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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 19:52

 

 

 

 

 

 

 

(Suite)

 

3. Le consommateur d'abord attendri de manière infantile , ensuite réconforté par l'autorité "rationnelle"  du  grand gourou scientifique,  est alors apte psychologiquement à  être conduit vers l'autorité suprême, celle du Pouvoir politique, qui décrète le sacré et le profance, bien et le mal, donc le vrai et le faux, donc le permis et l'interdit. 

 

La troisième séquence de l'opération médiatique a en effet toujours trait à la consultation d'un gouvernant quelconque. Celui-ci prend soin de souligner l'éminent pouvoir dont il dispose en l'espèce, comme d'ailleurs en tout problème social, politique, et autre...Il justifie pourquoi le fait que la question urgente, objet du tapage médiatique de l'instant,  n'a pas reçu de solution juridique. Il doit se disculper en préalable de tout soupçon possible d'inaction ou pire de responsabilité dans la dérive présente du problème d'actualité en question. Il met en cause ses opposants politiques, les forces obscurantistes, les milieux intolérants, il réactive sans cesse une théorie du complot, toujours innommée et objet d'une inversion accusatoire systématique, en vertu de laquelle  des forces de la réaction s'opposeraient efficacement à sa bienfaisante oeuvre libératrice et de progrès, (alors que la dicature de la pensée qui est celle, explicite, de la 3ième république possède 99.99% de toute idéologie enseignée, propagée, suggérée!).

 

Il conclut en promettant  "qu'il se battra jusqu'au bout pour redresser le pays, pour faire triompher les forces de progrès et humanistes, la liberté et la solidarité en ce pays" !  (Nous recopions ici le mode exclusif d'expression de la dictature au pouvoir,  mode qui se ramène à un matraquage d'un nombre limité de slogans caricaturaux par leur vide,  leur équivoque, et leur mensonge intrinsèques,  qui appartiennent à la novlangue des maitres non identifiables du système.  Conformément à ce qu'écrit Orwel dans 1984,  cet instrument de communication achève enfin de d'annihiler les dernières possibilités de de généralisation,  de comparaison, de conceptualisation  chez le récepteur consommateur.

 

 

4. Mais l'anecdote perfidement mise en scène, qui a permis de susciter avec tout autant de fourberie la caution scientifique donc "morale" selon la mentalité inversée de la post-modernité et post-humanité contemporaines, provoquant ainsi le besoin quasi-irrépressible du recours auprès du représentant  politique des maitres clandestins de cette civilisation, doit faire l'objet d'une synthèse mentale, d'un dépassement "moral" du point de vue des "valeurs" de l'anti-civilisation actuelle, et d'une conclusion rhétorique qui doit emporter nécessairement la conviction du consommateur. Ce dernier protagoniste n'est autre que le journaliste lui-même. En cette dernière étape, il joue le rôle de celui

qui après avoir effrayé, faussement réveillé le consommateur de pseudos informations,

après l'avoir frauduleusement "instruit" par des avis d'experts qui ne sont au mieux que partiels, partiaux, superficiels, et hors du champ général de compétence qui se trouve réellement en jeu,  

et paraît avoir été l'heureux initiateur d'une requête auprès du gouvernant tout-puissant de la pseudo-démocratie, qui a délivré son oracle optimiste,  

se présente comme l'ultime consolateur du recepteur-consommateur, ému par l'aspect "humain" du problème dont il s'agit, comme celui qui aurait enfin réussi à tracer un chemin d'espoir dans son coeur en fait empli de ténèbres épaisses, et qui aurait faussement suscité une lueur d'espoir dans sa vie quotidienne, celle de ses proches, et de son milieu.       

 

 

Aux termes de ces brèves  réflexions,

 

 nous sommes heureux de constater que J.F. Mattéi dans son entretien du 14 février confirme la co-existence des quatre protagonistes que nous venions de mettre en exergue. ""Dans nos sociétés sans transcendance, c'est l'homme qui doit décider en dernière instance des questions existentielles. Mais quel homme doit décider ? L'expert, le journaliste, le politique, l'homme de la rue ?"   

Mais en ce qui nous concerne, nous avons observé depuis longtemps dans les reportages des médias,  nous avons constaté et nous avons pu analyser  que ces quatre types de personnages étaient savamment instrumentalisés les uns par rapport aux autres, et qu'ils faisait l'objet d'un véritable paradigme de mise en scène non seulement rhétorique,  mais dialectique. Il sera aisé à chaque lecteur de vérifier individuellement la preuve expérimentale de la synthèse de ce paradigme, que nous avons dessinée seulement à gros traits.     

 

 

Fin.

 

 

 

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