(suite de la quatrième observation)
juin 27, 2013
4. Il n’y a donc pas, lorsqu’un sujet (un catholique homme) prédiqué d’un premier attribut accidentel (élu) est prédiqué d’un deuxième attribut accidentel (son acceptation impliquant la réception du Pontificat) adjonction d’être, mais duplication spontanée de l’être lui-même qui est en mouvement. Ce qui explique les trois principes premiers mentionnés plus haut : la matière, la privation, la forme.
C’est ainsi, parce qu’ « il faut un sujet aux contraires » et aussi « parce qu’il ne peut y avoir passion réciproque entre les contraires » (le Philosophe) les opposés ou les contraires constituent la différence maxima compatible avec le principe de non-contradiction, – qui sanctionne deux contradictoires – , s’ils ils appartiennent à un même genre.
Consiste en un seul et même genre, essence, définition, concept, le catholique homme ; consiste en deux espèces de ce genre, le catholique homme réellement élu réel pape, et celui qui ne l’est pas ; consiste enfin en un individu unique, dans la première espèce, celui qui accepte et reçoit la forme, et celui qui n’accepte pas.
L’on comprend que dans cette hypothèse, premièrement, le « sujet » qui doit subsister et subsiste logiquement, pourra en outre subsister physiquement. La « chose nouvelle » pape acceptant n’est pas devenu « autre chose » que le catholique homme élu, qui subsiste substantiellement.
En effet, deuxièmement, le stade intermédiaire (l’élu acceptera-t’il, ou non ?) s’éteint, et est remplacé par le troisième stade de l’être en mouvement, le pape formel, qui détermine aussi de manière rétroactive la seconde étape, comme nous l’avons dit, c’est-à-dire la privation singulière de forme singulière.
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