Afin d'essayer de répondre à la remarque de Francesco,
Démasquer de manière complète l'imposture de Bergoglio dans l'emploi du terme "consubstantiel" supposerait en réalité un travail approfondi. Il faut sérier les questions préalables avec méthode pour déblayer le terrain de façon à mettre au jour:
d'un côté les divers aspects de ce terme, afin d'en saisir "scientifiquement" la signification en théologie catholique.
Et de l'autre, il faudrait pratiquer la même méthode en ce qui concerne les présupposés dissimulés derrière le "discours" de Bergoglio et de ses comparses.
Procéder à cette seconde analyse présentait en outre un certain intérêt intellectuel quand il s'agissait du répugnant serpent qu'était Ratzinger, mais devant le salmigondis superficiel de Bergoglio, l' on reste sans voix.
Pour comprendre néanmoins en partie les raisons d'être de la formulation orthodoxe de le Sainte Trinité par le Magistère de l'Eglise, il faudrait par exemple considérer les choses suivantes.
De la notion de personne en théologie.
En ce qui concerne les êtres humains, la notion de "personne" est moderne; elle signifie une personne physique dotée notamment de conscience, d'autonomie et de raison.
En ce qui concerne la Trinité, la notion de "personne" n'a aucun rapport avec la signification humaine ci-dessus; elle est une traduction du mot "hypostase" servant à désigner la "relation" paternelle , la relation filiale, réelles, que l'intelligence seule distingue de la substance spirituelle singulière qu'est Dieu.
En ce qui concerne NSJC, la notion de "personne" vise l'être concret, unique, doté cependant de la nature divine, laquelle définit comme divine sa personne, et de la nature humaine qui constitue le suppôt humain de ladite personne; lesdites natures étant unies sans séparation ni confusion par l'existence d'une "relation" entre elles. Voir Saint Thomas pour toute cette question. Cette relation est réelle du côté de la nature humaine, (qui s'en trouve donc affectée) et qui est de pure raison du côté de la nature divine, qui ne s'en trouve pas affectée, puisqu'elle est une substance spirituelle, singulière, immuable...
Le défi de la traduction fidèle des termes théologiques.
Nonobstant la mauvaise foi, les arrière-pensées, les manipulations et infiltrations des hérétiques, le problème intellectuel, qui était le seul officiellement posé, puisait ses racines non seulement dans l'interprétation de notions, mais surtout dans la fidèle traduction des mots. Des mots grecs ont traduit la Révélation du NT, des mots grecs appartiennent au vocabulaire de la philosophie grecque des du 2° au 5° siècles. Exemple "Ousia"
Comment les grands Conciles oecuméniques définissent la Trinité.
Dans mon premier message j'ai déjà indiqué le sens catholique du mot consubstantiel concernant la nature divine de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Ce sens correspond bien à la définition de la substance physique individuelle (largement développée par Saint Thomas composé d'essence et d'existence). Pourquoi correspond-il bien, non pas en vertu d'un arbitraire ou d'un caprice du Magistère et du Docteur commun, comme tant de commentaires en référent sans cesse à "l'autorité" , mais parce le terme grec choisi traduisait fidèlement l'enseignement de NSJC Lui-même et de tout le Nouveau Testament. A savoir, l'union entre Celui qui est nommé "Kurios" Le Seigneur" et que NSJC nomme "abba", et l'être singulier individuel et concret qu'était NSJC lui-même.
Ensuite, le Magistère a énoncé que NSJC était consubstantiel à l'humanité, et aussi en effet qu'il était consubstantiel à la TS Vierge Marie. Le texte cité par Francesco rappelle fort exactement que le terme "ousia" signifiait à l'époque desdits Conciles, aussi bien la substance physique individuelle, que la substance spécifique et générique.
Donc bien que le terme CONSUBSTANTIEL soit contenu deux fois dans la même proposition affirmative, dans le premier cas c'est-à-dire lorsqu'il se rapporte à Dieu, il vise une substance singulière qui est la substance spirituelle unique et immuable de Dieu,
et dans la seconde hypothèse lorsqu'il se se réfère à l'humanité, ou à la TSVM (car je ne vois pas de différence entre les deux) ce mot "consubstantiel" exprime l'appartenance à une espèce , à substance spécifique ou générique: être consubstantiel à l'humanité - comme je l'avais dit en accusant Bergoglio de dévoyer le sens - pour NSJC cela signifie que sous le rapport de sa nature humaine il appartient à la même espèce humaine que la TSVM.
Je donne sans doute là l'impression de me répéter et de n'avoir rien apporté de nouveau à ce que les lecteurs ont aussi bien compris que moi. Mais Francesco nous interpelle pour démontrer aussi pourquoi l'emploi du terme de consubstantiel est hautement frauduleux chez les escrocs doctrinaires à la petite semaine occupant le Vatican.
Je me bornerai pour ma part à lancer ici quelques questions et quelles pistes de réflexion:
- Est-ce que Bergoglio s'exprime dans un système logique et théologique précis, scientifique, respectant la définition des Personnes de la Sainte Trinité, de même que les dogmes relatifs à la TSVM ? Il suffit de lire la suite de ses déductions scandaleuses sur le "divin" en train de s'épanouir à travers les être humains, pour comprendre que non.
- Bergoglio et ses amis ont vidé de tout sens catholique les termes de Père, Fils et Saint-Esprit, et ont donc supprimé tout l'enjeu que constitue l'intelligibilité du rapport sui generis et unique entre Dieu et NJSC.
- Je pense qu'en outre Bergoglio n'utilise évidemment pas le terme "consubstantiel" dans le sens thomiste.
- Quelle est alors la signification de ce qualificatif dans son discours? Pour le savoir, il faut se référer à son système philosophique de base qui est métaphysiquement en totalité anti-réaliste, et qui doit procéder de nébuleuse de la philosophie phénomonélogique.
- Quel est le sens que donne Bergoglio attribue à l'entité qu'il nomme, sans aucun titre, "Jésus": humain, humain inspiré, humain intuitif, humain d'exception, etc....??? De ce sens découle le sens du terme "consubstantiel" aussi bien du côté de Dieu, que de celui de la TSVM
- Bergoglio intégre, et en joue à l'infini, dans son discours trompeur, la part considérable de naïveté des catholiques peu ou pas avertis de la pluralité de sens contradictoires que peuvent revêtir des notions vénérables, saintes et auréolées de tant de gloire que celles des Personnes Trinitaires, et de leurs relations entre elles, etc...Il sait que les naïfs seront dupes de la résonnance catholique en eux, du mot "consubstantiel"...
- Il me semble aussi qu'il ne distingue pas, à dessein, la double nature dans la personne de NSJC, dans ce genre d'affirmations (consubstantiel avec... consubstantiel avec ....) pourtant extrêmement lourdes de sens et de conséquences: il suggère surtout que la consubstantialité qu'il entretient avec Dieu Notre Père, sous le rapport de sa divinité serait strictement la même que celle qu'il entretient avec l'espèce humaine ou sa TS Mère, sous le rapport de son humanité. Ce que j'indiquais dans mon second message, et que Francesco note a propos du développement terriblement hérétique sur les êtres humains promus en autant de "noms" divins !