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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 22:28

  SUITE de la Première partie 

 

 

CHAPITRE DEUX

La démocratie est un chaos totalitaire qui a un volet religieux:

la nouvelle religion conciliaire est une option de ce volet.

A.-  la démocratie a besoin d'un volet religieux; de même que l'islam a besoin d'un volet religieux; de même que le Talmudisme moderne a besoin d'un volet religieux.

Celui de la démocratie est une symphonie ouverte, dans laquelle l'église romaine a été invitée à jouer sa partition universaliste. Depuis Roncalli jusqu'à Sarkozy aujourd'hui (2012). Parodie du vraie Christianisme dissout dans le monisme idéaliste, elle entre en harmonie avec la mythologie des droits de l'homme. Elle servira de religion civique à la démocratie.

Par exemple Ratzinger déclarehttp://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSLgr9t99I0HCS_QxTRAwi9LZKLvWaXke5w85lp1vJ682zvWvCc:

"Les décisions de fond peuvent demeurer valables, tandis que les formes de leur application dans des contextes nouveaux peuvent varier. Ainsi, par exemple, si la liberté de religion est considérée comme une expression de l'incapacité de l'homme à trouver la vérité, et par conséquent, devient une exaltation du relativisme alors, de nécessité sociale et historique, celle-ci est élevée de façon impropre au niveau métaphysique et elle est ainsi privée de son véritable sens, avec pour conséquence de ne pas pouvoir être acceptée par celui qui croit que l'homme est capable de connaître la vérité de Dieu, et, sur la base de la dignité intérieure de la vérité, est lié à cette connaissance. Il est, en revanche, totalement différent de considérer la liberté de religion comme une nécessité découlant de la coexistence humaine, et même comme une conséquence intrinsèque de la vérité qui ne peut être imposée de l'extérieur, mais qui doit être adoptée par l'homme uniquement à travers le processus de la conviction. Le Concile Vatican II, reconnaissant et faisant sien à travers le Décret sur la liberté religieuse un principe essentiel de l'Etat moderne, a repris à nouveau le patrimoine plus profond de l'Eglise".(Benoît XVI, discours à la curie romaine du 22/12/2005)

Mais il n'a pas repris le patrimoine plus profond de l'Eglise !

 

B.- Elle constitue la contrefaçon du christianisme, elle a besoin de masquer sa véritable nature religieuse et sacrée, d'une part, et d'autre part de parodie du Christianisme, elle ne doit donc pas assumer directement, extérieurement, exotériquement ce statut de religion civique. Elle a été contrainte de sous-traiter cette fonction à un quasi-paravent, et même à plusieurs, les religions chrétiennes protestantes, mais surtout à la religion la plus vulnérable, la plus universelle, la plus falsifiable, qui était la Religion Catholique authentique. C'est pourquoi il a été enjoint depuis 1959 à cette église de changer sa religion de manière intelligente, sans changer les apparences, mais en adoptant une nature de culte démocratique !

C.- Ce faisant, la nouvelle religion, volant sacré dérivé, administre la preuve a contrario qu'elle est une mascarade au service de l'utopie démocratique. Et surtout elle démontre que le Christianisme est l'exact opposé; il est société religieuse (l Eglise) qui construit une société réelle, rejetant les utopies.

Ici nous montrons qu'il y a trois siècles la nouvelle religion reposant sur des fondations diamétralement opposées aux racines historiques et surnaturells du Christianisme, cautionne le chaos individuel et la tyrannie collective, et apporte sa pierre au contraire de ce que proclament les pontifes depuis 1959 : ni paix, ni justice! ses fruits sont putréfiés.

 

Il convient de synthétiser la cause efficiente du phénomène. L'auteur de la fausse église et de la vraie religion mondiale n'est pas un Etat national, c'est "l'occident"l'occident avait besoin depuis deux siècles d'un instrument adéquat à son évolution post moderne. Les institutions internationales et les lieux d'influence mondiale ont joué ce rôle exclusif, de déclencheur.

En outre l'étude de cette première causalité offrira l'occasion, en parallèle, de réfuter la première objection indiquée dans les prolégomènes mentionnés plus haut.

La civilisation barbare post moderne ne participe pas d'une évolution fatale; elle n'est pas le dernier avatar d'un néo-fatum grec , aussi fallacieux que scientifiquement inexorable. Elle est le produit d'une volonté délibérée d'élites conscientes ayant choisi le mensonge, le vole et la violence pour lignes de conduite individuelle. Elles l'ont traduite en une chape de plomb sur l'univers contemporain. Donc les dirigeants officiels de l'église romaine conjuguent de toutes leurs forces leurs efforts afin que la structure de l'Eglise, serve de simple témoin éthique, au mieux de modeste expert "en humanité" qui se borne à défendre la morale naturelle, comme borne raisonnable et naturelle, aux excès inéluctables de la civilisation moderne fondée sur le mensonge de la liberté intégrale de l'individu humain vide, dépourvue de toute nature, flux et langage.

1. -la mise en oeuvre de la volonté du Prince.(il conçoit)

confère "la démocratie au pieds d'argile". 

2.-l'action de l'Etat (il impose)

3.-la religion naturelle et raisonnable (elle matérialise)

Au minimum, la religion conciliaire c'est du nouveau "Locke" ,un philososophe du 18ième ,qui utlise les images et métaphores "chrétiennes" pour imager et illustrer ses idées philosophiques sur la morale naturelle - qu'il baptise sournoisement et pompeusement de "loi naturelle".
Car ses clercs ont été embauchés comme toute la clique moderniste depuis les années 1900, par les dirigeants de la démocratie moderne afin de lui servir de volet civique et sacré" à son système intégré de Démocratie. Ce clergé, c'est donc l'équivalent d'un instituteur de la 3ième république, qui enseigne de l'instruction civique, voilà ce qu'est au mieux Ratzinger aujourd'hui. D'ailleurs les traditionalistes s'émerveillent de son combat "moral".


Il importe de noter que de même, l'islam est une idéologie politique, qui elle aussi, a son volet "sacré" avec sa superstition et ses imams. Si l'islam a une nature explicitement impérialiste et conquérante, la démocratie a une essence qui est encore plus profondément impérialiste. Car s'il est vrai que la loi islamique envahit tout le champ moral, son avatar moderne en démocratie , la Loi Souveraine du Peuple, législatuer et sujet, a anéanti en toute simplicité la morale même.

Se souvenir aussi combien Saint Paul condamne la "Loi" juive. Il condamne la Loi orale créée par la caste pharisienne et prétendant remonter à une tradition concurrente de celle des prophètes, et compléter la simple norme morale écrite dont le Décalogue est l'emblème. La Révélation de N.S.  Jésus Christ est l'unique occasion offerte à l'humanité pour être délivré de cette loi, qui avilit la morale au niveau d'une réglementation juridique et civique.

Au maximum, c'est un illuministe hautain, méprisant les gnostiques vulgaires , comme c'est souvent le cas chez ceux qui entretiennent l'aveuglement de leurs thuriféraires...

 

A SUIVRE

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