(suite)
— 4. Il importe donc de se tourner ailleurs, mais en évitant pareillement le Scylla de la substance, simple sujet d’accidents successifs.
En réalité, la thèse de Suarez peut également être exacte sous le rapport de la logique, on ne peut l’évacuer purement et simplement, c’est pourquoi « la Thèse X » l’entérine.
Comparons l’être à l’un.
(N.B. ‘L’être a trait à la réalité, et à son lien avec la logique.
L’un concerne seulement la logique.
La logique ressemblerait à une espèce de »microscope » dont se munit la pensée et la raison humaines pour grossir et rendre plus « précis » et plus « substantiels » « classables » « analysables » les éléments bruts de la réalité physico-chimique qui n’est qu’un total chaotique d’ « individus » inclassables par exemple par le psychisme animal)
De même que l’un engendre le multiple sans se diviser, il faut parvenir à comprendre comment l’être en tant qu’être (simpliciter) engendre des étants, (substances indivisibles composées d’essence et d’existence) sans se diviser lui-même.
Comment peut-il engendrer des « participations créées » dans les étants ?
Il faut tenir qu’aucune essence n’est l’être (bien que la substance soit indivisible).
Car il s’agit de deux réalités d’ordre différent.
Alors que l’être est simple, les essences sont infinies (et individuelles, spécifiques, génériques…) donc sous ce rapport les essences se trouvent toutes sous un rapport de dépendance qui ne peut pas être d’appartenance. L’être peut être qualifié de condition de possibilité des étants.
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