DEUXIEME PARTIE
UNE FOURBE IDEOLOGIE JURIDICO-THEOLOGIQUE:
outil d'une machination parodiant la sainteté.
Il faut priver les fidèles de tout sacrement, donc il ne faut plus de prêtres !
1.- "(mon) explication théologique rend compte avec clarté de la véritable nature (comprendre la nature UNIQUISSIME de la crise), en respectant les données de la doctrine catholique (SIC!)" (diacre VM Zins, ibid.)
Il écrit encore:
A cela, l'analyse théologique répond qu'aucun argument ne tient contre " les faits",
que les hérésies publiques sont indéniables, les actes idolâtriques de J.P. II en Afrique et en Inde notoires, la nouvelle religion pan-syncrétiste et synarchique, ou Panthéon de toutes les fausses religions, manifeste ; que la doctrine catholique traite clairement et explicitement du cas où un Pape ou quelqu'un en usurpant le titre tomberait publiquement dans l'hérésie, ainsi que de la perte de toute fonction et juridiction en même temps que de l'appartenance à l'Eglise pour toute hérésie publique ;enfin que, si l'on arrivait au point qu'il n'y ait plus de solution humaine, il faudrait "attendre une solution divine qui nous dépasse ou la fin du monde", et "nullement employer des moyens illégitimes et donc immoraux sous prétexte d'arriver à tout prix à une solution" à court terme
(cf. S.T.P. n° 7 p. 33 ; et S.T.P. n° 2,3,9 et 10).
Quelques objections:
1) Toute la prestidigitation de ce sophisme tient donc dans ces fameux "faits". Or ces faits sont ne sont pas en soi et matériellement, "uniques" parmi les faits uniques" comme il le prétend. Jamais les occupants officiels ne déclarent apostasier, ou renier officiellement la Foi de l'Eglise. Bien au contraire, ils prétendent lui conférer une nouvelle profondeur, en renouveler sa démonstration aux yeux des contemporains, et retremper sa légitimité dans une
théologie et une pastorale t toujours plus authentiques...
2 Aux yeux de la quasi-totalité des catholiques, et de pratiquement de tous les non-catholiques, les affirmations, bien que réellement anti chrétiennes, des Sectaires officiels ne sont cependant ni publiques, ni notoires, ni manifestes.,
3) Au coeur de cette qualification captieusement radicale de "Grande Apostasie" qui remplirait toutes les conditions nécessaires, alors que seule l'Eglise peut le dire et non un idéologue savant , il confond l'analyse historique des événements avec la qualification canonique et dogmatique de ces faits. Or il n'est pas injurieux d'observer que procéder à ce genre de qualification ne relève pas des compétences d'un diacre marginalisé, démuni de toute autorité intellectuelle particulière, dépourvu de toute envergure morale et de tout charisme spirituel.
4) La pseudo-explication du diacre Zins viole au contraire toutes les données de la doctrine catholique. qui interdit justement au modeste "fidèle" qu'il semble encore être, de concevoir de tels diagnostics!
5) Si la notion de "fin des temps" remonte au jour de la naissance de l'Eglise comme il le rappelle, alors cette notion est étrangère à l'utilisation millénariste qu'il en fait suprepticement.
6) La notion des " fin des temps" , n'autorise pas en outre à juger que l'ontologie du Corps mystique puisse être altérée, ne serait-ce qu' une seconde, avant le jour de la Parousie.
7) Aucun fidèle ne peut s'arroger le droit d'attendre une "solution divine" participant du merveilleux superstitieux, et encore moins la folle attente de "la fin du monde" comme il le proclame. Ce qui est plus qu'illégitime et immoral, car cela procède du blasphème et du sacrilège.
2.- En théorie, la fin du monde n'entrainerait que la fin des chefs et des armes de l'Eglise:
a) De plus, la fin du monde est présentée sous l'euphémisme séducteur « des temps de la Fin». Paraissant résulter d'une décision tirée de la Volonté Suprême de Dieu, dont le secret aurait aurait pu être de manière incompréhensible, - mais « le fait serait là » - , percé par quelques privilégiés, elle comporterait donc un motif et une cause, par définition, et par nature, incontestables. De même , par sa nature et par sa définition, la fin du monde serait incontestable dans tous les effets qu'elle est censée induire.
Sans doute il faut concéder que sous un aspect fallacieusement « rationnel », cette « fin du monde » ne serait que la sanction divine provoquée par « la Grande Apostasie ». Mais l' illusion concordiste qui est inhérente à cette assertion fantasque ne doit pas occulter tout ce qu'elle doit, via le canal gnostique récurrent, à la littérature apocalyptique juive , gnostique et orthodoxe dans le texte du N.T. En effet, la rébellion générale de l'humanité du 20ième siècle, toute réelle qu'elle est, se trouve ici mise en scène notamment par une prétendue constatation théologique d'une Apostasie Ultime générale. Et cette « Grande Apostasie" remplirait de surcroît toutes les conditions de constatations exigées par la réglementation disciplinaire d'une Eglise qui continuerait de vivre dans un temps ordinaire, à l'abri d'un Roi catholique, et d'une société de Chrétienté. De telle sorte que par une espèce de raisonnement en cercle, on ne sait plus où est la cause et où est l'effet entre les deux événements, et elle semble être devenue l'effet nécessaire de la Fin du monde;, Au premier rang de ceux-ci, elle détruit donc la licéité de la totalité du clergé.
b) Dès lors le cataclysme ontologique que produit la fin du monde dans l'existence et la condition matérielle et humaine du Cosmos, ne peut pas manquer pas de susciter un cataclysme également ontologique sur l'Eglise. Cependant, les sectaires sont confrontés à diverses réalités de la Révélation: l' Eglise est indéfectible, le Prince du Monde ne peut pas prévaloir sur l'Eglise, Dieu reste Charité, et veut, et doit, partager sa vie avec Ses Enfants,etc....Que les sectaires le veuillent ou non.
Aussi, sont ils contraints de ne pas nier le principe théorique de la pérennité de l'Episcopat en son caractère sacramentel, (l Ordre), de la Sainte Messe et des autres sacrements valides. Ils doivent respecter le raisonnement théologique orthodoxe enraciné dans la Révélation. Mais tout cela sera conservé comme simple convention de pure forme. Dans l'exposé de ce qu'il faut qualifier de délire, et non pas d'idéologie, - qui, elle, respecte les principes de la cohérence du raisonnement et des déductions à l'intérieur d'un ordre de la connaissance, - ils ne contesteront pas de front cette contrainte inexorable qui pèse malheureusement pour faire triompher leur manipulation sectaire.
Ils professeront que un évêque, un prêtre, un sacrement, peut être valide aujourd'hui.
c) Voici deux extraits de la théorie de la messe sèche millénaro-gnostique, fruit exemplaire de la secte zinsienne
(N.D.L.R. N°3°) Le Sacerdoce est décrété ( ni plus ni moins) ) aboli par Dieu ! - rien de nouveau sous le soleil des sectes - )
G. écrit :
" elle ne trouve plus de mains légitimement consacrées qui veulent bien servir à Jésus pour perpétuer son sacrifice. »
le catéchisme enseigne que :
.................................................................
en conséquence ceci forme une assertion gratuite , qui dépend d'une interprétation fantasque de l'indéfectibilité de l'Eglise, qui serait déjà entrée dans l'Apocalypse, dont l'heure appartient pourtant à Dieu seul.
N.D.L.R. (N°5) La « grâce divine » se serait réservée des modes de transmissions confidentiels, élitistes, et non révélés par l'Eglise!)
G. écrit: Dieu ne nous a pas abandonnés; la grâce divine qui nous fait vivre, ne nous vient plus de la réception des sacrements mais par un canal tout à fait extraordinaire. |
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(….) qu'avant nous, Dieu a donné la vie surnaturelle, sans passer par les sacrements visibles; pensons au Japon, à nos frères de cette contrée si éloignée, qui ont vécu et gardé la foi pendant 350 ans …............Nous n'inventons rien quand nous disons que nous communions à la vie divine par un canal invisible extraordinaire |
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Or le catéchisme enseigne que
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a) ici, la Grâce sanctifiante est confondue avec la Grâce actuelle, sous le terme « divine », voilà un flou dans les définitions scientifiques de la Révélation qui risquerait de qualifier le raisonnement de typiquement moderniste.
b) Mais cela permet d'alléguer que la Grâce sanctifiante pourrait être déconnectée des sacrements catholiques.
c) Ensuite le mode de transmission de Cette Grâce divine est lui même confondu avec le mode de transmission de la Grâce actuelle dont ont bénéficié, dans le cadre de l'Eglise Catholique, les fameux Japonais durant les trois siècles; ce qui est une assimilation totalement fausse avec le cas qui nous occupe ici dans ce texte de la messe sèche.
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d) alors est allégué qu'il existerait, de droit ontologiquement, un mode de transmission en direct, à l'intention de certaines personnes, qui donne la vie « surnaturelle » en court-circuitant , - c'est à dire sans le nier directement ce qui serait aventureux, les modernistes sont des modèles à ce sujet - l'Enseignement incarné de NSJC dans son Corps mystique notre mère la Sainte Eglise.
e) puis, le sacrement catholique est précisé comme étant « visible », Un sacrement catholique souffre t 'il une distinction dans sa définition? Voilà qui est fort surprenant...
f) Mais enfin on aboutit à la qualification de ce mode de transmission ou lon voulait en venir. Et là par ellipse, par référence au sacrement visible, le lecteur ou le participant sera conduit à penser qu'il existe un sacrement invisible!
Il faut donc suivre pas à pas le raisonnement pour comprendre comment un telle assertion peut être présentée comme un élan de ferveur, dont l'audace pourrait faire l'économique du b.a.ba du dogme de l'Eglise
3) En pratique, elle entrainerait cependant la fin de l'Eglise militante.
a) Cependant, de cette affirmation habile, imposée par cette servitude d'afficher une apparence catholique, ils vont retirer une double force stratégique. En premier lieu, ils vont s'enorgueillir du fait qu'ils respectent la doctrine de l'Eglise, alors qu'il vont la vider totalement de tout effet et la réduire à une hypothèse théorique, ou un cas d'école, sans plus aucun intérêt réel. En second lieu, en marquant donc bien ce respect doctrinal factice de l'essence de « l'ordre sacramentel», simultanément, ils font faire ressortir aussitôt l'aspect simplement pratique, matériel, et conjoncturel, du fait que, compte-tenu de l'absence d'autorité de mission et de juridiction, aucun prêtre et aucun sacrements ne serait plus accessible en réalité aujourd'hui, depuis les années 1970.
Ils vont ainsi, en s'appuyant sur les soi-disant absolues impossibilités matérielles, locales, morales, etc....de recevoir les sacrements, montrer que leur position n'est motivée par une situation de fait qu'il subissent : le clergé serait universellement apostat.
Il faut encore noter, en incidente, qu'un argument de type administratif quoique respectant les principes généraux du droit comme toute réglementation est invoqué au sein même d'un raisonnement discursif de théologie, ce qui montre encore une fois la nullité de principe de leur position. A savoir : une interprétation délirante du droit canon est convoquée sans vergogne par les sectaires pour faire pièce aux ordres directs, en la matière, de Notre Seigneur lui-même, éclairés par la Tradition et par le Magistère.
b) En foi de quoi, l'absence de pape, d'évêques, de prêtres, d'Ordre, de Messe, de sacrements,
ne seraient que des faits, ces faits seraient subis par le jeu morbide d'une réglementation hors-sujet. Mais cette privation de fait, recèle une conséquence d'un prix inestimable, elle comporte comme avantage fondamental d'évacuer dans les faits précisément la vie surnaturelle de l' Eglise, dans sa réalité concrète et ses conditions de survie, et donc sa vie extérieure et son existence même dans la société.
c) Cependant se lèvent aussitôt "les nouveaux saints des derniers jours " dont l'outrecuidance surmonte toutes les limites. Voici deux autres extraits de la théorie de la "messe sèche" millénaro-gnostique, fruit exemplaire de la secte zinsienne
(N.D.L.R. N° 8 : Il est allégué que pourraient s'unir, - donc en mélangeant leur nature et en séparant leur personne, -le Fils de Dieu, et certains fidèles!)
G. écrit :
Il contemple et aime tous ceux qui s'y unissent. En nous unissant à Jésus au Calvaire, nous perdons, en un certain sens, notre individualité propre; nous unissons notre intelligence, volonté, cœur, âme, corps et sang si intimement au Christ, que le Père Céleste ne nous voit pas tant nous, avec nos imperfections, mais bien plutôt Il nous voit en Lui, son Fils bien-aimé en qui Il se complaît. |
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Alors que le Catéchisme nous enseigne que :
.....................................................
a) Cette affirmation est fausse.
b) Elle ne peut pas recouvrer une part de vérité « pieuse » , au motif d'un acte d'humilité, qui est de l'ordre du caractère, qui ne peut pas aboutir à cet effet substantiel et ontologique.
c) Considérons l'avis du R.P. de La Taille: « Dans la Messe, pas plus qu'au ciel, le Christ ne réitère son oblation, le Christ n'a jamais fait qu'une oblation, celle de la Croix. Il demeure sur l'autel comme au Ciel, « sacrifice passif » [car le Fils de Dieu, est hors du temps, il est dans l'éternité, c'est le «sacrifice céleste » honteusement falsifié depuis par ratzinger]
« l'oblation active n'est faite que par l'Eglise, par le prêtre son chargé d'affaires. Autrement dit, un nouveau sacrifice est offert , parce que , à l'égard de l'éternelle Victime [hors du temps, et du devenir humain], nous avons des offrants nouveaux. [lesquels sont dans la durée humaine] Et cette oblation des offrants de la terre procède du Christ virtuellement, en tant qu'il leur communique la force de produire devant Dieu le sang et le corps du Christ. » Or ce c'est sous ce rapport, que la Messe est une immolation actuelle et présente de NSJC, pour les offrants d'aujourd'hui, comme l'affirme le Concile de Trente.
(N.D.R.L. N°12.- Un fidèle, par Le truchement d'un canal extraordinaire, prétend maintenant remplacer le Christ !)
G. écrit:
"(...) devenue un drame éternel, ce qu'elle aurait été: « il unissait à son offrande sur la patène de la croix, la première petite hostie à être offerte à la messe: un larron repentant, un tison tiré de l'enfer, un être misérable, broyé au moulin de la souffrance et fait pain pour l'Eucharistie. Entre ciel et terre, avec la Victime Sainte et sans tâche, s'élevait la première âme expiatrice, la première hostie humaine sanctifiée et trouvant grâce aux yeux du Père Éternel, en s'associant à la Sainte Hostie qu'est Jésus Crucifié.
Par ce geste, Jésus marquait l'histoire de la vie humaine: Il lui donnait son sens réel: nous sommes venus en ce monde pour devenir des hosties vivantes; nous ne sommes pas des spectateurs passifs mais nous co-offrons notre messe avec le Christ. Dans ce drame éternel, il y a une grande croix devant nous sur laquelle est étendue la grande hostie, le Christ. Tout autour de la montagne du Calvaire, sont rangées nos propres petites croix sur lesquelles, nous, les petites hosties, allons être offertes. Quand le Christ s'achemine vers sa croix à Lui, nous, nous montons sur nos petites croix à nous et nous nous offrons, en union avec Lui, comme une oblation toute pure au Père Céleste. »
A ce sujet, le Catéchisme enseigne que
......................................
a) Elle insiste clairement plus loin « Comment notre sacrifice s'identifiera-t-il à celui du Christ? » comme pour ôter tout doute sur l'absence d'équivoque dans son affirmation.
Le raisonnement progressant, la pensée se clarifie logiquement.
b) Donc par suite d'une situation unique, celle d'aujourd'hui, Dieu, NSJC, l'Eglise, Sa Liturgie, connaîtraient , - ou plutôt certains en prendraient « conscience », - une Chute unique, une « kénôse » La Mort de NSJC aurait été cet événement où :« il unissait à son offrande sur la patène de la croix, la première petite hostie à être offerte à la messe: un larron repentant, un tison tiré de l'enfer, un être misérable, broyé au moulin de la souffrance et fait pain pour l'Eucharistie. Entre ciel et terre, avec la Victime Sainte et sans tâche, s'élevait la première âme expiatrice, la première hostie humaine sanctifiée et trouvant grâce aux yeux du Père Éternel, en s'associant à la Sainte Hostie qu'est Jésus Crucifié.
Par ce geste, Jésus marquait l'histoire de la vie humaine: Il lui donnait son sens réel: nous sommes venus en ce monde pour devenir des hosties vivantes; nous ne sommes pas des spectateurs passifs mais nous co-offrons notre messe avec le Christ. Dans ce drame éternel, il y a une grande croix devant nous sur laquelle est étendue la grande hostie, le Christ. Tout autour de la montagne du Calvaire, sont rangées nos propres petites croix sur lesquelles, nous, les petites hosties, allons être offertes. Quand le Christ s'achemine vers sa croix à Lui, nous, nous montons sur nos petites croix à nous et nous nous offrons, en union avec Lui, comme une oblation toute pure au Père Céleste. »
Ce qui avait aurait été dès l'origine mais que les catholiques d'avant l'Apocalypse - « révélation à tous d'une « vraie « foi d'entre les vraies» - auraient méconnu, à cause d'une chute originelle irrémédiable, ! Cependant, grâce à cette Chute, enfin révélée aux « purs » catholiques, ceux-ci en récompense pourraient être associés, confondus, mélangés, co-offerts à Notre Père, pour le « salut » de leurs frères.
c) « le fidèle qui vivrait de la grâce par un canal extraordinaire» serait donc identifié non par participation-absorption qui respecteraient la séparation entre la créature et son Créateur, mais par fusion dans la mort. Or comment le corps l'esprit l'âme d'un homme pourraient-ils être mélangés fusionnés, - puisque le fidèle perd son individualité, son moi -, avec le corps l'esprit et l'âme d'Humanité Sainte de NSJC d'une part et avec Sa Divinité d'autre part ? Puisque l'union entre l'humanité et la divinité de NSJC est sans séparation ni confusion ni mélange. Cf. les Conciles de Nicée et Chalcédoine, et le Pape Saint Léon le Grand.
4.- Cet événement Unique supprimerait ipso facto, et de plein droit, la juridiction de l' épiscopat:
a) En effet par le truchement de l'apostasie universelle du clergé elle-même immergée dans la Grande Apostasie des Nations, qui supprimerait ipso facto, de plein droit, la juridiction de l' Episcopat,
Il annihilerait donc l'Autorité Apostolique, aurait pour effet ultime et nécessaire d'anéantir la Note Apostolique de l'Eglise, et par conséquence l'indéfectibilité réelle de l'Eglise telle qu'elle est enseignée par NSJC. Il est à remarquer que cette indéfectibilité est récupérée fallacieusement par ces sectaires , par l'invention d'une pérennité spécieuse au sein d'une arche de noé de foi strictement « spirituelle » comme nous le verrons plus loin . Il n'y aurait donc plus de vie licite de l'Eglise aujourd'hui, rien moins que cela! L'Eglise n'aurait plus le droit de vivre, elle serait hors la loi! Autant dire qu'elle est condamnée à mort par contumace. De par le diktat de quelques esprits ayant perdu tout sens commun, Dieu, parce qu'il serait censé avoir décrété aujourd'hui, « jour de la fin du monde » se serait puni lui-même, et ne serait plus autorisé à faire fonctionner son Corps Surnaturel.
b) Là encore on observera, incidemment et comme on vient de dire précédemment, que l'on saute allègrement, - et alors qu'ils s'agit de démontrer intellectuellement un diagnostic, une qualification fondamentale car relevant de , et touchant à, la Révélation elle-même (la fin du monde!) du domaine de la théologie fondamentale d'un côté à celui du droit canon de l'autre côté, et qu'on met au jour des liens de causalités afin de parvenir à a qualification exactement calculée, en empruntant le domaine du droit.
c) Mais bien plus, toujours avec cet esprit faux de « religion du livre » de « religion de l'herméneutique de continuité » (également si chère à l'imposteur Ratzinger), littérale et livresque, la Révélation ne serait plus que la collection indistincte des Lois fondamentales + (NT+AT) décrets de l'Exécutif pontifical (Magistère) et Conciliaire (dogmes) + doctrine (Patristique, et notamment doctrine canonique stoppée en 1958) +t de règlements administratifs (un code) = un talmud écrit; De plus, comme il n'existerait plus d'autorité habilité à développer le Dogme, et parfois interpréter l'application pratique, l'autorité d'interprétation se reporterait tout entière sur la lettre d'une part et l'interprétation de la lettre stoppée en 1958, c'est à dire à une époque antérieure par définition à la fin du monde, qui semble avoir commencée à cette époque. En conséquence les sectaires transposent leur esprit nihiliste originel, doublé de leur esprit littéraliste, et nonobstant leur esprit illuminé dont nous parlerons plus tard, dans un corpus littéral figé dans une situation caduque, et totalement étrangère à la situation millénaire où les sectaires prétendent nous faire entrer.
d) Voici une illustration nauséabonde de cette machination , extraite de la théorie de la "messe sèche" millénaro-gnostique, fruit exemplaire de la secte zinsienne
N.D.R.L. Numéro 13 - Une circonstance historique fortuite ne peut en aucun cas fournir l'occasion d'une nouvelle Révélation, car cela signifierait alors que Dieu aurait besoin de l'appui de certains hommes!
Néanmoins, G. écrit :
« Aujourd'hui, il nous est donné de devenir une petite hostie, avec le Christ, à la messe sèche. Comment? Laissons nos cœurs se fendre de contrition; avouons que nous sommes responsables, par notre vie si tiède et si relâchée, de la privation de la Sainte Messe qui s'abat sur nous; disons, les larmes aux yeux, en se frappant la poitrine: "Père, pour nous c'est justice; nous ne méritons pas un si grand don; nous en avons abusé, par nos vies qui, loin de vous plaire, vous irritaient et attiraient sur nous les coups de votre colère; mais Lui, Père, Lui, ce Fils Unique en qui vous avez mis toutes vos complaisances, Il ne mérite pas d'être ainsi méprisé et ridiculisé par l'homme, sa cruelle créature; Père, ayez pitié de ce Fils tant aimé et mettez un terme a sa souffrance." |
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« Nous devons, avec la grâce de Dieu, accepter d'être hostie jusqu'à la fin des temps car c'est ainsi que nous deviendrons des larrons spirituels, volant, une fois de plus, notre place au Ciel » |
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« nous avons besoin de sainteté pour devenir des victimes saintes, innocentes et sans tache » |
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a) La Révélation ne serait elle plus close? Ou plutôt nous avons ici la confirmation que la Révélation catholique est annulée, caduque, morte, puisque nous sommes revenus à l'an 27.
b) Dieu aurait-il besoin de sa créature pour sauver le monde ?
c) Notre-Père aurait il besoin de certaines créatures pour lui rappeler ses devoirs de Père envers ce pauvre Fils si maltraité ?
d) ce qui est on ne peu plu révélateur , c'est que cette affirmation scandaleuse qu'il [i]faille sauver le Messie [/i, que le Père sauve son Fils,
- et bien qu'ici, G. ne craint pas d'énoncer une idée encore bien plus blasphématoire et immonde, à savoir que le Père est besoin des créatures humaines pour l'aider à sauver ce pauvre Messie déchu, -
ceci est est une idée récurrente et classique des mouvements gnostiques, dont on peut citer maintes références
e) Encore une fois a-t on lu chez les Saints, des prières aussi fausses dans leur contenu théologique ? On a lu chez Marcel Van des hérésies. Mais l'exaltation mystique, les figures poétiques, le lyrisme religieux, autoriseraient-t' ils d'énoncer des erreurs aussi graves?
N.B. Au « Sanctus »
G. écrit :
« (LA TSVM)Elle devait se détacher de sa maternité selon la chair pour s'attacher davantage à cette maternité plus noble de l'esprit » |
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Dès l'instant où Jésus interpella Marie sous le vocable de "Femme", elle devient, en un certain sens, son épouse (SIC) et elle enfante dans la douleur de la croix son fils premier-né selon l'Esprit: Jean. |
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5) Quelques ressorts de cette machination de coagulation:
a) Il exploite le fait que les fidèles ne voient pas les conséquences pratiques d'affirmatons de principe, fictivement savantes, qu'ils ne réagiront pas et perdront leurs réflexes catholiques, une fois anesthésiés dans les illusions perfidement distillées.
b) En outre, et simulténment l'on remarque qu'il favorise le leurre du droit canon, élevant la notion d'ILLICEITE,
à la valeur ontologique première, donc le dogme déterminan théorique et pratique de sa religion !
Chacun sait que la notion poldève a été développée voire caricaturée dans la tradition (au sens d'historique) talmudique, puis islamique et enfin maçonnique (par le biais du positivisme juridique) d'illicéité.
Cette notion d'illicéité résorbe en elle toute la morale. Nul n'ignore de plus que la morale ainsi cantonnée résorbe elle-même en elle toute prière et toute ontologie religieuse!
c) Dès lors la machination s'éclaircit : Nous voici donc bien en présence du second prétexte. Le Droit idolâtré, le Droit Magique, le Droit Révélé interdira à Dieu de communiquer Sa Vie ! Ceci est incroyable pour un catholique, mais cela est vrai dans cet esprit cathare...
d) Et dans sa grande munificence, le Diacre Zins intervient et évoque , rappelle la "communion spirituelle " qui formera le troisième prétexte. En réalité il fat ce rappel à titre de pure référence historique de piété; il se garde bien d'établir un lien doctrinal entre entre l'époque où la pratique de cette communion de désir a été ordonnée de manière pastorale et dans des conditions bien déterminées d'une part et d'autre part le temps présent de la grotesque "fin du monde" qui aurait détruit tous les sacrements. Subtilement il parait suggérer, avec la dérisoire charité de l'Ultime Prophète Unique en son genre, qu'il y aurait une solution.
e) De fait, il prépare les adeptes de sa secte à se soumettre à la dura lex sed lex de la mort pratique de l'Eglise et de ses sacrements. Dès lor,s ces derniers ayant intériorisé cette ignole et suprême imposture du faux contempteur des imposteurs conciliaires, ainsi préparés mentalements, vont admettre que grâce au diacre rédempteur Zins, la prière, le culte, et la doctrine même: tout sera désormais spirituel, purifié, désincarné, catharre, avec le salut in articulo mortis, nouvelle résurgence de la pieuve du consolamntum cathare;
f) Par exemple, l'appel à l'orgueil des adeptes se constatera dans cet extrait de la théorie de la "messe sèche" millénaro-gnostique, fruit exemplaire de la secte zinsienne
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N.D.L.R. (NUMERO 20) Aux termes de la « Nouvelle révélation » concrétisée dans cette « messe sèche », il est prétendu que la communion sacramentelle était insuffisante pour assurer la communion véritable !
En effet, G. ose professer et écrire :
« Avons-nous déjà communié? Quelle question direz-vous? Je ne parle pas ici de la réception physique du sacrement, mais je parle de la véritable communion, celle qui s'établit dans l'amour réciproque, amour pour amour, souffrance pour souffrance, larme pour larme; avons-nous déjà échangé avec le Christ une véritable étreinte, qui ne peut exister que si le don mutuel est présent. Je crois que plusieurs d'entre-nous auraient de la difficulté à dire qu'ils ont communié toutes les fois qu'ils se sont approché de la table sainte.(...) |
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« La situation de l'Église, aujourd'hui, doit nous amener à une réflexion plus sérieuse, sur le véritable sens de la communion. La communion sacramentelle n'est pas suffisante pour qu'il y ait véritable communion; un peu comme la confession sans contrition n'est pas suffisante pour recevoir une absolution réelle, la communion n'est réelle (peu importe qu'elle soit sacramentelle ou spirituelle) que si l'on se dispose à tout donner au Christ; si nous communions sans être nous-mêmes dans une disposition de victime, nous ne sommes que des parasites du Corps Mystique, car nous ne voulons que prendre sans rien donner » |
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a) L'on passera sur le ton, le raisonnement, et l'audace typiquement hyper- modernistes, voire même ratzingériens au fond de cette posture « hier, il y avait le sacrement, etc...; aujourd'hui je vous révèle le (pseudo) authentique sacrement, etc.... » , pour uniquement s'étonner de l'ignorance foncière ainsi mise au jour, et de l'erreur puérile de cette nouvelle révélation: la véritable communion serait affective, sentimentale, doloriste, romantique, exaltée,...
b) En outre la communion n'est pas un don qui puisse émaner d'une créature ici définitivement égarée pour ne s'en tenir qu'aux terme du texte, la communion catholique, ( mais parlons-nous de la même réalité, - est obligatoirement un don.
c) la communion spirituelle n'existe pas dans le contexte catholique, comme nous l'avons dit plus haut. Là encore, à la faveur d'une prétendue mutation de religion d'une part, et d'une conversion personnelle d'autre part, conversion dont le romantisme nihiliste et desespéré semble emprunté à l'époque contemporaine, l'on s'autorise de renier froidement la substance du sacrement catholique, pour ne parler que de cela.
d) Une fois la limite de l' Eglise franchie, le degré d'aveuglement paraît être sans limite. G. écrit :
« Que d'actions de grâces devons-nous rendre à Dieu de nous avoir privés de la communion sacramentelle, afin de nous enseigner par la communion spirituelle les véritables dispositions de l'âme lorsqu'elle aspire à s'unir de façon intime à son Dieu. Songeons, mes frères, que sans cette grâce nous nous serions probablement tous perdus, (SIC) |
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e)Encore un e Extrait de la théorie de la messe sèche millénaro-gnostique, fruit exemplaire de la secte zinsienne
(N.D.L.R. N°3°) Le Sacerdoce est ni plus ni moins décrété aboli par Dieu ! - rien de nouveau sous le soleil des sectes - )
G. écrit :
" elle ne trouve plus de mains légitimement consacrées qui veulent bien servir à Jésus pour perpétuer son sacrifice. »
Ceci forme une assertion gratuite , qui dépend d'une interprétation fantasque de l'indéfectibilité de l'Eglise, qui serait déjà entrée dans l'Apocalypse, dont l'heure appartient pourtant à Dieu seul.
N.D.L.R. (N°5) La « grâce divine » se serait réservée des modes de transmissions confidentiels, élitistes, et non révélés par l'Eglise!)
G. écrit: Dieu ne nous a pas abandonnés; la grâce divine qui nous fait vivre, ne nous vient plus de la réception des sacrements mais par un canal tout à fait extraordinaire. |
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(….) qu'avant nous, Dieu a donné la vie surnaturelle, sans passer par les sacrements visibles; pensons au Japon, à nos frères de cette contrée si éloignée, qui ont vécu et gardé la foi pendant 350 ans …............Nous n'inventons rien quand nous disons que nous communions à la vie divine par un canal invisible extraordinaire |
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a) ici, la Grâce sanctifiante est confondue avec la Grâce actuelle, sous le terme « divine », voilà un flou dans les définitions scientifiques de la Révélation qui risquerait de qualifier le raisonnement de typiquement moderniste.
b) Mais cela permet d'alléguer que la Grâce sanctifiante pourrait être déconnectée des sacrements catholiques.
c) Ensuite le mode de transmission de Cette Grâce divine est lui même confondu avec le mode de transmission de la Grâce actuelle dont ont bénéficié, dans le cadre de l'Eglise Catholique, les fameux Japonais durant les trois siècles; ce qui est une assimilation totalement fausse avec le cas qui nous occupe ici dans ce texte de la messe sèche.
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alors est allégué qu'il existerait, de droit ontologiquement, un mode de transmission en direct, à l'intention de certaines personnes, qui donne la vie « surnaturelle » en court-circuitant , - c'est à dire sans le nier directement ce qui serait aventureux, les modernistes sont des modèles à ce sujet - l'Enseignement incarné de NSJC dans son Corps mystique notre mère la Sainte Eglise.
e) puis, le sacrement catholique est précisé comme étant « visible », Un sacrement catholique souffre t 'il une distinction dans sa définition? Voilà qui est fort surprenant...
f) Mais enfin on aboutit à la qualification de ce mode de transmission ou lon voulait en venir. Et là par ellipse, par référence au sacrement visible, le lecteur ou le participant sera conduit à penser qu'il existe un sacrement invisible!
Il faut donc suivre pas à pas le raisonnement pour comprendre comment un telle assertion peut être présentée comme un élan de ferveur, dont l'audace pourrait faire l'économique du b.a.ba du dogme de l'Eglise.
(N.D.L.R. N° 8 : Il est allégué que pourraient s'unir, - donc en mélangeant leur nature et en séparant leur personne, -le Fils de Dieu, et certains fidèles!)
G. écrit :
Il contemple et aime tous ceux qui s'y unissent. En nous unissant à Jésus au Calvaire, nous perdons, en un certain sens, notre individualité propre; nous unissons notre intelligence, volonté, cœur, âme, corps et sang si intimement au Christ, que le Père Céleste ne nous voit pas tant nous, avec nos imperfections, mais bien plutôt Il nous voit en Lui, son Fils bien-aimé en qui Il se complaît. |
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a) Cette affirmation est fausse.
b) Elle ne peut pas recouvrer une part de vérité « pieuse » , au motif d'un acte d'humilité, qui est de l'ordre du caractère, qui ne peut pas aboutir à cet effet substantiel et ontologique.
c) Considérons l'avis du R.P. de La Taille: « Dans la Messe, pas plus qu'au ciel, le Christ ne réitère son oblation, le Christ n'a jamais fait qu'une oblation, celle de la Croix. Il demeure sur l'autel comme au Ciel, « sacrifice passif » [car le Fils de Dieu, est hors du temps, il est dans l'éternité, c'est le «sacrifice céleste » honteusement falsifié depuis par ratzinger]
« l'oblation active n'est faite que par l'Eglise, par le prêtre son chargé d'affaires. Autrement dit, un nouveau sacrifice est offert , parce que , à l'égard de l'éternelle Victime [hors du temps, et du devenir humain], nous avons des offrants nouveaux. [lesquels sont dans la durée humaine] Et cette oblation des offrants de la terre procède du Christ virtuellement, en tant qu'il leur communique la force de produire devant Dieu le sang et le corps du Christ. » Or ce c'est sous ce rapport, que la Messe est une immolation actuelle et présente de NSJC, pour les offrants d'aujourd'hui, comme l'affirme le Concile de Trente.
(N.D.R.L. N°12.- Un fidèle, par Le truchement d'un canal extraordinaire, prétend maintenant remplacer le Christ !)
G. écrit:
"(...) devenue un drame éternel, ce qu'elle aurait été: « il unissait à son offrande sur la patène de la croix, la première petite hostie à être offerte à la messe: un larron repentant, un tison tiré de l'enfer, un être misérable, broyé au moulin de la souffrance et fait pain pour l'Eucharistie. Entre ciel et terre, avec la Victime Sainte et sans tâche, s'élevait la première âme expiatrice, la première hostie humaine sanctifiée et trouvant grâce aux yeux du Père Éternel, en s'associant à la Sainte Hostie qu'est Jésus Crucifié.
Par ce geste, Jésus marquait l'histoire de la vie humaine: Il lui donnait son sens réel: nous sommes venus en ce monde pour devenir des hosties vivantes; nous ne sommes pas des spectateurs passifs mais nous co-offrons notre messe avec le Christ. Dans ce drame éternel, il y a une grande croix devant nous sur laquelle est étendue la grande hostie, le Christ. Tout autour de la montagne du Calvaire, sont rangées nos propres petites croix sur lesquelles, nous, les petites hosties, allons être offertes. Quand le Christ s'achemine vers sa croix à Lui, nous, nous montons sur nos petites croix à nous et nous nous offrons, en union avec Lui, comme une oblation toute pure au Père Céleste. »
a) Elle insiste clairement plus loin « Comment notre sacrifice s'identifiera-t-il à celui du Christ? » comme pour ôter tout doute sur l'absence d'équivoque dans son affirmation.
Le raisonnement progressant, la pensée se clarifie logiquement.
b) Donc par suite d'une situation unique, celle d'aujourd'hui, Dieu, NSJC, l'Eglise, Sa Liturgie, connaîtraient , - ou plutôt certains en prendraient « conscience », - une Chute unique, une « kénôse » La Mort de NSJC aurait été cet événement où :« il unissait à son offrande sur la patène de la croix, la première petite hostie à être offerte à la messe: un larron repentant, un tison tiré de l'enfer, un être misérable, broyé au moulin de la souffrance et fait pain pour l'Eucharistie. Entre ciel et terre, avec la Victime Sainte et sans tâche, s'élevait la première âme expiatrice, la première hostie humaine sanctifiée et trouvant grâce aux yeux du Père Éternel, en s'associant à la Sainte Hostie qu'est Jésus Crucifié.
Par ce geste, Jésus marquait l'histoire de la vie humaine: Il lui donnait son sens réel: nous sommes venus en ce monde pour devenir des hosties vivantes; nous ne sommes pas des spectateurs passifs mais nous co-offrons notre messe avec le Christ. Dans ce drame éternel, il y a une grande croix devant nous sur laquelle est étendue la grande hostie, le Christ. Tout autour de la montagne du Calvaire, sont rangées nos propres petites croix sur lesquelles, nous, les petites hosties, allons être offertes. Quand le Christ s'achemine vers sa croix à Lui, nous, nous montons sur nos petites croix à nous et nous nous offrons, en union avec Lui, comme une oblation toute pure au Père Céleste. »
Ce qui avait aurait été dès l'origine mais que les catholiques d'avant l'Apocalypse - « révélation à tous d'une « vraie « foi d'entre les vraies» - auraient méconnu, à cause d'une chute originelle irrémédiable, ! Cependant, grâce à cette Chute, enfin révélée aux « purs » catholiques, ceux-ci en récompense pourraient être associés, confondus, mélangés, co-offerts à Notre Père, pour le « salut » de leurs frères.
c) « le fidèle qui vivrait de la grâce par un canal extraordinaire» serait donc identifié non par participation-absorption qui respecteraient la séparation entre la créature et son Créateur, mais par fusion dans la mort. Or comment le corps l'esprit l'âme d'un homme pourraient-ils être mélangés fusionnés, - puisque le fidèle perd son individualité, son moi -, avec le corps l'esprit et l'âme d'Humanité Sainte de NSJC d'une part et avec Sa Divinité d'autre part ? Puisque l'union entre l'humanité et la divinité de NSJC est sans séparation ni confusion ni mélange. Cf. les Conciles de Nicée et Chalcédoine, et le Pape Saint Léon le Grand.
N.D.R.L. Numéro 13 - Une circonstance historique fortuite ne peut en aucun cas fournir l'occasion d'une nouvelle Révélation, car cela signifierait alors que Dieu aurait besoin de l'appui de certains hommes!
Néanmoins, G. écrit :
« Aujourd'hui, il nous est donné de devenir une petite hostie, avec le Christ, à la messe sèche. Comment? Laissons nos cœurs se fendre de contrition; avouons que nous sommes responsables, par notre vie si tiède et si relâchée, de la privation de la Sainte Messe qui s'abat sur nous; disons, les larmes aux yeux, en se frappant la poitrine: "Père, pour nous c'est justice; nous ne méritons pas un si grand don; nous en avons abusé, par nos vies qui, loin de vous plaire, vous irritaient et attiraient sur nous les coups de votre colère; mais Lui, Père, Lui, ce Fils Unique en qui vous avez mis toutes vos complaisances, Il ne mérite pas d'être ainsi méprisé et ridiculisé par l'homme, sa cruelle créature; Père, ayez pitié de ce Fils tant aimé et mettez un terme a sa souffrance." |
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« Nous devons, avec la grâce de Dieu, accepter d'être hostie jusqu'à la fin des temps car c'est ainsi que nous deviendrons des larrons spirituels, volant, une fois de plus, notre place au Ciel » |
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« nous avons besoin de sainteté pour devenir des victimes saintes, innocentes et sans tache » |
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a) La Révélation ne serait elle plus close? Ou plutôt nous avons ici la confirmation que la Révélation catholique est annulée, caduque, morte, puisque nous sommes revenus à l'an 27.
b) Dieu aurait-il besoin de sa créature pour sauver le monde ?
c) Notre-Père aurait il besoin de certaines créatures pour lui rappeler ses devoirs de Père envers ce pauvre Fils si maltraité ?
d) Encore une fois a-t on lu chez les Saints, des prières aussi fausses dans leur contenu théologique ? On a lu chez Marcel Van des hérésies. Mais l'exaltation mystique, les figures poétiques, le lyrisme religieux, autoriseraient-t' ils d'énoncer des erreurs aussi graves?
N.B. Au « Sanctus »
G. écrit :
« (LA TSVM)Elle devait se détacher de sa maternité selon la chair pour s'attacher davantage à cette maternité plus noble de l'esprit » |
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Dès l'instant où Jésus interpella Marie sous le vocable de "Femme", elle devient, en un certain sens, son épouse (SIC) et elle enfante dans la douleur de la croix son fils premier-né selon l'Esprit: Jean. |
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N.D.L.R. (NUMERO 20) Aux termes de la « Nouvelle révélation » concrétisée dans cette « messe sèche », il est prétendu que la communion sacramentelle était insuffisante pour assurer la communion véritable !
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En effet, G. ose professer et écrire :
« Avons-nous déjà communié? Quelle question direz-vous? Je ne parle pas ici de la réception physique du sacrement, mais je parle de la véritable communion, celle qui s'établit dans l'amour réciproque, amour pour amour, souffrance pour souffrance, larme pour larme; avons-nous déjà échangé avec le Christ une véritable étreinte, qui ne peut exister que si le don mutuel est présent. Je crois que plusieurs d'entre-nous auraient de la difficulté à dire qu'ils ont communié toutes les fois qu'ils se sont approché de la table sainte.(...) |
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« La situation de l'Église, aujourd'hui, doit nous amener à une réflexion plus sérieuse, sur le véritable sens de la communion. La communion sacramentelle n'est pas suffisante pour qu'il y ait véritable communion; un peu comme la confession sans contrition n'est pas suffisante pour recevoir une absolution réelle, la communion n'est réelle (peu importe qu'elle soit sacramentelle ou spirituelle) que si l'on se dispose à tout donner au Christ; si nous communions sans être nous-mêmes dans une disposition de victime, nous ne sommes que des parasites du Corps Mystique, car nous ne voulons que prendre sans rien donner » |
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a) L'on passera sur le ton, le raisonnement, et l'audace typiquement hyper- modernistes, voire même ratzingériens au fond de cette posture « hier, il y avait le sacrement, etc...; aujourd'hui je vous révèle le (pseudo) authentique sacrement, etc.... » , pour uniquement s'étonner de l'ignorance foncière ainsi mise au jour, et de l'erreur puérile de cette nouvelle révélation: la véritable communion serait affective, sentimentale, doloriste, romantique, exaltée,...
b) En outre la communion n'est pas un don qui puisse émaner d'une créature ici définitivement égarée pour ne s'en tenir qu'aux terme du texte, la communion catholique, ( mais parlons-nous de la même réalité, - est obligatoirement un don.
c) la communion spirituelle n'existe pas dans le contexte catholique, comme nous l'avons dit plus haut. Là encore, à la faveur d'une prétendue mutation de religion d'une part, et d'une conversion personnelle d'autre part, conversion dont le romantisme nihiliste et desespéré semble emprunté à l'époque contemporaine, l'on s'autorise de renier froidement la substance du sacrement catholique, pour ne parler que de cela.
d) Une fois la limite de l' Eglise franchie, le degré d'aveuglement paraît être sans limite. G. écrit :
« Que d'actions de grâces devons-nous rendre à Dieu de nous avoir privés de la communion sacramentelle, afin de nous enseigner par la communion spirituelle les véritables dispositions de l'âme lorsqu'elle aspire à s'unir de façon intime à son Dieu. Songeons, mes frères, que sans cette grâce nous nous serions probablement tous perdus, (SIC) |
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