'être les exclus

 

 

En fait la vérité est diamétralement opposée:  les phases de purgation sont envoyées par Dieu, Les mortifications sont envoyées par Dieu. Elles doivent être humblement acceptées par nous. Nous devons accomplir notre devoir d'état de catholique et obéir!

 

En outre, les sectaires rescapés de l'Abyme décrètent l'objet du dogme: "nous conservons"...

Extrait de la théorie de la messe sèche millénaro-occultiste

(N.D.L.R:  N° 1°) La  "beauté" que l'on conserverait ?  non en réalité : la vérité qui s'impose.)

G. écrit:

Sa vie, plus que toute autre vie, est trop belle pour être oubliée; et c'est pourquoi nous conservons précieusement la divinité de ses paroles dans la Sainte Écriture et perpétuons la charité de ses œuvres dans nos actions quotidiennes

 

 

Cette remarque semble  inspirée par la ferveur - non catholique - qui imprègne le texte; cependant il faut dire au contraire que c'est parce qu'elle est vraie, que la Vie de NSJC ne passera pas, et cela, que les hommes en conservent, ou non, le souvenir, par une « tradition » , notion qui signifie une pratique ou un développement doctrinal quelconques.

C'est parce que sa vie est Vraie, que son Enseignement et ses actes sont vrais, qu'ils sont beaux.

 

 

 

 

 

 

 

2.- De la fausse résistance à l'apostolat diabolique d'une messe antichrist

 

 

 

a) Mais la secte ne recule devant aucune absurdité pour parvenir à son but. Cette pratique de la prétendue communion spirituelle n'est elle-même qu'un paravent pour concrétiser d'abord , et glorifier ensuite, chez le sectaire, un statut d'ascète hors du commun, de héros de la Foi, de martyre des sacrements, de persécuté de la Sainteté, dans un premier temps. Puis, insensiblement, la secte glisse de cette promotion du statut hors du commun de la sainteté affublé à l'adepte individuel, pour se répandre en une propagande fourbe au profit d'une conception plus « spirituelle »  de la Religion catholique. Puis passant encore de cette notion plus spirituelle, en exploitant le truchement de la situation soi-disant incontestablement apocalyptique comme nous avons dit plus haut, elle prêche une fausse messe, une messe blasphématoire, une messe antichrist.

 

b) La secte doit fonder cette messe antichrist sur la mort en soi

 

premier extrait de la théorie de la messe sèche millénaro-occultiste (N.D.L.R:  N° 2°:  La "mort"? non, en réalité: "la mort et la Résurrection"?)

 

G écrit:

 Si, par conséquent, la mort fut le moment suprême pour lequel a vécu Jésus, elle était donc l'événement par excellence dont Il voulut que l'humanité se souvint

 

Non la mort de NSJC  n ' est  pas le but de l'Incarnation!  L'Incarnation est rédemptrice et communique la Vie divine.  L'on ne peut pas disjoindre la Mort de la Résurrection. L'on ne peut pas non plus les disjoindre et conférer un sens, en soi, à la  Passion de NSJC.

 

Ensuite, la Rédemption accomplie ne doit pas être principalement l'objet d'un  simple souvenir, comme l'on transmettrait (traditio) un message ou un talisman. Il s'agit d'une opération intervenue dans l'histoire, et à laquelle notre Mère la Sainte Eglise demande aux hommes d'adhérer, par un moyen objectif qui est le truchement d'un rite, lequel actualise cette opération objective de mort et de résurrection orifinaire et initiale.

Cette façon de s'exprimer altère la compréhension exacte de la transmission objective, qui est celui du type "QuBL" hébreu, et qui ensuite dans la Sainte Eglise catholique, interdit d' « herméneutique » et d'interprétation humaine « à la grecque », comme le soutient J.ratzinger.

 

 

Second extrait afférent au même thème tiré de la théorie de la messe sèche  millénaro-occultiste :

N.D.L.R.  (N° 9°) Le Sacrifice de la Croix n'a pas lieu dans le devenir humain !

 

Pourtant,

G. écrit :

« que nous adoptions une attitude mentale juste à l'égard de la messe sèche et que nous nous rappelions ce fait important: que le sacrifice de la Croix n'est pas un événement qui a eu lieu mais un événement qui est éternellement présent. « 

 

 

Le catéchisme enseigne

 

 

 

a) Cela est faux: « Le sacrifice céleste dont l’Ecriture et les Pères ont tant parlés, n’est que la prolongation du sacrifice unique de la croix, la permanence du Christ dans son état de victime agréée et acceptée par Dieu. Et pour mieux préciser sa pensée, l’auteur précise que le sacrifice céleste ne saurait être entendu dans le sens actif (pro actione sacrificiali) mais dans le sens passif (pro sacrificata) ».(M.l'abbé Robinne)

 

b) L'on croit comprendre dans ces lignes que le Sacrifice ne serait plus renouvelé comme au temps de l'Eglise catholique, qui aurait subi aujourd'hui le sort de la Synagogue déchue il y a deux mille ans. Ce Sacrifice serait devenu aujourd'hui éternel dans le ciel et sur la terre. Cela signifierait que la divinité est jointe au devenir ! Et donc une confusion pourrait s'opérer entre « sa divinité » et l'humanité du Fidèle Elu qui serait susceptible de divinisation de plein droit. Mais dans cas nous ne sommes plus dans le Catholicisme, le Christianisme, le monothéisme (qui affirme une « révélation ») nous sommes dans un panthéisme naturaliste, sans révélation autre qu'allégorique.C 'est cela qui est l'intention de l'auteur. 

 

 

troisième extrait de la théorie millénaro-occultiste de la messe sèche duquel il résulte que Le "Christ (Gnostique)" est enjoint de confesser sa mort éternelle donc définitive ! (N.D.R.L. (N°10°) NSJC ne peut pas être avili à devenir le vicaire de son vicaire!)

 

En effet et néanmoins G. écrit :

« Notre Seigneur commence sa messe avec le Confiteor. Mais il diffère du nôtre ...etc »

 

 

a) Dans la Messe, le prêtre n'agit pas « in persona Christi » depuis le confiteor jusqu'à «l'ite missa est »,  comme le proclame  ce texte.

b) NSJC ne peut pas être dégradé à remplir le rôle du prêtre aujourd'hui, dans un sens « spirituel »,  c'est-à-dire d'après tout ce que l'on vu ailleurs et ici, auparavant , et qu'on verra ensuite, dans un sens métaphorique. Il ne peut être ramené à un ectoplasme créé par l'imagination contrefaisant la dévotion, ou même sollicitée par un bon sentiment, mais hélas enfantant une chimère.

c) Il est fort étrange d'imaginer NSJC récitant par exemple le confiteor; le souci de prolonger de manière logique la métaphore d'origine, en une allégorie systématique , ne peut justifier cela.

 

 

 

 

 

3.- d'une messe diabolique à une énième infiltration de la résistance catholique

 

 

 

a ) Cette fausse oeuvre de piété sert d'emblème à la mise en place d'une résurgence de la mouvance qui allie tous les ingrédients multiples et variés ayant trait à la fois aux :

- le modèle essénien.

- le judéo-narazéisme messianiste

- le gnosticisme chrétien antique issu de Simon le Magicien, millénariste, il y a 2000 ans

- la gnose archéo-kabbaliste d'il y a 2.300 ans

- la gnose judéo philonienne d'il ya 2,000 ans .
Matrice inépuisable de la religion cachée élitiste récurrente et permanente

 

b) elle emprunte le langage de la culture où elle se trouve et de l'époque où elle se manifeste. -cf le blog de Prévost qui explique sur l'histoire de la gnose. Voir aussi mon post sur le gnosticisme qui epxlique bien. il y a cent ans elle était "catholique " ordinaire ; - il y a 30 ans elle infiltre le tradi (ex. Tanouarn) et 10 ans elle infiltre les sédévacs.
Ses critiques font l'impasse sur le vrai, taisent la vérité, et taisent la dénoncation de l'erreur réelle

Ses critiques de la secte conciliaire sont fausses ! (Frat, ou zins, ou halleluia et gaby et leurs grossières attaques vides contre ratzouille, car à côté elles ne rappelles jamais la doctrine catholique ! ) il y a union foncière avec la secte babélienne. Car en prétendant que le monde est fini, que l' Eglise est morte, le but est de détruire l' Eglise occupée en dénonçant la secte occupante, qui n'est qu'un cancer

 

 

c)  L'adepte Rescapé de l'Abyme, aurait donc bien partie avec la divinité de ce Messie défaillant: extrait de la théorie de la messe sèche millénaro-occultiste qui le montre:

N.D.R.L. (N°11) le Bon larron n'a jamais été l'archétype fondateur du participant humain à  l'Unique Victime Divine qu'est NSJC !.

Pourtant G. écrit :

 

« OFFERTOIRE Il s'offre Lui-même à son Père Céleste. Cependant, pour nous rappeler qu'Il ne s'offre pas seul mais en union avec nous, Il unit à son offrande l'âme du larron, à sa droite. »

 

 

Le catéchisme enseigne

 

 

 

a) Cela est faux : cf. par exemple Chaîne d'or, Saint Chrysostome St Luc, ch 23, 38 45 :

 

« Quel spectacle admirable de voir le Sauveur au milieu de ces deux larrons, pesant avec la balance de la justice la foi et l’incrédulité. Le démon avait chassé Adam du paradis, Jésus-Christ introduit un voleur dans le ciel avant tous les hommes, avant les Apôtres eux-mêmes, une simple parole et la foi seule lui ont ouvert les portes du paradis, afin que personne ne désespère d’obtenir la même grâce après ses égarements. Et voyez avec quelle promptitude s’opère ce changement, il passe de la croix dans les cieux, d’un supplice infâme dans le paradis, pour vous apprendre que c’est ici l’oeuvre de la miséricorde de Dieu plutôt que l’effet des bons sentiments de ce grand coupable » Le Bon larron a été sauvé par l'Unique Victime, bien entendu.

b) L'origine historique étant fausse, l'interprétation de caractère théologique qui prétend en être tirée ,ne peut donc qu'être fausse.

 

Autre extrait de la théorie de la messe sèche millénaro-occultiste mentionnant la suite qui découle logiquement: 

 ( N.D.R.L. N° 17 - Ainsi prend corps l'illusion de la « nécessité absolue » d'une « messe » consacrant (SIC) des élus auto-proclamés !)

 

En effet,

G. écrit :

« et, pourtant, le sacrifice du Calvaire doit se perpétuer pour assurer aux âmes les grâces qui leur sont nécessaires

 

 

« La messe sèche a fait de nous une matière valide pour la consécration; et cette consécration, c'est le Christ Lui-même qui l'a faite. »

 

 

« Vous, vous serez le pain et le vin dont j'ai besoin pour perpétuer mon sacrifice; vous, par vos vies que j'immolerai chaque jour à la gloire de mon nom et pour le salut de vos frères, vous serez les victimes dont j'ai besoin; vous, vous dont j'ai pris un soin jaloux depuis tant d'années, je ne vous permet plus de vivre comme les gens de ce monde, car vous êtes venus en ce monde pour me servir, en ces temps d'apostasie, de matière où, Moi, Jésus, Roi du Ciel et de la terre, je pourrai opérer le grand miracle de la transsubstantiation. Vous êtes mon corps , vous êtes mon sang livrés pour le salut de vos frères. » (SIC)

 

 

Le catéchisme enseigne que

 

 

 

 

a) A cet stade du texte, il n'est nul besoin de s'interroger. Le raisonnement se conclut: la messe est perpétuelle dans la nature de Dieu, la Chute est divine, Dieu lui-même doit retrousser ses manches et faire le ménage lui-même. « Dieu » soit loué (?) Te Deum, cri de ralliement catharre: il peut transmuter quelques élus qui se sont choisis de s'exclure à l'instar de Néo-esséniens à « Quémouranbec » (Jeu de mot Qmran-Québec) et permettre à Dieu de trouver une « matière » valide du sacrement de la Messe.

 

b) Et comment concilier le fait que la Messe catholique est l'oblation objective (genre) et l'immolation (une espèce du genre, St Thomas) objective aussi du côté de l'humanité par l'actualisation réelle de l'immolation qui a eu lieu une fois pour toute sur le Calvaire, avec l'objet symbolique dans son sens, d'une messe « séche » et l'objet imaginaire dans sa « réalité » de cette allégorie d'une messe du calvaire dont les finalités paraissent plus que surprenantes?  

 

c) Cette « messe » aussi atypique que celle, du genre optimiste elle, de Teilhard, « la messe sur le monde » en réalité ne peut pas être « spirituelle » au sens catholique du côté de Dieu nous l'avons vu, et non plus du côté du fidèle, car elle n'est que l'expression d'un pur travail psychologique, sur un Donné dogmatique qui s'avère en fait totalement étranger à cette religiosité.

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4.-)  Explication du Faux et du Véritable parallèle entre la naisance de l'Eglise et la naissance de la secte conciliaire. 

 

a) Le diacre Zins donne la compaison suivante. La religion hébraïque qui a donné naissance à l'Eglise. Dans les premières décennies, les Judéens ne  se rendaient pas compte du changement de religion entre l'une et l'autre. De même aujourd'hui, l'Eglise catholique aurait donné naissance à la secte oecuménico-conciliaire. Les catholique ne se rendent pas compte du changement entre l'une et l'autre.

 

b) Cette comparaison qui doit se vouloir sociologique, est  tout d'abord blasphématoire. 

 

 

c) Ensuite,   elle est fausse sur le plan historique et socioloque

 

 

 

d) Enfin,  elle est fausse sur le plan théologique : la Véritable comparaison.

 

 

 

 e) En contraste saisissant avec la réalité catholique,  contemplons les affirmations de la secte qui  continue à tourner le dos à l'Eglise depuis 2000 ans en cet extrait de la théorie de la messe sèche millénaro-occultiste NDLR  ( N° 15 ) Elle ose alléguer qu'aujourd'hui, le pécheur serait plus fort que Dieu, de telle sorte que ce dernier devrait mendier la transsubstantiation à quelques justes, en vue de pallier la défaillance de son pauvre Christ !

 

En effet,

G. écrit:

« Ne pouvant plus souffrir dans sa nature humaine, Jésus actualise son sacrifice perpétuel en souffrant dans notre nature à nous; c'est là un des grands mystère du Corps Mystique de l'Église. Il veut que nous lui livrions notre corps et notre sang de façon tellement définitive qu'Il puisse, comme s'il s'agissait de son propre corps,
s'offrir à nouveau à son Père
.

A la messe sèche, en nous unissant à ce sacrifice éternellement présent devant la face du Père, en devenant par la mortification, la prière, renoncement et une vie d'union parfaite avec le Christ, un pain et un vin dignes de l'autel, eh! bien, de façon mystique mais réelle, nous permettons au Christ de se transsubstantier dans notre nature humaine et nous devenons des autres Christ. »

 

 

 

Le catéchisme enseigne

 

 

 

 

a) le R.P. de La Taille rappelle en substance que : « Deux éléments composent le sacrifice unique offert par le Christ : L’immolation de la victime offerte sur la Croix; L’oblation de cette même victime à la Cène. Or ce n’est pas sur la Croix que le Christ a dit : " hoc facite in meam commemorationem ". Ce que la Messe renouvelle ce n’est donc pas l’immolation sanglante de la victime sur la croix, mais l’oblation rituelle de la victime, telle que le Christ la fit à la Cène ».  Ceci est à comprendre du côté du christ, et non pas du côté de l'homme (comme se place le Concile de Trente) . Or G. invite le fidèle à s'immoler avec le Christ exsangue, ou à la place du Christ, puisque il y aurait sacrifice continuel selon la temporalité humaine...

b) Nous avons dit plus haut, que la substance de l'âme humaine interdisait d'imaginer une transsubstantiation en un nouveau Christ de substitution, un simili-Christ, un Christ de synthèse, de composition, toujours utile. Faudrait il en venir à de tels expédients pour réparer les carences de cette Rédemption qui aurait tourné court à tel point que Dieu, fou de rage, « aurait tourné le dos à l'humanité ».  

  1. l'on est conduit à constater une déviation déplorable dans un anthropomorphisme grossier. Non seulement le Jugement, le Juge, la Loi le Sacrifice ne doivent pas être compris par l'unique référence aux notions naturelles parallèles, qui les déformeraient totalement. Mais ici G. affirme une conception d'un rigorisme qui paraît procéder d'une conception puérile de la divinité dans l'histoire des religions. Dans les religions primitives telles que le talmudisme et l'islam, ou les fondamentalismes protestants, la communication et donc la nature de Dieu par ricochet s'identifient à l'assujettissement légaliste à la loi, au juge, à la sanction, et dans le degré au-dessus dans le moralisme du devoir.

L'on est donc loin de l'Enseignement de notre mère la Sainte Eglise qui transcende ces notions, tout en les en les maintenant cependant, grâce à la Charité ontologique et une vie contemplative qui n'est pas l'imaginaire.  

 

 Autre extrait : N.D.L.R. (N° 19). L' "élu" se prétend en droit de demander désormais à Dieu de se Transsubstantier , lui-même, dans sa créature enfin consciente ! (SIC) !

 

De fait, G. écrit:

 

« transsubstantiez-vous en moi afin que je meure à ce monde pour vous laissez vivre. Peu importe que les apparences demeurent les mêmes; peu importe, qu'à l'instar du pain et du vin, je semble être le même aux pauvres yeux humains. Mon état de vie, mes occupations journalières ne sont que les apparences de ma vie, mais la substance de ma vie, mon âme, mon intelligence, mon cœur, transsubstantiez-les de sorte qu'en moi tous puissent connaître que c'est vous, l'unique amour de ma vie, qui vivez. »

 

 

a) le catéchisme enseigne:

 

 

 

b)  L'affirmation la plus extravagante est formulée. Il ne s'agit même plus que l'élu soit transsubstantié au Christ, chose impossible, Dieu doit réciproquement, - ce qui est logique dans l'inversion ontologique face à laquelle on semble être en présence, - se prêter à la même opération. Répétons que si cela est une chose radicalement délirante au regard du catholicisme, en revanche elle est très cohérente, et logique dans la Contre-Eglise, si tel était le cas. Nous connaissons amplement et sous tous les détails cette prétention dans la secte babélienne occupant l'Eglise. Nous connaissons ses fondements philosophiques, de fausse théologie, et de mysticisme illuministe. Ici en l'espèce, la question semble devoir être ouverte. Car la créature, renversant les rôles, donne l'impression d'enseigner son propre «  créateur ».

 

 

CONCLUSION

 

 

ll n'est plus parlant de conclure cet exposé par une réflexion finale sur le texte de cette messe sèche.

 

L'on pourrait encore objecter, mais cette méditation est sincère, elle exprime d'une manière exaltée une dévotion exemplaire, sa signification et les conséquences de sa signification que vous en tirez n'est en réalité que métaphorique, car elle est une prière à la signification  analogique par rapport au sens catholique qui ne doit qu'en ressortir que plus magnifié....  

Outre que cette opinion ferait grossièrement et absurdement  litière, et d'un trait de plume gnostique,  du faisceau d'arguments rationnels et catholiques que nous avons évoqués, rien ne serait plus faux qu'elle.

 

N.D.L.R. (N° 21) Cette méditation intrinsèquement blasphématoire ne constitue radicalement pas un acte de piété, car aucune dévotion privée ne pousse aussi loin l'audace de s'affranchir des principes minimum de l'orthodoxie catholique!

 

 

G. écrit :

« Il a posé la dernière pierre au Temple; mais à nous d'y habiter maintenant. Il a fait les semailles; à nous de faire la récolte.( ...)Il a semé le blé à pleine main; à nous de l'engranger. Il a terminé le Supplice du Calvaire; il nous faut parachever Sa Messe. »

 

 

 le catéchisme enseigne

 

 

 

 

a) ces métaphores sacrifient au lyrisme, contrairement aux Paraboles; elles contredisent l'Enseignement de NSJC: c'est Dieu qui récolte et moissonne, C'est NSJC qui est l'unique victime. DIEU nous demande d'entrer dans un mouvement Trinitaire où les Trois Personnes prennent possession de nous, dans un mouvement humain dont la première phase est le don fait par le pécheur et surtout pas le faux don de la fausse victime fausse « élue »! La seconde phase est ensuite cette prise de possession Trinitaire, et la troisième est l'apostolat qui se fait au près de celui qui est à côté de nous physiquement ou numériquement. C'est tout le contraire de ce qui est écrit ci-dessus.

 

b) Tout acte de piété, toute prière composée, tout rite fabriqué au titre de l'inspiration privée, de la vision, d'une gratification exceptionnelle, doivent servir l' Eglise. Ces initiatives de dévotions privées et personnelles sont inéluctablement astreintes à attester la profession de foi intelligible et claire en la réalité objective enseignée déjà discursivement par l'Eglise. Sur l'argent du dogme, elles peuvent, par une exception, revêtir l'or de l'attestation de la certitude catholique, en ce Dieu qui s'est Incarné et dont la transcendance est sans cesse contestée au nom d'un sentimentalisme et d'un orgueil, d'une gourmandise, d'une désobéissance intérieures.

 

c) La poésie doit être théologique. Voir celle de Saint Jean de la Croix, qui est docteur de l'Eglise en enseignant que la Foi catholique est d'essence « mystique » au sens réaliste et objectif et transcendant tout à la fois. Elle n'est qu'une variation dans l'expression, dans la forme par les images utilisées le rythme, l'atmosphère créée. Mais son sens doit être obligatoirement vrai théologiquement, c'est à dire que son sens est le même que celui que nous tentons exprimer, à l'instant sous notre plume, et qui ne revêt rien de poétique ou romantique.

Or ce texte relatif à une messe « sèche » exprime une conception inacceptable pour l' Eglise Catholique. Elle vante les mérites d'un rite sentimental, et intellectualisé à la fois, qui inexorablement annihile l' essence même de l'Eglise catholique.

onclusion

 

 

 

 De même que la Pentecôte luciférienne n'a pu que métarmorphoser en secte oecuménico-moderno-maçonnique l'Eglise Catholique, de même ( voir  ci-après cet autre extrait de la théorie )  

(N.D.L.R. N° 22.- Depuis la Pentecôte, une « grâce divine exceptionnelle » ne peut absolument pas métamorphoser l' Eglise)!

 

 

Néanmoins, G. écrit :

 

« Dieu s'est servi de nous, de cet état de privation des sacrements, pour faire resplendir à nouveau la Croix et si un jour la malice de Satan empêchait la messe sèche (des persécutions physiques), alors il faudrait devenir nous-mêmes des croix vivantes (...)

 

 

« Le Verbe Incarné, descendu ici-bas pour célébrer sa messe, parcourt la dernière étape de sa carrière terrestre et retourne au Père Céleste qui L'a lancé dans cette aventure de la rédemption du monde. L'enfant prodigue (SIC) est sur le point de rentrer à la maison du Père. De fait, le Christ n'est-Il pas le Fils Prodigue »

 

 

« Mes frères, nous avons été députés en ce monde en notre qualité d'enfants de Dieu pour reproduire en nous le Saint Sacrifice de la Messe. La messe sèche, avec toutes les grâces extraordinaires qu'elle renferme, nous installe au pied de la Croix et,(...)Dieu nous a confié le blé et la vigne de la vie (un corps et une âme destiné[s] à la gloire éternelle) il faut donc les Lui remettre transsubstantiés, divinisés et spiritualisés. »

 

 

 

a) Il est souvent invoqué une inspiration directe donnée par Dieu, mais non pas seulement 1.- une inspiration privée, qui est :

- soit Catholique, quand elle ne fait que confirmer de manière sensible l'effet surnaturel de l'action de Dieu dans l'âme du catholique,

- soit un dérangement nerveux, une transe, et une prétendue connaissance nouvelle dont la vérité se dispenserait de l'intelligibilité,

mais encore 2.- une inspiration privée qui est liée très vite à une dimension collective de nature sectaire..... Cette secte peut être très grande, (la secte de Roncalli) ou au contraire être minuscule (« les tricoteuses »...) ou très individuelle (le gentil Léon XIV...). Roncalli a fait un coup d'Etat sur l'Eglise en invoquant une pseudo effusion du Saint-Esprit, une nouvelle pentecôte qui était en réalité luciférienne. « nous sommes députés pour reproduire en nous... »!

 

b) une secte miniature peut édicter une « lex orandi » qui est inhérente à « une lex credendi »

une nouvelle religion est inventée, et un nouveau Dieu est imaginé. La messe sèche a toute les apparences d'être cela, en procédant à un mixture de certains éléments de l'Ancien Testament prophétiques, normatifs, d'autres éléments du talmudisme et de son interprétation, de son obsession des prescriptions morales et légalistes, d'autres éléments issus du mysticisme païen et romantique, et encore d'autres éléments procédant de l'individualisme narcissique de l'époque postérieur à 68, etc., etc....

  

c) pour conclure relisez donc vous-même:  

« alors que le Grand Prêtre descend, Il était seul; maintenant, nous sommes avec Lui; sur la croix, Il a souffert dans son corps physique; maintenant, c'est en son corps mystique qu'Il pâtit. Sur la Croix, il n'y avait qu'une unique Hostie; à la messe sèche, nous sommes les petites hosties et Lui, la Grande Hostie qui subit son martyre en nous. Sur la Croix, c'était Lui le Pain et le Vin; à la messe sèche, nous sommes la matière valide sur laquelle le Grand Prêtre Éternel prononce les mystérieuses paroles de sa consécration.

Voilà le sens véritable de la messe sèche; par elle, le Christ est encore pendu à la Croix,
redisant son Confiteor avec nous, nous pardonnant à nouveau, nous recommandant encore à Marie, ayant toujours soif de nous, nous attirant sans cesse au Père, car, tant que le péché hantera la terre, toujours la croix restera dressée! les degrés de son autel-croix, ne portant plus que le calice asséché de son Corps sacré et exsangue

 

Notre-Seigneur destinent les sarments morts de Sa Vigne au feu éternel. Alors, prions pour que les égarés aillent se confesser!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4) Exemples de la propagande de cette secte satanique: 

 

Extrait de la théorie de la messe sèche millénaro-occultiste

(N.D.L.R:  N° 2°:  La "mort"? non, en réalité: "la mort et la Résurrection"?)

G écrit:

 Si, par conséquent, la mort fut le moment suprême pour lequel a vécu Jésus, elle était donc l'événement par excellence dont Il voulut que l'humanité se souvint

 

Non la mort de NSJC  n ' est  pas le but de l'Incarnation!  L'Incarnation est rédemptrice et communique la Vie divine.  L'on ne peut pas disjoindre la Mort de la Résurrection. L'on ne peut pas non plus les disjoindre et conférer un sens, en soi, à la  Passion de NSJC.

 

Ensuite, la Rédemption accomplie ne doit pas être principalement l'objet d'un  simple souvenir, comme l'on transmettrait (traditio) un message ou un talisman. Il s'agit d'une opération intervenue dans l'histoire, et à laquelle notre Mère la Sainte Eglise demande aux hommes d'adhérer, par un moyen objectif qui est le truchement d'un rite, lequel actualise cette opération objective de mort et de résurrection orifinaire et initiale.

Cette façon de s'exprimer altère la compréhension exacte de la transmission objective, qui est celui du type "QuBL" hébreu, et qui ensuite dans la Sainte Eglise catholique, interdit d' « herméneutique » et d'interprétation humaine « à la grecque », comme le soutient J.ratzinger.

  

  

Extrait de la théorie de la messe sèche millénaro-occultiste

(N.D.L.R:  N° 1°) La  "beauté"?  non en réalité : la vérité.)

G. écrit:

Sa vie, plus que toute autre vie, est trop belle pour être oubliée; et c'est pourquoi nous conservons précieusement la divinité de ses paroles dans la Sainte Écriture et perpétuons la charité de ses œuvres dans nos actions quotidiennes

 

 

Cette remarque semble  inspirée par la ferveur - non catholique - qui imprègne le texte; cependant il faut dire au contraire que c'est parce qu'elle est vraie, que la Vie de NSJC ne passera pas, et cela, que les hommes en conservent, ou non, le souvenir, par une « tradition » , notion qui signifie une pratique ou un développement doctrinal quelconques.

C'est parce que sa vie est Vraie, que son Enseignement et ses actes sont vrais, qu'ils sont beaux.

 

Extrait de la théorie de la messe sèche millénaro-occultiste  

(N.D.L.R. N° 6°: L'homme choisirait ? En réalité, seul Dieu dicte la voie au fidèle.)

G. G. écrit :

il il est notre vie, notre passion, notre consolation et, en même temps, notre souffrance puisque, en son nom et pour son respect et sa vénération, nous avons choisi d'être les exclus

 

 

En fait la vérité est diamétralement opposée:  les phases de purgation sont envoyées par Dieu, Les mortifications sont envoyées par Dieu. Elles doivent être humblement acceptées par nous. Nous devons accomplir notre devoir d'état de catholique et obéir!

 

 

 

(N.D.R.L. (N°10°) NSJC ne peut pas être avili à devenir le vicaire de son vicaire!)

Néanmoins G. écrit :

« Notre Seigneur commence sa messe avec le Confiteor. Mais il diffère du nôtre ...etc »

 

 

a) Dans la Messe, le prêtre n'agit pas « in persona Christi » depuis le confiteor jusqu'à «l'ite missa est »,  comme le proclame  ce texte.

b) NSJC ne peut pas être dégradé à remplir le rôle du prêtre aujourd'hui, dans un sens « spirituel »,  c'est-à-dire d'après tout ce que l'on vu ailleurs et ici, auparavant , et qu'on verra ensuite, dans un sens métaphorique. Il ne peut être ramené à un ectoplasme créé par l'imagination contrefaisant la dévotion, ou même sollicitée par un bon sentiment, mais hélas enfantant une chimère.

c) Il est fort étrange d'imaginer NSJC récitant par exemple le confiteor; le souci de prolonger de manière logique la métaphore d'origine, en une allégorie systématique , ne peut justifier cela.

 

N.D.R.L. (N°11) le Bon larron n'a jamais été l'archétype fondateur du participant humain à  l'Unique Victime Divine qu'est NSJC !.

Pourtant G. écrit :

 

« OFFERTOIRE Il s'offre Lui-même à son Père Céleste. Cependant, pour nous rappeler qu'Il ne s'offre pas seul mais en union avec nous, Il unit à son offrande l'âme du larron, à sa droite. »

 

 

a) Cela est faux : cf. par exemple Chaîne d'or, Saint Chrysostome St Luc, ch 23, 38 45 :

 

« Quel spectacle admirable de voir le Sauveur au milieu de ces deux larrons, pesant avec la balance de la justice la foi et l’incrédulité. Le démon avait chassé Adam du paradis, Jésus-Christ introduit un voleur dans le ciel avant tous les hommes, avant les Apôtres eux-mêmes, une simple parole et la foi seule lui ont ouvert les portes du paradis, afin que personne ne désespère d’obtenir la même grâce après ses égarements. Et voyez avec quelle promptitude s’opère ce changement, il passe de la croix dans les cieux, d’un supplice infâme dans le paradis, pour vous apprendre que c’est ici l’oeuvre de la miséricorde de Dieu plutôt que l’effet des bons sentiments de ce grand coupable » Le Bon larron a été sauvé par l'Unique Victime, bien entendu.

b) L'origine historique étant fausse, l'interprétation de caractère théologique qui prétend en être tirée ,ne peut donc qu'être fausse.

 

 

  ( N.D.R.L. N° 17 - Ainsi prend corps l'illusion de la « nécessité absolue » d'une « messe » consacrant (SIC) des élus auto-proclamés !)

 

En effet,

G. écrit :

« et, pourtant, le sacrifice du Calvaire doit se perpétuer pour assurer aux âmes les grâces qui leur sont nécessaires

 

 

« La messe sèche a fait de nous une matière valide pour la consécration; et cette consécration, c'est le Christ Lui-même qui l'a faite. »

 

 

« Vous, vous serez le pain et le vin dont j'ai besoin pour perpétuer mon sacrifice; vous, par vos vies que j'immolerai chaque jour à la gloire de mon nom et pour le salut de vos frères, vous serez les victimes dont j'ai besoin; vous, vous dont j'ai pris un soin jaloux depuis tant d'années, je ne vous permet plus de vivre comme les gens de ce monde, car vous êtes venus en ce monde pour me servir, en ces temps d'apostasie, de matière où, Moi, Jésus, Roi du Ciel et de la terre, je pourrai opérer le grand miracle de la transsubstantiation. Vous êtes mon corps , vous êtes mon sang livrés pour le salut de vos frères. » (SIC)

 

 

a) A cet stade du texte, il n'est nul besoin de s'interroger. Le raisonnement se conclut: la messe est perpétuelle dans la nature de Dieu, la Chute est divine, Dieu lui-même doit retrousser ses manches et faire le ménage lui-même. « Dieu » soit loué (?) Te Deum, cri de ralliement catharre: il peut transmuter quelques élus qui se sont choisis de s'exclure à l'instar de Néo-esséniens à « Quémouranbec » (Jeu de mot Qmran-Québec) et permettre à Dieu de trouver une « matière » valide du sacrement de la Messe.

 

b) Et comment concilier le fait que la Messe catholique est l'oblation objective (genre) et l'immolation (une espèce du genre, St Thomas) objective aussi du côté de l'humanité par l'actualisation réelle de l'immolation qui a eu lieu une fois pour toute sur le Calvaire, avec l'objet symbolique dans son sens, d'une messe « séche » et l'objet imaginaire dans sa « réalité » de cette allégorie d'une messe du calvaire dont les finalités paraissent plus que surprenantes?  

 

c) Cette « messe » aussi atypique que celle, du genre optimiste elle, de Teilhard, « la messe sur le monde » en réalité ne peut pas être « spirituelle » au sens catholique du côté de Dieu nous l'avons vu, et non plus du côté du fidèle, car elle n'est que l'expression d'un pur travail psychologique, sur un Donné dogmatique qui s'avère en fait totalement étranger à cette religiosité.

 

 

  

N.D.L.R.  (N° 9°) Le Sacrifice de la Croix n'a pas lieu dans le devenir humain !

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Pourtant,

G. écrit :

« que nous adoptions une attitude mentale juste à l'égard de la messe sèche et que nous nous rappelions ce fait important: que le sacrifice de la Croix n'est pas un événement qui a eu lieu mais un événement qui est éternellement présent. « 

 

 

a) Cela est faux: « Le sacrifice céleste dont l’Ecriture et les Pères ont tant parlés, n’est que la prolongation du sacrifice unique de la croix, la permanence du Christ dans son état de victime agréée et acceptée par Dieu. Et pour mieux préciser sa pensée, l’auteur précise que le sacrifice céleste ne saurait être entendu dans le sens actif (pro actione sacrificiali) mais dans le sens passif (pro sacrificata) ».(M.l'abbé Robinne)

b) L'on croit comprendre dans ces lignes que le Sacrifice ne serait plus renouvelé comme au temps de l'Eglise catholique, qui aurait subi aujourd'hui le sort de la Synagogue déchue il y a deux mille ans. Ce Sacrifice serait devenu aujourd'hui éternel dans le ciel et sur la terre. Cela signifierait que la divinité est jointe au devenir ! Et donc une confusion pourrait s'opérer entre « sa divinité » et l'humanité du Fidèle Elu qui serait susceptible de divinisation de plein droit. Mais dans cas nous ne sommes plus dans le Catholicisme, le Christianisme, le monothéisme (qui affirme une « révélation ») nous sommes dans un panthéisme naturaliste, sans révélation autre qu'allégorique.

Est-ce bien cela qui est l'intention de l'auteur ?

 

 

 

  1. NDLR  ( N° 15 ) Elle ose alléguer qu'aujourd'hui, le pécheur serait plus fort que Dieu, de telle sorte que ce dernier devrait mendier la transsubstantiation à quelques justes, en vue de pallier la défaillance de son pauvre Christ !

 

En effet,

G. écrit:

« Ne pouvant plus souffrir dans sa nature humaine, Jésus actualise son sacrifice perpétuel en souffrant dans notre nature à nous; c'est là un des grands mystère du Corps Mystique de l'Église. Il veut que nous lui livrions notre corps et notre sang de façon tellement définitive qu'Il puisse, comme s'il s'agissait de son propre corps,
s'offrir à nouveau à son Père
.

A la messe sèche, en nous unissant à ce sacrifice éternellement présent devant la face du Père, en devenant par la mortification, la prière, renoncement et une vie d'union parfaite avec le Christ, un pain et un vin dignes de l'autel, eh! bien, de façon mystique mais réelle, nous permettons au Christ de se transsubstantier dans notre nature humaine et nous devenons des autres Christ. »

 

 

a) le R.P. de La Taille rappelle en substance que : « Deux éléments composent le sacrifice unique offert par le Christ : L’immolation de la victime offerte sur la Croix; L’oblation de cette même victime à la Cène. Or ce n’est pas sur la Croix que le Christ a dit : " hoc facite in meam commemorationem ". Ce que la Messe renouvelle ce n’est donc pas l’immolation sanglante de la victime sur la croix, mais l’oblation rituelle de la victime, telle que le Christ la fit à la Cène ».  Ceci est à comprendre du côté du christ, et non pas du côté de l'homme (comme se place le Concile de Trente) . Or G. invite le fidèle à s'immoler avec le Christ exsangue, ou à la place du Christ, puisque il y aurait sacrifice continuel selon la temporalité humaine...

b) Nous avons dit plus haut, que la substance de l'âme humaine interdisait d'imaginer une transsubstantiation en un nouveau Christ de substitution, un simili-Christ, un Christ de synthèse, de composition, toujours utile. Faudrait il en venir à de tels expédients pour réparer les carences de cette Rédemption qui aurait tourné court à tel point que Dieu, fou de rage, « aurait tourné le dos à l'humanité ».  

  1. l'on est conduit à constater une déviation déplorable dans un anthropomorphisme grossier. Non seulement le Jugement, le Juge, la Loi le Sacrifice ne doivent pas être compris par l'unique référence aux notions naturelles parallèles, qui les déformeraient totalement. Mais ici G. affirme une conception d'un rigorisme qui paraît procéder d'une conception puérile de la divinité dans l'histoire des religions. Dans les religions primitives telles que le talmudisme et l'islam, ou les fondamentalismes protestants, la communication et donc la nature de Dieu par ricochet s'identifient à l'assujettissement légaliste à la loi, au juge, à la sanction, et dans le degré au-dessus dans le moralisme du devoir.

L'on est donc loin de l'Enseignement de notre mère la Sainte Eglise qui transcende ces notions, tout en les en les maintenant cependant, grâce à la Charité ontologique et une vie contemplative qui n'est pas l'imaginaire.  

 

  

N.D.L.R. (N° 19). L' "élu" se prétend en droit de demander désormais à Dieu de se Transsubstantier , lui-même, dans sa créature enfin consciente ! (SIC) !

 

De fait, G. écrit:

« transsubstantiez-vous en moi afin que je meure à ce monde pour vous laissez vivre. Peu importe que les apparences demeurent les mêmes; peu importe, qu'à l'instar du pain et du vin, je semble être le même aux pauvres yeux humains. Mon état de vie, mes occupations journalières ne sont que les apparences de ma vie, mais la substance de ma vie, mon âme, mon intelligence, mon cœur, transsubstantiez-les de sorte qu'en moi tous puissent connaître que c'est vous, l'unique amour de ma vie, qui vivez. »

 

 

L'affirmation la plus extravagante est formulée. Il ne s'agit même plus que l'élu soit transsubstantié au Christ, chose impossible, Dieu doit réciproquement, - ce qui est logique dans l'inversion ontologique face à laquelle on semble être en présence, - se prêter à la même opération. Répétons que si cela est une chose radicalement délirante au regard du catholicisme, en revanche elle est très cohérente, et logique dans la Contre-Eglise, si tel était le cas. Nous connaissons amplement et sous tous les détails cette prétention dans la secte babélienne occupant l'Eglise. Nous connaissons ses fondements philosophiques, de fausse théologie, et de mysticisme illuministe. Ici en l'espèce, la question semble devoir être ouverte. Car la créature, renversant les rôles, donne l'impression d'enseigner son propre «  créateur ».

 

 

  Conclusion :  

 

 

N.D.L.R. (N° 21) Cette méditation intrinsèquement blasphématoire ne constitue radicalement pas un acte de piété, car aucune dévotion privée ne pousse aussi loin l'audace de s'affranchir des principes minimum de l'orthodoxie catholique!

 

 

G. écrit :

« Il a posé la dernière pierre au Temple; mais à nous d'y habiter maintenant. Il a fait les semailles; à nous de faire la récolte.( ...)Il a semé le blé à pleine main; à nous de l'engranger. Il a terminé le Supplice du Calvaire; il nous faut parachever Sa Messe. »

 

 

 

 

a) ces métaphores sacrifient au lyrisme, contrairement aux Paraboles; elles contredisent l'Enseignement de NSJC: c'est Dieu qui récolte et moissonne, C'est NSJC qui est l'unique victime. DIEU nous demande d'entrer dans un mouvement Trinitaire où les Trois Personnes prennent possession de nous, dans un mouvement humain dont la première phase est le don fait par le pécheur et surtout pas le faux don de la fausse victime fausse « élue »! La seconde phase est ensuite cette prise de possession Trinitaire, et la troisième est l'apostolat qui se fait au près de celui qui est à côté de nous physiquement ou numériquement. C'est tout le contraire de ce qui est écrit ci-dessus.

 

b) Tout acte de piété, toute prière composée, tout rite fabriqué au titre de l'inspiration privée, de la vision, d'une gratification exceptionnelle, doivent servir l' Eglise. Ces initiatives de dévotions privées et personnelles sont inéluctablement astreintes à attester la profession de foi intelligible et claire en la réalité objective enseignée déjà discursivement par l'Eglise. Sur l'argent du dogme, elles peuvent, par une exception, revêtir l'or de l'attestation de la certitude catholique, en ce Dieu qui s'est Incarné et dont la transcendance est sans cesse contestée au nom d'un sentimentalisme et d'un orgueil, d'une gourmandise, d'une désobéissance intérieures.

 

c) La poésie doit être théologique. Voir celle de Saint Jean de la Croix, qui est docteur de l'Eglise en enseignant que la Foi catholique est d'essence « mystique » au sens réaliste et objectif et transcendant tout à la fois. Elle n'est qu'une variation dans l'expression, dans la forme par les images utilisées le rythme, l'atmosphère créée. Mais son sens doit être obligatoirement vrai théologiquement, c'est à dire que son sens est le même que celui que nous tentons exprimer, à l'instant sous notre plume, et qui ne revêt rien de poétique ou romantique.

Or ce texte relatif à une messe « sèche » exprime une conception inacceptable pour l' Eglise Catholique. Elle vante les mérites d'un rite sentimental, et intellectualisé à la fois, qui inexorablement annihile l' essence même de l'Eglise catholique.

onclusion

 

 

 

 

(N.D.L.R. N° 22.- Depuis la Pentecôte, une « grâce divine exceptionnelle » ne peut absolument pas métamorphoser l' Eglise)!

 

 

Néanmoins, G. écrit :

 

« Dieu s'est servi de nous, de cet état de privation des sacrements, pour faire resplendir à nouveau la Croix et si un jour la malice de Satan empêchait la messe sèche (des persécutions physiques), alors il faudrait devenir nous-mêmes des croix vivantes (...)

 

 

« Le Verbe Incarné, descendu ici-bas pour célébrer sa messe, parcourt la dernière étape de sa carrière terrestre et retourne au Père Céleste qui L'a lancé dans cette aventure de la rédemption du monde. L'enfant prodigue (SIC) est sur le point de rentrer à la maison du Père. De fait, le Christ n'est-Il pas le Fils Prodigue »

 

 

« Mes frères, nous avons été députés en ce monde en notre qualité d'enfants de Dieu pour reproduire en nous le Saint Sacrifice de la Messe. La messe sèche, avec toutes les grâces extraordinaires qu'elle renferme, nous installe au pied de la Croix et,(...)Dieu nous a confié le blé et la vigne de la vie (un corps et une âme destiné[s] à la gloire éternelle) il faut donc les Lui remettre transsubstantiés, divinisés et spiritualisés. »

 

 

 

a) Il est souvent invoqué une inspiration directe donnée par Dieu, mais non pas seulement 1.- une inspiration privée, qui est :

- soit Catholique, quand elle ne fait que confirmer de manière sensible l'effet surnaturel de l'action de Dieu dans l'âme du catholique,

- soit un dérangement nerveux, une transe, et une prétendue connaissance nouvelle dont la vérité se dispenserait de l'intelligibilité,

mais encore 2.- une inspiration privée qui est liée très vite à une dimension collective de nature sectaire..... Cette secte peut être très grande, (la secte de Roncalli) ou au contraire être minuscule (« les tricoteuses »...) ou très individuelle (le gentil Léon XIV...). Roncalli a fait un coup d'Etat sur l'Eglise en invoquant une pseudo effusion du Saint-Esprit, une nouvelle pentecôte qui était en réalité luciférienne. « nous sommes députés pour reproduire en nous... »!

 

b) une secte miniature peut édicter une « lex orandi » qui est inhérente à « une lex credendi »

une nouvelle religion est inventée, et un nouveau Dieu est imaginé. La messe sèche a toute les apparences d'être cela, en procédant à un mixture de certains éléments de l'Ancien Testament prophétiques, normatifs, d'autres éléments du talmudisme et de son interprétation, de son obsession des prescriptions morales et légalistes, d'autres éléments issus du mysticisme païen et romantique, et encore d'autres éléments procédant de l'individualisme narcissique de l'époque postérieur à 68, etc., etc....

  

c) pour conclure relisez donc vous-même:  

« alors que le Grand Prêtre descend, Il était seul; maintenant, nous sommes avec Lui; sur la croix, Il a souffert dans son corps physique; maintenant, c'est en son corps mystique qu'Il pâtit. Sur la Croix, il n'y avait qu'une unique Hostie; à la messe sèche, nous sommes les petites hosties et Lui, la Grande Hostie qui subit son martyre en nous. Sur la Croix, c'était Lui le Pain et le Vin; à la messe sèche, nous sommes la matière valide sur laquelle le Grand Prêtre Éternel prononce les mystérieuses paroles de sa consécration.

Voilà le sens véritable de la messe sèche; par elle, le Christ est encore pendu à la Croix,
redisant son Confiteor avec nous, nous pardonnant à nouveau, nous recommandant encore à Marie, ayant toujours soif de nous, nous attirant sans cesse au Père, car, tant que le péché hantera la terre, toujours la croix restera dressée! les degrés de son autel-croix, ne portant plus que le calice asséché de son Corps sacré et exsangue

 

Notre-Seigneur destinent les sarments morts de Sa Vigne au feu éternel. Alors, prions pour que les égarés aillent se confesser!

 

 

13 mars 2010. et 26 juin 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 12:57

 

DEUXIEME PARTIE

 

UNE FOURBE IDEOLOGIE JURIDICO-THEOLOGIQUE:

 

outil d'une machination parodiant la sainteté. 

 

 

Il faut priver les fidèles de tout sacrement, donc il ne faut plus de prêtres !

 

 

1.- "(mon) explication théologique  rend compte avec clarté de la véritable nature (comprendre  la  nature UNIQUISSIME de la crise),  en respectant les données  de la doctrine catholique  (SIC!)" (diacre VM Zins, ibid.) 

 

 

 

 

  Il écrit encore:

  A cela, l'analyse théologique répond qu'aucun argument ne tient contre " les faits",

que les hérésies publiques sont indéniables, les actes idolâtriques de J.P. II en Afrique et en Inde notoires, la nouvelle religion pan-syncrétiste et synarchique, ou Panthéon de toutes les fausses religions, manifeste ; que la doctrine catholique traite clairement et explicitement du cas où un Pape ou quelqu'un en usurpant le titre tomberait publiquement dans l'hérésie, ainsi que de la perte de toute fonction et juridiction en même temps que de l'appartenance à l'Eglise pour toute hérésie publique ;enfin que, si l'on arrivait au point qu'il n'y ait plus de solution humaine, il faudrait "attendre une solution divine qui nous dépasse ou la fin du monde", et "nullement employer des moyens illégitimes et donc immoraux sous prétexte d'arriver à tout prix à une solution" à court terme
(cf. S.T.P. n° 7 p. 33 ; et S.T.P. n° 2,3,9 et 10).

 

Quelques objections:

 

1)  Toute la prestidigitation de ce sophisme tient donc dans ces fameux "faits". Or ces faits sont ne sont pas en soi et matériellement,  "uniques" parmi les faits uniques" comme il le prétend. Jamais les occupants officiels ne déclarent apostasier, ou renier officiellement la Foi de l'Eglise. Bien au contraire, ils prétendent lui conférer une nouvelle profondeur,  en renouveler sa démonstration aux yeux des contemporains, et retremper sa légitimité dans une 

théologie et une pastorale t toujours plus authentiques...

 

2 Aux yeux de la quasi-totalité des catholiques, et de pratiquement de tous les non-catholiques, les affirmations, bien que réellement anti chrétiennes, des Sectaires officiels ne sont cependant ni publiques, ni notoires, ni manifestes.,   

 

3)  Au coeur de cette qualification captieusement radicale de "Grande Apostasie" qui remplirait toutes les conditions nécessaires, alors que seule l'Eglise peut le dire et non un idéologue savant ,   il confond l'analyse historique des événements avec la qualification canonique et dogmatique de ces faits. Or il n'est pas injurieux d'observer que procéder à ce genre de  qualification ne relève pas des compétences d'un diacre marginalisé, démuni de toute autorité intellectuelle particulière, dépourvu de toute envergure morale  et de tout charisme spirituel.

 

4)  La pseudo-explication du diacre Zins viole au contraire toutes les données de la doctrine catholique. qui interdit justement au  modeste "fidèle" qu'il semble encore être, de  concevoir de tels diagnostics!

 

5)  Si la  notion de "fin des temps" remonte au jour de la naissance de l'Eglise comme il le rappelle, alors cette notion est étrangère à l'utilisation millénariste qu'il en fait suprepticement.

 

6) La notion des " fin des temps" ,  n'autorise pas en outre à juger que l'ontologie du Corps mystique puisse être altérée, ne serait-ce qu' une seconde, avant  le jour de la Parousie.

 

7) Aucun fidèle ne peut s'arroger le droit d'attendre une "solution  divine" participant du merveilleux superstitieux, et encore moins la folle attente de "la fin du monde" comme il le proclame. Ce qui est plus qu'illégitime et immoral, car cela procède du blasphème et du sacrilège.

 

  

 

2.- En théorie, la fin du monde n'entrainerait que la fin des chefs et des armes de l'Eglise:

 

 

 

 

a) De plus, la fin du monde est présentée sous l'euphémisme séducteur « des temps de la Fin». Paraissant résulter d'une décision tirée de la Volonté Suprême de Dieu, dont le secret aurait aurait pu être de manière incompréhensible, - mais  « le fait serait là » - , percé par quelques privilégiés, elle comporterait donc un motif et une cause, par définition, et par nature, incontestables. De même , par sa nature et par sa définition, la fin du monde serait incontestable dans tous les effets qu'elle est censée induire.

 

Sans doute il faut concéder que sous un aspect fallacieusement « rationnel », cette « fin du monde » ne serait que la sanction divine provoquée par « la Grande Apostasie ». Mais l' illusion concordiste qui est inhérente à cette assertion fantasque ne doit pas occulter tout ce qu'elle doit, via le canal gnostique récurrent, à la littérature apocalyptique juive , gnostique et orthodoxe dans le texte du N.T. En effet, la rébellion générale de l'humanité du 20ième siècle, toute réelle qu'elle est, se trouve ici mise en scène notamment par une prétendue constatation théologique d'une Apostasie Ultime générale. Et cette « Grande Apostasie"    remplirait de surcroît toutes les conditions de constatations exigées par la réglementation disciplinaire d'une Eglise qui continuerait de vivre dans un temps ordinaire, à l'abri d'un Roi catholique, et d'une société de Chrétienté. De telle sorte que par une espèce de raisonnement en cercle, on ne sait plus où est la cause et où est l'effet entre les deux événements, et elle semble être devenue l'effet nécessaire de la Fin du monde;, Au premier rang de ceux-ci, elle détruit donc la licéité de la totalité du clergé.

 

b) Dès lors le cataclysme ontologique que produit la fin du monde dans l'existence et la condition matérielle et humaine du Cosmos, ne peut pas manquer pas de susciter un cataclysme également ontologique sur l'Eglise. Cependant, les sectaires sont confrontés à diverses réalités de la Révélation: l' Eglise est indéfectible, le Prince du Monde ne peut pas prévaloir sur l'Eglise, Dieu reste Charité, et veut, et doit, partager sa vie avec Ses Enfants,etc....Que les sectaires le veuillent ou non.

 Aussi, sont ils contraints de ne pas nier le principe théorique de la pérennité de l'Episcopat en son caractère sacramentel, (l Ordre), de la Sainte Messe et des autres sacrements valides. Ils doivent respecter le raisonnement théologique orthodoxe enraciné dans la Révélation. Mais tout cela sera conservé comme simple convention de pure forme. Dans l'exposé de ce qu'il faut qualifier de délire, et non pas d'idéologie, - qui, elle, respecte les principes de la cohérence du raisonnement et des déductions à l'intérieur d'un ordre de la connaissance, - ils ne contesteront pas de front cette contrainte inexorable qui pèse malheureusement pour faire triompher leur manipulation sectaire.

Ils professeront que un évêque, un prêtre, un sacrement, peut être valide aujourd'hui.

 

c) Voici deux extraits de la théorie de la messe sèche millénaro-gnostique,  fruit  exemplaire de la secte zinsienne 

  

(N.D.L.R. N°3°) Le Sacerdoce est décrété  ( ni plus ni moins) )   aboli par Dieu ! - rien de nouveau sous le soleil des sectes - )

G. écrit :

 

elle ne trouve plus de mains légitimement consacrées qui veulent bien servir à Jésus pour perpétuer son sacrifice. »

 

le catéchisme enseigne que :

.................................................................

 

en conséquence ceci forme une assertion gratuite , qui dépend d'une interprétation fantasque de l'indéfectibilité de l'Eglise, qui serait déjà entrée dans l'Apocalypse, dont l'heure appartient pourtant à Dieu seul.

 

 

 

 

N.D.L.R. (N°5) La « grâce divine » se serait réservée des modes de transmissions confidentiels, élitistes, et non révélés par l'Eglise!) 

G. écrit:

Dieu ne nous a pas abandonnés; la grâce divine qui nous fait vivre, ne nous vient plus de la réception des sacrements mais par un canal tout à fait extraordinaire.

(….) qu'avant nous, Dieu a donné la vie surnaturelle, sans passer par les sacrements visibles; pensons au Japon, à nos frères de cette contrée si éloignée, qui ont vécu et gardé la foi pendant 350 ans …............Nous n'inventons rien quand nous disons que nous communions à la vie divine par un canal invisible extraordinaire

 

 

 

Or le catéchisme enseigne que

..;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;

 

 

a) ici, la Grâce sanctifiante est confondue avec la Grâce actuelle, sous le terme « divine », voilà un flou dans les définitions scientifiques de la Révélation qui risquerait de qualifier le raisonnement de typiquement moderniste.

b) Mais cela permet d'alléguer que la Grâce sanctifiante pourrait être déconnectée des sacrements catholiques.

c) Ensuite le mode de transmission de Cette Grâce divine est lui même confondu avec le mode de transmission de la Grâce actuelle dont ont bénéficié, dans le cadre de l'Eglise Catholique, les fameux Japonais durant les trois siècles; ce qui est une assimilation totalement fausse avec le cas qui nous occupe ici dans ce texte de la messe sèche.

  1. d) alors est allégué qu'il existerait, de droit ontologiquement, un mode de transmission en direct, à l'intention de certaines personnes, qui donne la vie « surnaturelle » en court-circuitant , - c'est à dire sans le nier directement ce qui serait aventureux, les modernistes sont des modèles à ce sujet - l'Enseignement incarné de NSJC dans son Corps mystique notre mère la Sainte Eglise.

e) puis, le sacrement catholique est précisé comme étant « visible », Un sacrement catholique souffre t 'il une distinction dans sa définition? Voilà qui est fort surprenant...

f) Mais enfin on aboutit à la qualification de ce mode de transmission ou lon voulait en venir. Et là par ellipse, par référence au sacrement visible, le lecteur ou le participant sera conduit à penser qu'il existe un sacrement invisible!

Il faut donc suivre pas à pas le raisonnement pour comprendre comment un telle assertion peut être présentée comme un élan de ferveur, dont l'audace pourrait faire l'économique du b.a.ba du dogme de l'Eglise

 

 

 

 

3)  En pratique, elle entrainerait cependant la fin de l'Eglise militante. 

 

 

 

 

a) Cependant, de cette affirmation habile, imposée par cette servitude d'afficher une apparence catholique, ils vont retirer une double force stratégique. En premier lieu, ils vont s'enorgueillir du fait qu'ils respectent la doctrine de l'Eglise, alors qu'il vont la vider totalement de tout effet et la réduire à une hypothèse théorique, ou un cas d'école, sans plus aucun intérêt réel. En second lieu, en marquant donc bien ce respect doctrinal factice de l'essence de « l'ordre  sacramentel», simultanément, ils font faire ressortir aussitôt l'aspect simplement pratique, matériel, et conjoncturel, du fait que, compte-tenu de l'absence d'autorité de mission et de juridiction, aucun prêtre et aucun sacrements ne serait plus accessible en réalité aujourd'hui, depuis les années 1970.

 

Ils vont ainsi, en s'appuyant sur les soi-disant absolues impossibilités matérielles, locales, morales, etc....de recevoir les sacrements, montrer que leur position n'est motivée par une situation de fait qu'il subissent : le clergé serait universellement apostat.

 

Il faut encore noter, en incidente, qu'un argument de type administratif quoique respectant les principes généraux du droit comme toute réglementation est invoqué au sein même d'un raisonnement discursif de théologie, ce qui montre encore une fois la nullité de principe de leur position. A savoir : une interprétation délirante du droit canon est convoquée sans vergogne par les sectaires pour faire pièce aux ordres directs, en la matière, de Notre Seigneur lui-même, éclairés par la Tradition et par le  Magistère.

 

 

b) En foi de quoi, l'absence de pape, d'évêques, de prêtres, d'Ordre, de Messe, de sacrements,

ne seraient que des faits, ces faits seraient subis par le jeu morbide d'une réglementation hors-sujet. Mais cette privation de fait, recèle une conséquence d'un prix inestimable, elle comporte comme avantage fondamental d'évacuer dans les faits précisément la vie surnaturelle de l' Eglise, dans sa réalité concrète et ses conditions de survie, et donc sa vie extérieure et son existence même dans la société.

 

 

c) Cependant  se lèvent aussitôt "les nouveaux  saints des derniers jours " dont l'outrecuidance surmonte toutes les limites. Voici deux autres extraits de la théorie de la  "messe sèche" millénaro-gnostique,  fruit  exemplaire de la secte zinsienne 

 

 

(N.D.L.R. N° 8 : Il est allégué que pourraient s'unir,  -  donc en mélangeant leur nature et en séparant leur personne, -le Fils de Dieu, et certains fidèles!)

 

G. écrit :

 

Il contemple et aime tous ceux qui s'y unissent. En nous unissant à Jésus au Calvaire, nous perdons, en un certain sens, notre individualité propre; nous unissons notre intelligence, volonté, cœur, âme, corps et sang si intimement au Christ, que le Père Céleste ne nous voit pas tant nous, avec nos imperfections, mais bien plutôt Il nous voit en Lui, son Fils bien-aimé en qui Il se complaît.

 

 

 

Alors que le Catéchisme nous enseigne que :

 

.....................................................

 

 

 

a) Cette affirmation est fausse.

b) Elle ne peut pas recouvrer une part de vérité « pieuse » , au motif d'un acte d'humilité, qui est de l'ordre du caractère, qui ne peut pas aboutir à cet effet substantiel et ontologique.

c) Considérons  l'avis du R.P. de La Taille: « Dans la Messe, pas plus qu'au ciel, le Christ ne réitère son oblation, le Christ n'a jamais fait qu'une oblation, celle de la Croix. Il demeure sur l'autel comme au Ciel, « sacrifice passif » [car le Fils de Dieu, est hors du temps, il est dans l'éternité, c'est le «sacrifice céleste » honteusement falsifié depuis par ratzinger]

« l'oblation active n'est faite que par l'Eglise, par le prêtre son chargé d'affaires. Autrement dit, un nouveau sacrifice est offert , parce que , à l'égard de l'éternelle Victime [hors du temps, et du devenir humain], nous avons des offrants nouveaux. [lesquels sont dans la durée humaine] Et cette oblation des offrants de la terre procède du Christ virtuellement, en tant qu'il leur communique la force de produire devant Dieu le sang et le corps du Christ. » Or ce c'est sous ce rapport, que la Messe est une immolation actuelle et présente de NSJC, pour les offrants d'aujourd'hui, comme l'affirme le Concile de Trente.

 

 

 

 

 

(N.D.R.L. N°12.-  Un fidèle, par  Le truchement d'un canal extraordinaire, prétend  maintenant remplacer le Christ !)

 

G. écrit:

 

"(...) devenue un drame éternel, ce qu'elle aurait été: « il unissait à son offrande sur la patène de la croix, la première petite hostie à être offerte à la messe: un larron repentant, un tison tiré de l'enfer, un être misérable, broyé au moulin de la souffrance et fait pain pour l'Eucharistie. Entre ciel et terre, avec la Victime Sainte et sans tâche, s'élevait la première âme expiatrice, la première hostie humaine sanctifiée et trouvant grâce aux yeux du Père Éternel, en s'associant à la Sainte Hostie qu'est Jésus Crucifié.
Par ce geste, Jésus marquait l'histoire de la vie humaine: Il lui donnait son sens réel: nous sommes venus en ce monde pour devenir des hosties vivantes;
nous ne sommes pas des spectateurs passifs mais nous co-offrons notre messe avec le Christ. Dans ce drame éternel, il y a une grande croix devant nous sur laquelle est étendue la grande hostie, le Christ. Tout autour de la montagne du Calvaire, sont rangées nos propres petites croix sur lesquelles, nous, les petites hosties, allons être offertes. Quand le Christ s'achemine vers sa croix à Lui, nous, nous montons sur nos petites croix à nous et nous nous offrons, en union avec Lui, comme une oblation toute pure au Père Céleste. »

 

A ce sujet, le Catéchisme enseigne que

 

......................................

 

 

a) Elle insiste clairement plus loin « Comment notre sacrifice s'identifiera-t-il à celui du Christ? » comme pour ôter tout doute sur l'absence d'équivoque dans son affirmation.

Le raisonnement progressant, la pensée se clarifie logiquement.

 

b) Donc par suite d'une situation unique, celle d'aujourd'hui, Dieu, NSJC, l'Eglise, Sa Liturgie, connaîtraient , - ou plutôt certains en prendraient « conscience », - une Chute unique, une « kénôse » La Mort de NSJC aurait été cet événement où :« il unissait à son offrande sur la patène de la croix, la première petite hostie à être offerte à la messe: un larron repentant, un tison tiré de l'enfer, un être misérable, broyé au moulin de la souffrance et fait pain pour l'Eucharistie. Entre ciel et terre, avec la Victime Sainte et sans tâche, s'élevait la première âme expiatrice, la première hostie humaine sanctifiée et trouvant grâce aux yeux du Père Éternel, en s'associant à la Sainte Hostie qu'est Jésus Crucifié.
Par ce geste, Jésus marquait l'histoire de la vie humaine: Il lui donnait son sens réel: nous sommes venus en ce monde pour devenir des hosties vivantes;
nous ne sommes pas des spectateurs passifs mais nous co-offrons notre messe avec le Christ. Dans ce drame éternel, il y a une grande croix devant nous sur laquelle est étendue la grande hostie, le Christ. Tout autour de la montagne du Calvaire, sont rangées nos propres petites croix sur lesquelles, nous, les petites hosties, allons être offertes. Quand le Christ s'achemine vers sa croix à Lui, nous, nous montons sur nos petites croix à nous et nous nous offrons, en union avec Lui, comme une oblation toute pure au Père Céleste. »

 

Ce qui avait aurait été dès l'origine mais que les catholiques d'avant l'Apocalypse - « révélation à tous d'une « vraie « foi  d'entre les vraies» - auraient méconnu, à cause d'une chute originelle irrémédiable, ! Cependant, grâce à cette Chute, enfin révélée aux « purs » catholiques, ceux-ci en récompense pourraient être associés, confondus, mélangés, co-offerts à Notre Père, pour le « salut » de leurs frères.

 

c) « le fidèle qui vivrait de la grâce par un canal extraordinaire» serait donc identifié non par participation-absorption qui respecteraient la séparation entre la créature et son Créateur, mais par fusion dans la mort. Or comment le corps l'esprit l'âme d'un homme pourraient-ils être mélangés fusionnés, - puisque le fidèle perd son individualité, son moi -, avec le corps l'esprit et l'âme d'Humanité Sainte de NSJC d'une part et avec Sa Divinité d'autre part ? Puisque l'union entre l'humanité et la divinité de NSJC est sans séparation ni confusion ni mélange. Cf. les Conciles de Nicée et Chalcédoine, et le Pape Saint Léon le Grand.

 

 

 

 

4.- Cet événement Unique supprimerait ipso facto, et de plein droit, la juridiction de l' épiscopat:

 

 

a) En effet par le truchement de l'apostasie universelle du clergé elle-même immergée dans la Grande Apostasie des Nations, qui supprimerait ipso facto, de plein droit, la juridiction de l' Episcopat,

Il annihilerait donc l'Autorité Apostolique, aurait pour effet ultime et nécessaire d'anéantir la Note Apostolique de l'Eglise, et par conséquence l'indéfectibilité réelle de l'Eglise telle qu'elle est enseignée par NSJC. Il est à remarquer que cette indéfectibilité est récupérée fallacieusement par ces sectaires , par l'invention d'une pérennité spécieuse au sein d'une arche de noé de foi strictement « spirituelle » comme nous le verrons plus loin . Il n'y aurait donc plus de vie licite de l'Eglise aujourd'hui, rien moins que cela! L'Eglise n'aurait plus le droit de vivre, elle serait hors la loi! Autant dire qu'elle est condamnée à mort par contumace. De par le diktat de quelques esprits ayant perdu tout sens commun, Dieu, parce qu'il serait censé avoir décrété aujourd'hui, « jour de la fin du monde » se serait puni lui-même, et ne serait plus autorisé à faire fonctionner son Corps Surnaturel.

 

b) Là encore on observera, incidemment et comme on vient de dire précédemment, que l'on saute allègrement,  - et  alors qu'ils s'agit de démontrer intellectuellement un diagnostic, une qualification fondamentale car relevant de , et touchant à, la Révélation elle-même (la fin du monde!) du domaine de la théologie fondamentale d'un côté à celui du droit canon de l'autre côté, et qu'on met au jour des liens de causalités afin de parvenir à a  qualification exactement calculée,  en empruntant le domaine du droit.

 

c) Mais bien plus, toujours avec cet esprit faux de « religion du livre » de « religion de l'herméneutique de continuité  » (également si chère à l'imposteur Ratzinger), littérale et livresque, la Révélation ne serait  plus  que la collection indistincte des Lois fondamentales + (NT+AT) décrets de l'Exécutif pontifical (Magistère) et Conciliaire (dogmes) + doctrine (Patristique, et notamment doctrine canonique stoppée en 1958) +t de règlements administratifs (un code) = un talmud écrit; De plus, comme il n'existerait plus d'autorité habilité à développer le Dogme, et parfois interpréter l'application pratique, l'autorité d'interprétation se reporterait tout entière sur la lettre d'une part et l'interprétation de la lettre stoppée en 1958, c'est à dire à une époque antérieure par définition à la fin du monde, qui semble avoir commencée à cette époque. En conséquence les sectaires transposent leur esprit nihiliste originel, doublé de leur esprit littéraliste, et nonobstant leur esprit illuminé dont nous parlerons plus tard, dans un corpus littéral figé dans une situation caduque, et totalement étrangère à la situation millénaire où les sectaires prétendent nous faire entrer.

 

d) Voici une illustration nauséabonde  de cette machination ,  extraite  de la théorie de la  "messe sèche" millénaro-gnostique,  fruit  exemplaire de la secte zinsienne 

 

 

 

N.D.R.L. Numéro 13  - Une circonstance historique fortuite  ne peut en aucun cas fournir l'occasion d'une nouvelle Révélation, car cela signifierait alors que Dieu aurait besoin de l'appui de certains hommes!  

 

Néanmoins, G. écrit :

 

« Aujourd'hui, il nous est donné de devenir une petite hostie, avec le Christ, à la messe sèche. Comment? Laissons nos cœurs se fendre de contrition; avouons que nous sommes responsables, par notre vie si tiède et si relâchée, de la privation de la Sainte Messe qui s'abat sur nous; disons, les larmes aux yeux, en se frappant la poitrine: "Père, pour nous c'est justice; nous ne méritons pas un si grand don; nous en avons abusé, par nos vies qui, loin de vous plaire, vous irritaient et attiraient sur nous les coups de votre colère; mais Lui, Père, Lui, ce Fils Unique en qui vous avez mis toutes vos complaisances, Il ne mérite pas d'être ainsi méprisé et ridiculisé par l'homme, sa cruelle créature; Père, ayez pitié de ce Fils tant aimé et mettez un terme a sa souffrance."

 

 

« Nous devons, avec la grâce de Dieu, accepter d'être hostie jusqu'à la fin des temps car c'est ainsi que nous deviendrons des larrons spirituels, volant, une fois de plus, notre place au Ciel »

 

 

« nous avons besoin de sainteté pour devenir des victimes saintes, innocentes et sans tache »

 

 

a) La Révélation ne serait elle plus close? Ou plutôt nous avons ici la confirmation que la Révélation catholique est annulée, caduque, morte, puisque nous sommes revenus à l'an 27.

b) Dieu aurait-il besoin de sa créature pour sauver le monde ?

c) Notre-Père aurait il besoin de certaines créatures pour lui rappeler ses devoirs de Père envers ce pauvre Fils si maltraité ?

d) ce qui est on ne peu plu révélateur , c'est que cette affirmation scandaleuse qu'il [i]faille sauver le Messie [/i, que le Père sauve son Fils,
-  et bien qu'ici, G. ne craint pas d'énoncer une idée encore bien plus blasphématoire  et immonde, à savoir que le Père est besoin des créatures humaines pour l'aider à sauver ce pauvre Messie déchu, -
ceci est est une idée récurrente et classique des mouvements gnostiques, dont on peut citer maintes références

e) Encore une fois a-t on lu chez les Saints, des prières aussi fausses dans leur contenu théologique ? On a lu chez Marcel Van des hérésies. Mais l'exaltation mystique, les figures poétiques, le lyrisme religieux, autoriseraient-t' ils d'énoncer des erreurs aussi graves?

 

N.B. Au « Sanctus »

G. écrit :

« (LA TSVM)Elle devait se détacher de sa maternité selon la chair pour s'attacher davantage à cette maternité plus noble de l'esprit »

 

 

Dès l'instant où Jésus interpella Marie sous le vocable de "Femme", elle devient, en un certain sens, son épouse (SIC) et elle enfante dans la douleur de la croix son fils premier-né selon l'Esprit: Jean.

 

 

 

 

 

 

5) Quelques ressorts de cette machination de coagulation:

 

 

 

 a) Il exploite le fait que les fidèles ne voient pas les conséquences pratiques  d'affirmatons de principe, fictivement savantes, qu'ils ne réagiront pas et perdront leurs réflexes catholiques, une fois anesthésiés dans les  illusions perfidement distillées.

 

b) En outre, et simulténment l'on remarque qu'il  favorise le leurre du droit canon,  élevant la notion d'ILLICEITE,
à la valeur ontologique première, donc le dogme déterminan théorique et pratique de sa religion ! 

Chacun sait que la notion poldève a été développée voire caricaturée dans la tradition  (au sens d'historique)  talmudique, puis islamique et enfin maçonnique (par le biais du positivisme juridique) d'illicéité.

Cette notion d'illicéité  résorbe en elle toute  la morale. Nul n'ignore de plus que la morale ainsi cantonnée résorbe elle-même en elle toute prière et toute ontologie religieuse!

 
c) Dès lors la machination s'éclaircit : Nous voici donc bien en présence du  second prétexte. Le Droit idolâtré, le Droit Magique, le Droit  Révélé interdira  à Dieu de communiquer Sa  Vie !  Ceci est incroyable pour un catholique, mais cela est  vrai dans cet esprit cathare...

 

d) Et dans sa grande munificence,  le Diacre Zins intervient et évoque , rappelle la "communion spirituelle " qui formera le troisième    prétexte. En réalité il fat ce rappel à titre de pure référence historique de piété; il se garde bien d'établir un lien doctrinal entre entre l'époque où la pratique de cette communion de désir  a été ordonnée de manière pastorale et dans des conditions bien déterminées d'une part et d'autre part le temps présent de la grotesque "fin du monde" qui aurait détruit tous les sacrements. Subtilement il parait suggérer,  avec la dérisoire charité de l'Ultime Prophète Unique en son genre, qu'il y aurait une solution.

 

e) De fait, il prépare les adeptes de sa secte à se soumettre à la dura lex sed lex de la mort pratique de l'Eglise et de ses sacrements. Dès lor,s ces derniers ayant intériorisé cette ignole et suprême imposture du faux contempteur des imposteurs conciliaires, ainsi préparés mentalements, vont admettre que grâce au diacre rédempteur Zins, la prière, le culte, et la doctrine même: tout sera désormais spirituel, purifié, désincarné, catharre, avec le salut in articulo mortis, nouvelle résurgence de la pieuve du consolamntum cathare;  


f) Par exemple, l'appel à l'orgueil des adeptes se constatera dans cet extrait  de la théorie de la  "messe sèche" millénaro-gnostique,  fruit  exemplaire de la secte zinsienne 

  1.  

  2. N.D.L.R. (NUMERO 20) Aux termes de la « Nouvelle révélation » concrétisée dans cette « messe sèche », il est prétendu que la communion sacramentelle était insuffisante pour assurer la communion véritable !

 

En effet, G. ose professer et écrire :

 

« Avons-nous déjà communié? Quelle question direz-vous? Je ne parle pas ici de la réception physique du sacrement, mais je parle de la véritable communion, celle qui s'établit dans l'amour réciproque, amour pour amour, souffrance pour souffrance, larme pour larme; avons-nous déjà échangé avec le Christ une véritable étreinte, qui ne peut exister que si le don mutuel est présent. Je crois que plusieurs d'entre-nous auraient de la difficulté à dire qu'ils ont communié toutes les fois qu'ils se sont approché de la table sainte.(...)

 

 

« La situation de l'Église, aujourd'hui, doit nous amener à une réflexion plus sérieuse, sur le véritable sens de la communion. La communion sacramentelle n'est pas suffisante pour qu'il y ait véritable communion; un peu comme la confession sans contrition n'est pas suffisante pour recevoir une absolution réelle, la communion n'est réelle (peu importe qu'elle soit sacramentelle ou spirituelle) que si l'on se dispose à tout donner au Christ; si nous communions sans être nous-mêmes dans une disposition de victime, nous ne sommes que des parasites du Corps Mystique, car nous ne voulons que prendre sans rien donner »

 

 

a) L'on passera sur le ton, le raisonnement, et l'audace typiquement hyper- modernistes, voire même ratzingériens au fond de cette posture « hier, il y avait le sacrement, etc...; aujourd'hui je vous révèle le (pseudo) authentique sacrement, etc.... » , pour uniquement s'étonner de l'ignorance foncière ainsi mise au jour, et de l'erreur puérile de cette nouvelle révélation: la véritable communion serait affective, sentimentale, doloriste, romantique, exaltée,...

b) En outre la communion n'est pas un don qui puisse émaner d'une créature ici définitivement égarée pour ne s'en tenir qu'aux terme du texte, la communion catholique, ( mais parlons-nous de la même réalité, - est obligatoirement un don.

c) la communion spirituelle n'existe pas dans le contexte catholique, comme nous l'avons dit plus haut. Là encore, à la faveur d'une prétendue mutation de religion d'une part, et d'une conversion personnelle d'autre part, conversion dont le romantisme nihiliste et desespéré semble emprunté à l'époque contemporaine, l'on s'autorise de renier froidement la substance du sacrement catholique, pour ne parler que de cela.

d) Une fois la limite de l' Eglise franchie, le degré d'aveuglement paraît être sans limite. G. écrit  :

« Que d'actions de grâces devons-nous rendre à Dieu de nous avoir privés de la communion sacramentelle, afin de nous enseigner par la communion spirituelle les véritables dispositions de l'âme lorsqu'elle aspire à s'unir de façon intime à son Dieu. Songeons, mes frères, que sans cette grâce nous nous serions probablement tous perdus, (SIC)

 

 

 

 

 

 

 

 


e)Encore un  e Extrait de la théorie de la messe sèche millénaro-gnostique,  fruit  exemplaire de la secte zinsienne 

  

(N.D.L.R. N°3°) Le Sacerdoce est ni plus ni moins décrété aboli par Dieu ! - rien de nouveau sous le soleil des sectes - )

G. écrit :

 

elle ne trouve plus de mains légitimement consacrées qui veulent bien servir à Jésus pour perpétuer son sacrifice. »

 

Ceci forme une assertion gratuite , qui dépend d'une interprétation fantasque de l'indéfectibilité de l'Eglise, qui serait déjà entrée dans l'Apocalypse, dont l'heure appartient pourtant à Dieu seul.

 

 

 

 

N.D.L.R. (N°5) La « grâce divine » se serait réservée des modes de transmissions confidentiels, élitistes, et non révélés par l'Eglise!) 

G. écrit:

Dieu ne nous a pas abandonnés; la grâce divine qui nous fait vivre, ne nous vient plus de la réception des sacrements mais par un canal tout à fait extraordinaire.

(….) qu'avant nous, Dieu a donné la vie surnaturelle, sans passer par les sacrements visibles; pensons au Japon, à nos frères de cette contrée si éloignée, qui ont vécu et gardé la foi pendant 350 ans …............Nous n'inventons rien quand nous disons que nous communions à la vie divine par un canal invisible extraordinaire

 

 

a) ici, la Grâce sanctifiante est confondue avec la Grâce actuelle, sous le terme « divine », voilà un flou dans les définitions scientifiques de la Révélation qui risquerait de qualifier le raisonnement de typiquement moderniste.

b) Mais cela permet d'alléguer que la Grâce sanctifiante pourrait être déconnectée des sacrements catholiques.

c) Ensuite le mode de transmission de Cette Grâce divine est lui même confondu avec le mode de transmission de la Grâce actuelle dont ont bénéficié, dans le cadre de l'Eglise Catholique, les fameux Japonais durant les trois siècles; ce qui est une assimilation totalement fausse avec le cas qui nous occupe ici dans ce texte de la messe sèche.

  1. alors est allégué qu'il existerait, de droit ontologiquement, un mode de transmission en direct, à l'intention de certaines personnes, qui donne la vie « surnaturelle » en court-circuitant , - c'est à dire sans le nier directement ce qui serait aventureux, les modernistes sont des modèles à ce sujet - l'Enseignement incarné de NSJC dans son Corps mystique notre mère la Sainte Eglise.

e) puis, le sacrement catholique est précisé comme étant « visible », Un sacrement catholique souffre t 'il une distinction dans sa définition? Voilà qui est fort surprenant...

f) Mais enfin on aboutit à la qualification de ce mode de transmission ou lon voulait en venir. Et là par ellipse, par référence au sacrement visible, le lecteur ou le participant sera conduit à penser qu'il existe un sacrement invisible!

Il faut donc suivre pas à pas le raisonnement pour comprendre comment un telle assertion peut être présentée comme un élan de ferveur, dont l'audace pourrait faire l'économique du b.a.ba du dogme de l'Eglise.

 

(N.D.L.R. N° 8 : Il est allégué que pourraient s'unir,  -  donc en mélangeant leur nature et en séparant leur personne, -le Fils de Dieu, et certains fidèles!)

G. écrit :

Il contemple et aime tous ceux qui s'y unissent. En nous unissant à Jésus au Calvaire, nous perdons, en un certain sens, notre individualité propre; nous unissons notre intelligence, volonté, cœur, âme, corps et sang si intimement au Christ, que le Père Céleste ne nous voit pas tant nous, avec nos imperfections, mais bien plutôt Il nous voit en Lui, son Fils bien-aimé en qui Il se complaît.

 

 

a) Cette affirmation est fausse.

b) Elle ne peut pas recouvrer une part de vérité « pieuse » , au motif d'un acte d'humilité, qui est de l'ordre du caractère, qui ne peut pas aboutir à cet effet substantiel et ontologique.

c) Considérons  l'avis du R.P. de La Taille: « Dans la Messe, pas plus qu'au ciel, le Christ ne réitère son oblation, le Christ n'a jamais fait qu'une oblation, celle de la Croix. Il demeure sur l'autel comme au Ciel, « sacrifice passif » [car le Fils de Dieu, est hors du temps, il est dans l'éternité, c'est le «sacrifice céleste » honteusement falsifié depuis par ratzinger]

« l'oblation active n'est faite que par l'Eglise, par le prêtre son chargé d'affaires. Autrement dit, un nouveau sacrifice est offert , parce que , à l'égard de l'éternelle Victime [hors du temps, et du devenir humain], nous avons des offrants nouveaux. [lesquels sont dans la durée humaine] Et cette oblation des offrants de la terre procède du Christ virtuellement, en tant qu'il leur communique la force de produire devant Dieu le sang et le corps du Christ. » Or ce c'est sous ce rapport, que la Messe est une immolation actuelle et présente de NSJC, pour les offrants d'aujourd'hui, comme l'affirme le Concile de Trente.

 

 

 

 

 

(N.D.R.L. N°12.-  Un fidèle, par  Le truchement d'un canal extraordinaire, prétend  maintenant remplacer le Christ !)

 

G. écrit:

 

"(...) devenue un drame éternel, ce qu'elle aurait été: « il unissait à son offrande sur la patène de la croix, la première petite hostie à être offerte à la messe: un larron repentant, un tison tiré de l'enfer, un être misérable, broyé au moulin de la souffrance et fait pain pour l'Eucharistie. Entre ciel et terre, avec la Victime Sainte et sans tâche, s'élevait la première âme expiatrice, la première hostie humaine sanctifiée et trouvant grâce aux yeux du Père Éternel, en s'associant à la Sainte Hostie qu'est Jésus Crucifié.
Par ce geste, Jésus marquait l'histoire de la vie humaine: Il lui donnait son sens réel: nous sommes venus en ce monde pour devenir des hosties vivantes;
nous ne sommes pas des spectateurs passifs mais nous co-offrons notre messe avec le Christ. Dans ce drame éternel, il y a une grande croix devant nous sur laquelle est étendue la grande hostie, le Christ. Tout autour de la montagne du Calvaire, sont rangées nos propres petites croix sur lesquelles, nous, les petites hosties, allons être offertes. Quand le Christ s'achemine vers sa croix à Lui, nous, nous montons sur nos petites croix à nous et nous nous offrons, en union avec Lui, comme une oblation toute pure au Père Céleste. »

 

a) Elle insiste clairement plus loin « Comment notre sacrifice s'identifiera-t-il à celui du Christ? » comme pour ôter tout doute sur l'absence d'équivoque dans son affirmation.

Le raisonnement progressant, la pensée se clarifie logiquement.

 

b) Donc par suite d'une situation unique, celle d'aujourd'hui, Dieu, NSJC, l'Eglise, Sa Liturgie, connaîtraient , - ou plutôt certains en prendraient « conscience », - une Chute unique, une « kénôse » La Mort de NSJC aurait été cet événement où :« il unissait à son offrande sur la patène de la croix, la première petite hostie à être offerte à la messe: un larron repentant, un tison tiré de l'enfer, un être misérable, broyé au moulin de la souffrance et fait pain pour l'Eucharistie. Entre ciel et terre, avec la Victime Sainte et sans tâche, s'élevait la première âme expiatrice, la première hostie humaine sanctifiée et trouvant grâce aux yeux du Père Éternel, en s'associant à la Sainte Hostie qu'est Jésus Crucifié.
Par ce geste, Jésus marquait l'histoire de la vie humaine: Il lui donnait son sens réel: nous sommes venus en ce monde pour devenir des hosties vivantes;
nous ne sommes pas des spectateurs passifs mais nous co-offrons notre messe avec le Christ. Dans ce drame éternel, il y a une grande croix devant nous sur laquelle est étendue la grande hostie, le Christ. Tout autour de la montagne du Calvaire, sont rangées nos propres petites croix sur lesquelles, nous, les petites hosties, allons être offertes. Quand le Christ s'achemine vers sa croix à Lui, nous, nous montons sur nos petites croix à nous et nous nous offrons, en union avec Lui, comme une oblation toute pure au Père Céleste. »

 

Ce qui avait aurait été dès l'origine mais que les catholiques d'avant l'Apocalypse - « révélation à tous d'une « vraie « foi  d'entre les vraies» - auraient méconnu, à cause d'une chute originelle irrémédiable, ! Cependant, grâce à cette Chute, enfin révélée aux « purs » catholiques, ceux-ci en récompense pourraient être associés, confondus, mélangés, co-offerts à Notre Père, pour le « salut » de leurs frères.

 

c) « le fidèle qui vivrait de la grâce par un canal extraordinaire» serait donc identifié non par participation-absorption qui respecteraient la séparation entre la créature et son Créateur, mais par fusion dans la mort. Or comment le corps l'esprit l'âme d'un homme pourraient-ils être mélangés fusionnés, - puisque le fidèle perd son individualité, son moi -, avec le corps l'esprit et l'âme d'Humanité Sainte de NSJC d'une part et avec Sa Divinité d'autre part ? Puisque l'union entre l'humanité et la divinité de NSJC est sans séparation ni confusion ni mélange. Cf. les Conciles de Nicée et Chalcédoine, et le Pape Saint Léon le Grand.

 

 

N.D.R.L. Numéro 13  - Une circonstance historique fortuite  ne peut en aucun cas fournir l'occasion d'une nouvelle Révélation, car cela signifierait alors que Dieu aurait besoin de l'appui de certains hommes!  

 

Néanmoins, G. écrit :

 

« Aujourd'hui, il nous est donné de devenir une petite hostie, avec le Christ, à la messe sèche. Comment? Laissons nos cœurs se fendre de contrition; avouons que nous sommes responsables, par notre vie si tiède et si relâchée, de la privation de la Sainte Messe qui s'abat sur nous; disons, les larmes aux yeux, en se frappant la poitrine: "Père, pour nous c'est justice; nous ne méritons pas un si grand don; nous en avons abusé, par nos vies qui, loin de vous plaire, vous irritaient et attiraient sur nous les coups de votre colère; mais Lui, Père, Lui, ce Fils Unique en qui vous avez mis toutes vos complaisances, Il ne mérite pas d'être ainsi méprisé et ridiculisé par l'homme, sa cruelle créature; Père, ayez pitié de ce Fils tant aimé et mettez un terme a sa souffrance."

 

 

« Nous devons, avec la grâce de Dieu, accepter d'être hostie jusqu'à la fin des temps car c'est ainsi que nous deviendrons des larrons spirituels, volant, une fois de plus, notre place au Ciel »

 

 

« nous avons besoin de sainteté pour devenir des victimes saintes, innocentes et sans tache »

 

 

a) La Révélation ne serait elle plus close? Ou plutôt nous avons ici la confirmation que la Révélation catholique est annulée, caduque, morte, puisque nous sommes revenus à l'an 27.

b) Dieu aurait-il besoin de sa créature pour sauver le monde ?

c) Notre-Père aurait il besoin de certaines créatures pour lui rappeler ses devoirs de Père envers ce pauvre Fils si maltraité ?

d) Encore une fois a-t on lu chez les Saints, des prières aussi fausses dans leur contenu théologique ? On a lu chez Marcel Van des hérésies. Mais l'exaltation mystique, les figures poétiques, le lyrisme religieux, autoriseraient-t' ils d'énoncer des erreurs aussi graves?

 

N.B. Au « Sanctus »

G. écrit :

« (LA TSVM)Elle devait se détacher de sa maternité selon la chair pour s'attacher davantage à cette maternité plus noble de l'esprit »

 

 

Dès l'instant où Jésus interpella Marie sous le vocable de "Femme", elle devient, en un certain sens, son épouse (SIC) et elle enfante dans la douleur de la croix son fils premier-né selon l'Esprit: Jean.

 

 

 

 

 

  

  1. N.D.L.R. (NUMERO 20) Aux termes de la « Nouvelle révélation » concrétisée dans cette « messe sèche », il est prétendu que la communion sacramentelle était insuffisante pour assurer la communion véritable !

>

 

En effet, G. ose professer et écrire :

« Avons-nous déjà communié? Quelle question direz-vous? Je ne parle pas ici de la réception physique du sacrement, mais je parle de la véritable communion, celle qui s'établit dans l'amour réciproque, amour pour amour, souffrance pour souffrance, larme pour larme; avons-nous déjà échangé avec le Christ une véritable étreinte, qui ne peut exister que si le don mutuel est présent. Je crois que plusieurs d'entre-nous auraient de la difficulté à dire qu'ils ont communié toutes les fois qu'ils se sont approché de la table sainte.(...)

 

 

« La situation de l'Église, aujourd'hui, doit nous amener à une réflexion plus sérieuse, sur le véritable sens de la communion. La communion sacramentelle n'est pas suffisante pour qu'il y ait véritable communion; un peu comme la confession sans contrition n'est pas suffisante pour recevoir une absolution réelle, la communion n'est réelle (peu importe qu'elle soit sacramentelle ou spirituelle) que si l'on se dispose à tout donner au Christ; si nous communions sans être nous-mêmes dans une disposition de victime, nous ne sommes que des parasites du Corps Mystique, car nous ne voulons que prendre sans rien donner »

 

 

a) L'on passera sur le ton, le raisonnement, et l'audace typiquement hyper- modernistes, voire même ratzingériens au fond de cette posture « hier, il y avait le sacrement, etc...; aujourd'hui je vous révèle le (pseudo) authentique sacrement, etc.... » , pour uniquement s'étonner de l'ignorance foncière ainsi mise au jour, et de l'erreur puérile de cette nouvelle révélation: la véritable communion serait affective, sentimentale, doloriste, romantique, exaltée,...

b) En outre la communion n'est pas un don qui puisse émaner d'une créature ici définitivement égarée pour ne s'en tenir qu'aux terme du texte, la communion catholique, ( mais parlons-nous de la même réalité, - est obligatoirement un don.

c) la communion spirituelle n'existe pas dans le contexte catholique, comme nous l'avons dit plus haut. Là encore, à la faveur d'une prétendue mutation de religion d'une part, et d'une conversion personnelle d'autre part, conversion dont le romantisme nihiliste et desespéré semble emprunté à l'époque contemporaine, l'on s'autorise de renier froidement la substance du sacrement catholique, pour ne parler que de cela.

d) Une fois la limite de l' Eglise franchie, le degré d'aveuglement paraît être sans limite. G. écrit  :

« Que d'actions de grâces devons-nous rendre à Dieu de nous avoir privés de la communion sacramentelle, afin de nous enseigner par la communion spirituelle les véritables dispositions de l'âme lorsqu'elle aspire à s'unir de façon intime à son Dieu. Songeons, mes frères, que sans cette grâce nous nous serions probablement tous perdus, (SIC)

 

 

 

 

 

  1.  

 

 

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