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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 17:35

   SUR  L'ESSENCE PSEUDO PASTORALE DU CONCILE VATICAN II

   Le texte de Dormann mériterait de faire l’objet d’une recension tant il est éclairant sur le fond du débat; en effet, la question de V2 s’en trouve totalement affranchie des analyses quoique souvent très pertinentes, mais trop partielles, donc sujettes à de vaines polémiques et surtout à l’injure passe-partout : « vous êtes démentiels! »
    L’auteur ne se sert cependant pas des argumentations métaphysique, biblique historique ou sociologique. Il utilise peu la philosophie sauf quand il définit la théologie de Karol Wojtyla; puisque grâce au prétexte de V2, la théologie est devenue intrinsèquement plurielle d’une part et philosophailleuse d’autre part, comme le note l’auteur. En fait il raisonne en théologie et sur ce terrain il est parfaitement convaicant.
     Bornons-nous à commenter les remarques faites vers les pages 16 17 18…du document qui se trouvent en rapport avec le problème de la qualification de V2.

 

1. L’idée d’un concile oecuménique exclusivement « pastoral » est nouvelle, donc hautement suspecte; l’on ne peut invoquer l’idée d’un commode « développement dogmatique » pour légitimer cette innovation qui serait par définition soi-disant « pastorale ».

 

2.Alléguer qu’on ne change qu’en pratique comme le proclament A.Roncalli puis GB.Montini, mais que la théorie demeurait immuable c’est affirmer un sophisme, que je ne réfuterai pas ici spéculativement, mais aussi attesté par les faits. Ainsi Dormann écrit en substance que l’histoire nous enseigne que les changements de pratique proviennent toujours d’une changement de doctrine et/ ou de doctrines nouvelles.

 

3.Ensuite il souligne que le contexte pré-révolutionnaire de la théologie de la première moitié du siècle dernier interdisait en opportunité l’évocation de tout concile dogmatique, dogmatique étant entendu au sens canonique et théologiquement classique du terme. Or pourquoi donc réunir un Concile ?
Les Catholiques réels auraient souhaité continuer et achever celui de 1870; mais les supra-néos-modernistes souhaitaient en réalité, comme le démontrent 50 ans d »église conciliaire » voir le triomphe d’une nouvelle église, religion et foi, sous couvert de simple revanche du modernisme de la fin du 19° siècle. Par conséquent, à la faveur de notions-valises telles que « pastoral » (qui peut avoir aussi un sens catholique car tout concile catholique est pastoral rappelle JPBontemps) on use d’un stratagème permettant de tenir un concile néo-dogmatique ou A-dogmatique (cf. le terme utilisé sur le site « catholicae disputationes »): les néo-dogmes ou les a-dogmes de l’église nouvelle seront l’essence pastorale de ses nouveaux enseignements; par exemple: la liberté religieuse.

 

4. L’auteur observe que V2 décide de faire usage d’un « langage pastoral ». Ceci est un instrument d’une intelligence et d’une perfidie incommensurables. Alors que la théologie n’intéresse qu’une poignée de spécialistes, et officiellement les seuls évêques, l’instauration d’un langage soi-disant compréhensible s’avère être une machine de guerre redoutable.
Le langage soi-disant « compréhensible » utilisé par des savants devient dangereux en soi, en toute science ou toute technique, qui exigent toute pour leur survie un langage technique.
Il est périlleux encore pour traduire dans les langues multiples des théologiens.
En réalité le motif qui a inspiré cette innovation a été la volonté d’exclure le langage scolastique – exprimé de plus dans le latin.
ET la raison de la haine envers ce langage, c’est l’intention – triomphalement réussie depuis – de détruire de fond en comble la théologie, assise sur la philosophie, elle-même fondée sur la métaphysique thomistes.

 

5. En effet, Saint Thomas élève l’unique rempart de la Foi, et non pas un quelconque non-chrétien occupant Rome, la Rome réelle pratique et reconnue par tous que comme une succursale
Et il convenait d’anéantir la doctrine catholique pour, et de manière silencieuse comme le note souvent cet auteur, dans la manière d’agir des conciliaires, propager des doctrines néo-platoniciennes de genre herméneutique (cf l’esprit du Talmud) et de type jamblicien (K.Wojtyla dédaignant les rites ), ou au contraire proclien (la tradition hermétiste de Josef Ratzinger). Dès lors, les promoteurs et exécutants de V2 ont pu ainsi fonder dans l’intelligence des élites cléricales , la nouvelle religion (Mgr Lefebvre).


6. Un semblable procédé a été utilisé parallèlement pour annihilier la Sainte Messe et la travestir en « rassemblement » talmudo-protestant. Le latin a été remplacé par les langues vulgaires, sous un prétexte « pastoral ». Puis dans un second temps bien calculé, la Messe catholique alors dite en langue vulgaire a été carrément trituré en culte de l’Homme donc de Satan, toujours sous l ‘inépuisable voile pastoral.


7. Or en ces années 60 , derrière ces révolutions, veille, harmonise, unifie, coordonne et planifie: qui ? « la Nouvelle Théologie » dont celle de K. Wojtyla est un chef-d’oeuvre éclatant de non-christianisme juchée sur ces deux échasses: la polysémie du langage, et le pluralisme intégral. Seuls les esprits politiques superficiels imaginent que les théologiens en question feraient totalement abstraction de cohérence intellectuelle. La Nouvelle théologie intrinsèquement plurielle est fondée en dernière analyse sur le noé-platonisme de l’un et du multiple; là encore Dormann touche du doigt la rupture intrinsèque entre la théologie de K Wojtyla et la théologie catholique. Le nouveau dogme théorique et pratique des Roncalli, Montini Wojtyla et Ratzinger est bien résumé par cette définition fondamentale :
1 prendre toujours plus conscience (le sujet de la foi)
2 du « mystère » énigmatique et définitif de Dieu.
Les anciens dogmes innfaillibles d’autrefois ne concernent que la description du mystère de Dieu. Roncalli reconnait donc qu’il est inutile d’y toucher, car c’est une question très secondaire. Dormann montre que la théologie de KWojtyla le confirme.
La pastorale conciliaire qui équivaut aux anti-dogmes doit proclamer, et elle le fait, le caractère définitivement énigmatique du « mystère » de Dieu, contrairement à l’enseigement de la Bible, et de NS JC, et de St Thomas entre autres, et en outre faire prendre conscience toujours plus (car il faut sauver le statut du néo-cléricalisme…) tous les êtres humains qu’ils seraient tous collectivement et naturellement, chrétiens anonymes, sauvés, qu’ils le sachent ou non, et qu’ils le veuillent ou non, comme l’affirme K.Wojtyla cité par Dormann.

 

En conclusion, l’allégation du pseudo-caractère pastoral de V2 était la condition nécessaire pour ses promoteurs de produire une nouvelle théologie plurielle et vide, elle-même nécessaire à l’émergence prudente et calculée d’une nouvelle église mondialiste sous la houlette d’un pontife subsistant .Quel « miracle »: un « VRAI pape » au milieu des ruines…Bien que Tout soit détruit alentour aujourd’hui! détuire servant de leurre destiné à masquer et surtout légitimer le processus révolutionnaire.

 

AU SUJET DES ANTI DOGMES DE V2

 

(réponse à Sixte sur le blog la Question)

Sixte, vous avez écrit:
« L’expression de la foi porte sur un ensemble de jugements, d’analyses, de considérations qui peuvent énormément varier en fonction de la sensibilité des théologiens. Ainsi dans l’Eglise chacun sait qu’entre différentes écoles (augustiniens, thomistes, bonaventuriens, scotistes, etc.), il est admis des nuances concernant les formulations, les voies d’accès à Dieu, la vie mystique de l’âme.

En revanche, le dogme lui est fixé depuis les premiers conciles et n’autorise aucune variation, il relève d’une expression de la foi proclamée solennellement et définitivement par l’Église. Ainsi dire que Dieu est présent en mode d’immanence immédiate dans l’âme comme s. Thomas, ou qu’il y a son séjour par un effet unique de la grâce comme s. Augustin, relève d’opinions théologiques acceptables, mais contredire que Dieu soit Un en trois Personnes, ou que le Christ est vrai-Homme et Vrai-Dieu, relève d’une hérésie condamnable. Saisissez-vous cette différtence ?

De la sorte, on ne peut placer sur le même plan les assertions absurdes de Vatican II, qui expriment des idées fantaisistes, néfastes et nocives sur la pastorale ou la liturgie, et des thèses hérésiarques venant directement et frontalement contredire les vérités de la Révélation divine. Conférer une portée dogmatique qu’elles n’ont pas aux décisions de Vatican II, et qu’elles ne souhaitèrent pas avoir, est de ce fait l’erreur majeure de l’attitude sédévacantiste. »

Dans votre proposition principale, vous voulez dire que « l’expression de la foi » dans l’ordre de l’intelligibilité du Dépôt – surnaturel, au sens classique de ce mot, de la Foi relève de la libre appréciation des théologiens.
Mais d’une part,
vous bornez automatiquement la liberté qui leur est accordée: donner des preuves nouvelles du caractère catégoriquement surnaturel de la Révélation catholique et de son opposition toujours plus éclatante à toutes les autres doctrines.
En ce sens, qui remet à question l’orthodoxie en soi des explications de Saint Bonaventure par rapport à celle de Saint Thomas ?
D’autre part,
contrairement à ce que vous observez ensuite, je ne discerne pour ma part aucune nuance « dans les voies d’accès à Dieu, la vie mystique de l’âme ».
Ce point est absolument fondamental, il est totalement dédaigné. C’est pourquoi on voit s’étaler dans des forums catholiques une propagande en faveur de thèses non catholiques à ce sujet:
il existe une seule voie d’accès à Dieu et une seule vie mystique de l’âme !
Là est le fond du débat, et il existe encore des « conciliaires » qui comprennent cela à la différence de tant de « traditionnalistes » qui confondent « tradition » et tradition primordiale ».

En votre proposition subordonnée, vous assurez que les fantaisies intellectuelles de V2, qui se ramèneraient à « la liberté des théologiens », alors que celle-ci est donc nettement analogue à « une compétence liée »par rapport à la Tradition Apostolique, ne participeraient pas du tout des « thèses hérésiarques venant directement et frontalement contredire les vérités de la Révélation divine ».
Pour ne citer que la seule illustration donnée par le texte de Dormann (cf. le site des ACRF) , il est amplement démontré par la théologie catholique, nonobstant le reste, que bien au contraire, les affirmations anti-dogmatiques de V2, et leur praxis qui y est inhérente, anéantissent à la racine la Révélation catholique.
Les deux moyens principaux utilisés comme le rappelle ce théologien sont, savoir:
premièrement :
le sens anthropocentrique donné à l’esprit du Dépôt de la Foi – certes apparemment inchangé, malgré le flou artisitique du langage pastoral et « moderne » – ;
deuxièmement:
le caractère nominaliste donné à la lettre du Dépôt de la Foi. Le texte certes altéré par les traductions falsificatrices (Pater noster, credo, etc. etc) est conservé, mais comme signifiant vide de sens en soi, chaque humain ou croyant y mettant le sens de sa liberté religieuse divinisée…

Par conséquent vous ne pouvez pas tenter de vouloir sauver à tout prix un pape individuel au nom de sa valeur en quelque sorte « structuraliste » pour l’Eglise, au nom d’une fausse conception organiciste de l’Eglise que vous semblez partager,
en minimisant implicitement et indirectement la « Nouvelle » religion qui paraît émerger sous les traits de l’antique Serpent sifflant l’approche de la Bête de la mer.

JEAN BAPTISTE TOURNAIRE 

 

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 19:01

introduction

 

Le  message onto-génétique de Notre Seigneur est encrypté dans ses enseignements consignés dans les Evangiles, et qu'il n'a pu être "découvert", diagnostiqué, analysé, exposé que  plusieurs siècles plus tard, par des théologiens de la vie mystique catholique. Le "négatif"  concrètement surnaturel de ces enseignements trop  aisément déformés,   post-constitue en quelque sorte  la preuve de la crédibilité des "témoignages" originaux des premiers disciples.

 

Un événement, sous un certain rapport comparable,  est  certainement survenu depuis  le concile de Vatican 2,    également dans le coeur même de la Foi,  cela n'est pas ici  notre propos, mais bien  aussi en son enveloppe charnelle, qui s'avère pour ainsi dire aussi vitale. En effet  la  fondation de l'Eglise est éclose à l'intime même des communautés hébraïques ou judéennes du 1er s., lors même que ces dernières se trouvaient à la croisée des chemins spirituels et politiques.  Et  simultanément une nouvelle communauté juive a succédé à l'ancienne.  

 

Aujourd'hui en nos temps de ruptures dramatiques du  20ième s., il importait à l'Eglise de persévérer dans son être. Or selon toutes les apparences, une nouvelle communauté "conciliaire et eocuménique" a succédé à l'ancienne Eglise catholique, comme cela a été le cas au Premier siècle;  et il semble du plus haut intérêt de considérer si ces événements religieux de l'antiquité palestiniene ne pourraient pas apporter une démonstration a contrario      du critère de distinction à apliquer pour discerner l'institution d'une religion légitime, et à l'opposé ,  la constitution de sectes.

 

Bien qu'une comparaison fructueuse puisse sembler a priori contestable , car à notre connaissance personne n'a exploré les conditions de possibilités et les enseignements  intellectuels éventuels d'un tel rapprochement, nous ferons peut- être usage d'audace en tâchant d'éclairer cette  problématique.  Bornons-nous à nous autoriser de l'urgence  pratique importante pour les fidèles catholiques,  de clarifier les débats labyrinthiques relatifs notamment   aux notions d'Eglise catholique d'une part, -abstraction faite des controverses théologiques afférentes à l'écclésiologie -   et d'autre par,  "d'église conciliaire, contre-église, "église eclipsée ou occupée" 

 

Nous axerons notre examen sur deux points, celui qui touche à  l'enjeu  même du débat, et celui qui a trait au défi commun qui edoit être mis en relief. 

 

I. - ENJEU  OPPOSE

MAIS  DEFIS ET REACTIONS DE MEME NATURE 

 

 

§1-  L'enjeu est diamétralement opposé.

 

les fausses similitudes de l'enjeu: 

 

La pertinence d'une comparaison entre les deux époques suppose de bien faire le départ entre l'enjeu sous l'égide duquel une religion disparait et une autre apparait.

 

Quels sont les écueil à éviter en la matière?  Par exemple un observateur superficiel avancerait la compaison suivante. La religion hébraïque est dite avoir "donné naissance"  à l'Eglise, sans autre forme de procès. Dans les premières décennies, les Chrétiens d'origine judéenne "ne se rendaient pas compte" du changement de religion entre l'une et l'autre. De même aujourd'hui, l'Eglise catholique aurait donné naissance à la secte oecuménico-conciliaire ; et les catholique ne se rendent pas compte du changement entre l'une et l'autre. 
Cette comparaison qui doit se vouloir sociologique, et ne peut prétendre à l'excuse d'un quelconque précédent historique,  est  condamnée en réalité sur le plan théologique. 

 

En effet elle est simplement fausse sur le plan historique et sociologique.
Sur ce terrain, cette idée assimile de manière erronée,  tout d'abord, et pour les besoins du rapprochement entre les changements subis, 

- du côté des religions  anciennes mortes et métamorphosées:  la religion hébraîque et  l'Eglise catholique, 

- et du côté des nouvelles religions: la religion catholique, et la secte conciliaire;

Cela revient à les identifier dans leur substance.
Ensuite, il identifie la métamorphose sociologique,  en elle-même, qui aurait eu lieu au 1° s.,  mais ce qui est faux, - entre la religion morte de l'époque, Israël sacerdotal,  et la religion  qui serait donc morte aujourd'hui à savoir :  rien moins que  l'Eglise, Mais l'on notera que ceci est tout à fait conforme à l'idéologie de la "mort apocalytpique" de l'Eglise, qui accompagne ce type de comparaison.

En outre il identifie la métamorphose qui a eu lieu aujourd'hui entre la religion vivante, l'Eglise,  mais qui est donc qualifiée de "communauté morte" ! et la secte conciliaire,  espèce de religion mort-vivante.  De surcroît, dans le cadre de cette confusion sociologique , il oublie totalement la nature et l'impact du défi politique qui accompagnait  le défi de nature interne et religieuse de l'époque et celle d'aujourd'hui. Il méconnait semblablement et en conséquence, la mise au jour de la réaction que ces défis ont engendrée. 

Enfin, elle est fausse sur le plan théologique. Car en rapport avec la fallacieuse parenté sociologique que ce type de chroniqueur du fait religieux relève, il présuppose une fausse assimilation entre la religion hébraîque, laquelle a été programmée par Dieu pour mourir en tant que telle, et ne laissant que des Poldèves vagus depuis, - à l'Eglise catholique, laquelle est perpétuelle. Dès lors, il identifie la métamorphose théologique d 'Israël en Eglise opérée par Notre-Seigneur J.-C.,  au remplacement au moyen d'une quasi-tentative de meurtre de l'Eglise divine,  diligenté de longue date par la secte conciliaire,  et d'initiative diabolique. Pour soutenir une telle conclusion, il faut imaginer que de fait l'Eglise serait agonisante par suite de son entrée dans   une  "période finale préalable" à la fin du monde",  ce qui constitue un assertion aberrante au regard de l'essence de la Révélation catholique.

 

Il convient néanmoins de  lui concéder que sis  durant les quarante années au moins de co-habitation au sein des synagogue ni les premiers chrétiens ni les judéens n'avaient conscience d'une rupture entre l'ancienne religion et la religion de Notre Seigneur, cela démontre bien que la Nouvelle succède bien divinement ontologiquement surnaturellement mais aussi culturellement et sociologiquement à l'Ancienne. car à la faveur de la destruction de l'an 70,   et quittant l'ombre du Temple, où elle se trouvait confinée et reléguée, la Synagogue s'est aussi dressée en succédané de salut rabougri à la réussite individuelle de ses adeptes. Mais  si aujourd'hui l'on ne comprend pas la différence entre l'Eglise et ersatz conciliaire, c'est à cause d'une erreur  commune, qui est maintenant provoquée par une imposture intellectuelle et politique.  

 
L'enjeu  interne authentique est : disparaître ou survivre.

 

Au préalable nous devons noter que le principe de cette comparaison ne souffre pas d'une impossibilité de nature. Dans le champ de l'antrholopologie l'on pourrait citer par simple analogie des exemples sur le destin politique de certaines sociétés. Or sur le plan de l'histoire des religions,  si l'on peut difficilement trouver un précédent,  il en existe cependant un qui est  précisément celui du Peuple de la Bible du 1er siècle!

 

Voici donc la Véritable comparaison. Un rapprochement pertinent entre le 1er et le 20ième siècle doit pouvoir nous aider à comprendre l'intelligence de l'Eglise Catholique et son opposition foncière avec ses confrefaçons récurrentes que ses ennemis ont sans relâche édifiées contre elle, sous les prétextes les plus pervers comme c'est le cas aujourd'hui à la faveur d'une "CRISE UNIQUISSIME";
En effet, elle doit prendre en compte l'opposition qui règne entre les deux époques entre d'un côté, l'enjeu de l'annihilation [b]irrévocable jusqu'à la fin du monde, du Temple [/b]engendrant l'Eglise, ce qui est un FAIT que le diacre Zins passe sélectivement par pertes et profits, afin de manipuler les faits qu'il concocte dans son alchimie millénariste savante. Dieu avait programmé la disparition de la religion hébraïque. Et cette religion a disparu. C'est d'une simplicité éblouissante. 
De l'autre côté, l'enjeu s'avère  diamétralement opposé aujourd'hui. Il en va de la pérennité de l'Eglise.
Dieu a programmé la pérennité de l'Eglise. Donc elle est toujours vivante.

 

Afin de bien apprécier la disctinction essentielle à retenir comme opposant le Temple et la Synagogue,  Précisions que la fome substantielle de l'ancienne religion hébraïque était la présence transcendante de Dieu  intervenant concrètement dans l'humanité. Sa matière première était le peuple hébreu, sa matière seconde étant la Norme écrite, sa finalité était la préparation par la voie prophétique de la venue du Christ, sa cause factuelle résidant originairement chez Abraham amorçant la vert de Foi spécifique à la Révélation,  puis chez Moïse structurant le culte.   

 

La Synagogue dit que la présence de Dieu se serait concentrée dans une Norme, certes écrite  initialement, mais continuellement revivifiée par une parole sur cette Norme (tsim-tsoum),  si sa matière première demeure le peuple juif, sa matière seconde devinet l'interprétation, la cause finale étant l'épanouissement sapientiel de l'homme, et son origine factuelle étant l'adhésion héréditaire aux rituels de la synagogue. Tout cela témoigne du fait que la majeure partie des Juifs ont voulu, coûte que coûte et contre la volonté de Dieu, persévérer dans l'être d'une communauté pourtant frappée de caducité. Ils ont été contraints de transformer  nolens volens la substance de la religion de cette communauté et dès lors  remplacer en même temps la substance de cette communauté.

 

 

§  2  - UN DEFI  EXTERNE ANALOGUE ET UNE REACTION SIMILAIRE

 

  L'arrière-fond d'un défi historique comparable.

 

 Certes le Peuple de l'ancienne Alliance avait achevé sa mission, accompli sa destinée, et épuisé son existence légitime, tandis que l'Eglise Vrai Israël, aujourd'hui envers et contre tout,  continue de militer, persévère dans sa vocation, et répand aujourd'hui comme hier NSJC lui-même dans l'humanité.   

 

Néanmoins, ces deux enjeux diamétralement différents ont été soumis chacun à un moment précis de l'histoire,  à un défi politique presque semblable.  Un Etat  cosmopolite, mondial, païen,  cruel persécuteur au nom d'un "meilleur des mondes" - a enjoint la Religion de disaparaître. Israël, qui n'avait pas tranché entre le ritualisme traditionnel, le  messie, la fin du monde, la transe "du char", le légalisme puritain devait se soumettre à Rome. L'Eglise en proie aux affres de  deux siècles de libéralisme et de modernisme devait totalement disparaître à Vatican 2.,  

Or ces défis  de pareille nature ont été relevés, ou du moins gérés, malgré l'opposition des enjeux, de manière semblable, aux deux époques. Ceci participe du déterminisme sociologique.  Cependant cette explication humaine va aussi de pair avec une raison religieuse. L'esprit de secte, la volonté de puissance, l'âme perverse et prévaricatrice qui habitaient les communautés dispersées dans la Babel romaine de l'époque, ces caractères se rencontrent à l'identique, aujourd'hui,  dans la corruption morale, financière, doctrinale, dans la bien-pensance satisfaite et opportuniste du cloaque d'impureté qu'est  le clergé moderniste.(N.D. de La Salette).   

 

Les réactions ont été similaires sous l'égide  du "double Etendard".

En effet,  sous celui de la Révélation Catholique:

- Au 1er siècle.

 Israël meurt et engendre matériellement l'Eglise; la théologie qui comporte d'une part la Norme   spirituelle, morale et légale, du Pentateuque réglementant le culte du Temple, et d'autre part les prophètes   fondant  un certain eschatologisme et principalement  le messianisme, connait son accomplissement dans la survenue de Notre Seigneur.  Ainsi les structures juridiques, la légitimité théologique, la liturgie, la piété laissent la place. Et  disparaissent les constituants ontologiques du Peuple de l'Ancienne Alliance,  précisés plus haut.  

 

l'Eglise catholique métamorphose totalement ces divers aspects de la religion. Elle ne les occupe pas ni de les habite. Elle est toute nouvelle par rapport à l'Ancien Israël. Cependant une continuité existe en ce sens où Dieu a prévu que l'ancienne donnerait sa place à la nouvelle, la liturgie catholique succède également aux images rituelles hébraïques. La théologie catholique donne de la chair et du sang surnaturels  transcendants et concrets - ceux de NSJC -  à l'ancienne norme préfigurative, donc extérieure, symbolique, ritualiste de la religion prépartoire de la Révélation d'Abraham,  du Sinaï et de l'Horeb.   

-Et au 20ième siècle.

tout au contraire, l'Eglise doit simplement subsister humainement, individuellement et collectivement, car en toute état de cause elle subsistera inéluctablement par sa nature divine. Elle doit donc exister par la vertu de foi de chacun de ses derniers fidèles individuels et par la Doctrine de Foi, dont le respect intrangsigeant unifie leur "collectivité" en une communauté des catacombes, Eglise refoulée et persécutée.

Elle ne peut donc subsister qu'à la faveur d'une réaction identique à celle des premiers chrétiens, qui refusent le culte au nouveau Néron, à l'Etat oppressif mondial, athée, païen. Ils doivent demeurer dans les Catacombes et risquer le martyre qui risque de s'annoncer.

Parce qu'elle a été instituée "jusqu'à la fin des temps", elle doit conserver sa "forme," sa substance, sa foi, sa vertu de foi, sa liturgie, sa morale, sa pastorale, son droit, réduits à leur plus petite expression.


Tandis que sous l'autre étendard:

- Au premier siècle,
La secte talmudique renie la réalisation des prophéties et tue NSJC, et renie de cette façon, l'enjeu messianique réaliste de l'Ancien testament. Elle refuse et ne conçoit même pas que sa religion puisse disparaître.  Ce sera donc par réaction forcée contre l'Eglise naissante, et sa concurrence, que la Synagogue va constituer sa nouvelle religion. Ceci est le premier aspect de la parenté entre les deux événements.

Le second  aspect réside dans le fait qu'en même temps et pour relever à sa  façon le défi externe qui s'abat sur elle et s'ajoute au péril de la montée chrétienne parmi les judéens.  En effet, une véritable  "notification" de devoir disparaître du champ social,  lui  a été signifiée de manière sanglante par Rome païenne en 70 puis en 135. Or par instinct de survie, elle officialise, au concile de Iamnia de l'an 98, le dogme de l'herméneutique de continuité perpétuelle juridico-talmudique comme  désormais unique et éternelle religion Poldève nouvelle.

Notons que cette fausse religion mélangeant la philosophie païenne au légalisme poldève était en gestation depuis  près de trois siècles, et depuis le retour d'Exil.

-Et au 20ième s,
Semblablement, la secte concilière renie l'éternité de l'Eglise, et notamment du règne de NSJC et elle devient un agent, surnuméraire, méprisé, et méprisable, de la Révolution idolâtrique en officialisant au concile V2 de 1963, un ultra-modernisme, qui était lui pareillement en gestation depuis deux siècles pour le moins, et antérieur à la Restauration.

 

 

II. -    ENTRE  L'ANCIEN ET LE NOUVEAU:

UNE DIFFERENCE DE NATURE 

 

 
Quelle analogie troublante et éclairante ! Voilà la véritable explication entre d'une part l'Eglise occupée et d'autre part, la Secte occupante. Contrairement à ceux qui enseignent que la nouvelle synagogue de Satan occupante aurait tué, -  par vengeance enfin réalisée au bout de deux millénaires - ,  l'Eglise  - en fait seulement occupée, -   irrévocablement et pour la consommation des siècles. Cependant le rapprochement que nous tentons d'opérer pourra-t'il nous aider à déceler la nature du lien unissant aujourd'hui l'Eglise catholique et la secte conciliaire?

 

§1. le repère éclairant du 1er siècle palestinien,

 

La religion  hébraïque était de substance surnaturelle et spécifiquement messianique. Elle avait une doctrine de Révélation  transcendante, de finalité  messianique, eschatologique , une vertu de foi, et un liturgie, -  Sacrifices et pélerinages au Temple,  - une morale (torah) et une spiritualité (prophètes et psaumes) un droit fondé sur le Pentateuque.   

Par comparaison avec l'Eglise , elle avait pour forme  une préfiguration du Corps mystique du Christ, le "juste" hébreu "attendait fidèlement " et exerçait la vertu de Foi certaine en la réalité intelligente de la venue du messie,  collectivement il résistait aux païens par son Ecriture et par culte, enfin il revendiquait son identité juridique et politique hébraïque.

 

A l'opposé la religion talmudique qui lui a succédé,  était de substance sapientielle. Elle avait substitué à la Torah l'étude de la Torah donc l'interprétation humaine, initialement depuis vers - 250 simplement au titre d'une des mouvances spirituelles, thélogiques et morales de l'Ancien Israël, promues par la revendication de style "méritocratique"  d'un certain milieu ambitieux et puritain.  Le Talmud a en fait évacué le texte écrit de la Torah  désormais réduit à devenir un matériau littéraire desubstantialisé, car il est devenu, semblabement par une "représentation figurative précaire"  selon l'expression synthétisée qu'a exprimée Saint Pie X  de la conception moderniste de l'Ecriture dans l'Eglise catholique. Or à la prétention messianique  du "scandadeux" Jésus  signifiant au peuple hébreu , sa mort intérieure,  c'est surajouté un  défi de nature politique:  quarante ans après, et cette fois  de l'extérieur,  l'empire romain lui enjoignait de disparaître! 

 

 C'est dans ce contexte, qui explique la disparition de toutes les autres mouvances, - seuls subsistant les chrétiens, et les pharisiens, que   du sein de ces deniers, Jonathan ben Zakkay a réuni le fameux "concile de Iamnia".

 

- Ce  néo-Sanhédrin a en premier lieu délimité le canon de la torah,  et imposé en même temps  la michna, interprétation légale morale et sapientielle de l'Ecriture, afin de constituer l'étude de la Torah, comme pilier théologique de la nouvelle religion,  en lieu place du sens intrinsèque de l'Ecriture qui comportait  cependant une norme claire, l'annonce d'un messie, et d'un destin pour le Peuple de Dieu, de telle sorte que  son sens prophétique messianique eschatologique en soit évacué, puisque NSJC avait été refusé et "que son sang pouvait retomber sur leurs enfants".

 

-  En second lieu, il a substitué au culte sacrificiel et aux  pélerinages du Temple, qui eux avaient été anéantis par le païen César,   la prière vocale et les infinies dévotions ritualisées, comme  nouveau fondement "liturgique"du judaisme, au culte du Temple.

- Enfin, en dernier lieu, elle impose la Synagogue, en tant que  lieu de pouvoir des rabbins auteurs de l interprétation, , afin de remplacer la juridiction et l'ordre des sacrificateurs du Temple, le statut des prophètes, par  la consécration théologique désormais innovante et sans cesse en devenir, du sage savant et méritant. 

 

Autrement dit, cette religion constituée est totalement étrangère  à la substance de la religion  qui a été le soubassement de l'Eglise, la croyance individuelle -  de nature sapientielle et personnaliste  - de ses adeptes  affirche une immense différence avec la  vertu de Foi, certaine intelligible et réaliste catholique. Sa doctrine de foi oppose rien moins que  le "pentateuque", de plus disséqué à l'infini, à la propre personne de Notre-Seigneur. Son "culte de la Parole"  est aussi très différent des Sacrements et de la  Sainte Messe Sacrificielle catholique. Enfin sa structure légale est assez différente de l'organisation canonique de l'Eglise  

 

Donc le   seul lien entre l'ancien hébraïsme et la nouveau talmudisme résidait dans ce rétrécissement en quelque sorte de Dieu et de son "Association Normative" (berith) au  Pentateuque, d'une part, mais en même dans dans son élargissement incommensurable par le biais de ce  système herméneutique sans fin,  mais  dorénavant concentré sur ces textes.       

D'autre part, il se trouvait en même temps dans cette dévotion ritualisée aussi à l'extrême -  cf. les 613 préceptes - qui constituuait finalement, dans l'ordre spirituel quotidien et concret,  un développement corrélatif au développement sapientiel et théologique de la mischna et du talmud.

 

Ce lien s'explique ainsi: L'essence du lien entre les deux entités du 1er siècle était tributaire du fait que l'ancien Israël devait mourir et la religion talmudique ne devait pas se constituer. Aussi la transformation du statut de l'Ecriture comme  simple outil de Révélation en un lieu permanent de Révélation  était-elle  compréhensible et logique. De même, la disparition de l'adoration divine, par refus intérieur du Christ Jésus, et par obligation extérieure issue de la destruction du Temple, justifiait son remplacement par une dévotion objectivée, ritualisée afin de remplacer le vide du culte liturgique (ancien du Temple, puis nouveau du Christ).

 

 

§ 2 les solutions pour le tournant du millénaire;

 

 

1.  Sans doute, l'Eglise doit subsister telle quelle, contrairement à l'ancien Israël.  Donc, si l'on décompose la définition de l'Eglise catholique, elle demeure vivante aujourd'hui si l'on l'observe dans son rapport avec Dieu, par  les élements suivants :

- la vie surnaturelle qui l'anime et lui donne sa substance,

 

- sous l'angle individuel:  l'essence de son acte de Foi, certain, intelligible et concret,

 

- sous l'aspect collectif:

la doctrine intacte, transcendante mais concrète, maintenue par l'Autorité Apostolique, d'une part,

et sa liturgie et ses sacrements rescapés du saccage d'autre part;

mais aussi par la réunion de quelques fidèles, prêtres, voire quelques évêques vagus, épars, parfois encore rarement dans les structures de l'église conciliaire. La subsistance d'évêques aptes à élire un Vrai Pape, restaurateur, lorsque de plus graves événéments  conduiront à sa désignation sous l'empire en quelque sorte d'une vox populi vox dei. 

 

- enfin sous le rapport strictement juridique,  ses  diverses personnes morales juridiques (collégiales ou non collégiales) continuent d'exister même sans titulaires. Lorsqu'on la considère sous l'angle de son organisation interne, elle continue à comporter sous une  apparence sociale, et sous l'aspect canonique encore un grand nombre de fidèles présumés.  

 

2.  S'agissant des non-chrétiens de fait et officieux qui ont envahi les cadres sociaux de l'Eglise, un hypothèse voudrait qu'ils ne soient pas les "constituants " d'une "église" concurrente de l'unique Eglise instituée par Dieu. En effet:

- Leur "groupement"  n'aurait pour unique effet qu'une influence constitutive d'un  simple accident" de la substance de l'Eglise non modifiée. en l'Eglise devenue hélas "conciliaire"  bien qu' en demeurant la même,

- les fidèles "'individuels" n' émettraient partiquement toujours que des hérésies   toujours matérielles, mais jamais "d'hérésie-péché", c'est à dire le reniement explicite et solennel en face de l'Autorité, - ce qui par définition est impossible aujourd'hui - . - - - sur le plan collectif,

la doctrine officielle serait certes hérétique mais uniquement matériellement;

de même les sacrements seraient  invalides mais exclusivement "probablement",    

- Enfin, sur le plan juridique, et surtout,  l'Eglise catholique serait intacte. Les conciliaires, modernistes, hérétiques, ne seraient que des individus additionnés sans formation d'un "groupe". Il serait faux d'évoquer une quelconque nouvelle église  ou secte, conciliaire, car l'Autorité  pourtant durablement inexistante à vue humaine, seule pourrait exclure tel ou tel ou telle  "église conciliaire" constituée,, sauf si lesdits individus s'avisaient un jour à dire qu'ils abandonneraient t officiellement le  "label", le langage et la strucre de "l'Eglise  catholique" ce qui est impensable aussi aujourd'hui.

 

III. -     IL FAUT  DONC EXCLURE UNE CONTINUITE DE FICTION

 

§ 1.-  L'origine de l'erreur provient du contresens de  "mystique"  d'un côté et de "constitution" de l'autre: 

 

D'un côté, l'Eglise est vue comme le "Corps du Christ" dont le caractère mystique  théorique, si surnaturel qu'on n'en oublierait son incarnation. Et de l'autre elle est vue comme une personne morale juridique. Où est passé sa nature humaine et sociale ?

Avant la crise de V2, lorsque le Magistère employait ses deux définitions il ne perdait pas de vue la dimension humaine sous-jaçante à l'un et à lautre de ces deux concepts. Mais la crise survenue sur un arrière- plan de perturbation intellectuel et culturel exceptionnel semble avoir gravement obscurci le jugement.

L'abbé Lucien explique très clairement que conformément à l'unité de la vérité, un des aspects de cette vérité (ici l'aspect légal) est subordonné à l'unité:
"L'ordre juridique propre à l'Église (distinct en cela de l'ordre juri­dique des sociétés civiles) ne subsiste conformément à son essence qu'en étant relatif et subordonné à la réalité surnaturelle de l'Église Corps Mystique"
En revanche, nous ne saisissons pas la coïncidence de nature qu'il établit entre:
- l'Eglise vue sous son rapport humain, d'une part,
- et d'autre part l'Eglise prise sous le rapport de sa personnalité juridique.
Car l'Eglise est une réalité humaine et sociale en tout état de cause; le statut de fidèle, ou de prêtre, sont des réalités religieuses en soi. L'unité, la sainteté, la catholicité, et l'apostolicité (de ceux qui transmettent et de ce qui est transmis) existent en soi: elles concernent la double nature de l'Eglise; et Ratzinger n'est qu'un occupant, un squatteur, sous ce rapport.
Pourquoi l'ordre juridique, - un des éléments de l'existence de l'Eglise, - lorsqu'il se trouve neutralisé à cause de cette voie de fait, ce déguisement, ou cette "apparence" - dans le sens juridique précisément - ,devrait-il parasiter la réalité humaine et surnaturelle de l'Eglise et du Saint Siège? C'est-à-dire pourquoi penser à un pape matériel, ou au contraire penser à l'inverse à un Siège abstrait? 
La clé de l'erreur est que alors que la substance de l'Eglise est d'être 1. un groupe humain professant la Foi catholique,  2. et de cette manière ainsi formant le Corps du Christ, 3. est accessoirement organisée en "société juridique", la substance de l'Eglise serait  1. - un groupement juridique, - la personne morale, l'autorité juridictionnelle, les sanctions etc... -  et 2. et sur cette base, elle formerait le" corps du Chris" "mystique" comme quasiment symbolique, 3; et donc elle réunirait un groupe humain qui ne serait qu'un agglomérat d'individus soumis à un droit inapplicable et membre de droit en quelque sorte d'un "corps idéalisé du Christ" . 

Certains allant plus loin dans cette erreur juridique, imaginent même que la notion exclusivement de technique légale de "personne morale" suffirait à faire survivre un Corps du Christ, toujours purement  mysiquement "idéal", garantissant  ainsi aux fidèles individuelles  une liberté anarchique non pareille pour mépriser tout sacrement ou autorité! 

 

§ . - 2   Le fidèle  est à la fois individuel et membre d'une assemblée

 

En effet, l'on ne peut pas les considérer faussement comme de simples individus, parmi d'autres individus dans une Eglise collectivité humaine unique à l'ensemble.

 

- Chaque baptisé et chaque fidèle est à la fois un individu et un membre d'une collectivité. Ces non-chrétiens sont obligatoirement aussi des membres d'une collectivité;  et on ne peut faire abstraction de cette dimension nécessaire, pour les englober dans une entité globale qui n'a aucun point commun! C'est leur dimension sociale qui pose le problème précisément et qu'on ne peut faussement évacuer en leur attribuant une dimension sociale commune à celle des catholiques au sein d'une Eglise catholique. La meilleure preuve de ce que nous disons est que pour éviter cet écueil, certains se bornent à changer de registre, et parler du simple plan juridique et canonique, qui fonderait l'unicité d'une "Eglise". Ainsi l'abbé Lucien en définissant l'Eglise se place sur un terrain surnaturel incréé, puis comme pour combler un fossé infranchissable se place sur le plan juridique. Entre les deux la réalité humaine de l'Eglise et de ses membres fidèles ou de ses fidèles présumés semble dispraître!    

 

- Ensuite ce point primordial étant reçu, ce  n'est pas le nombre de ces non-chrétiens de fait  (quoique qu'il soit un raz-de-marée) qui importe, mais la différence d'essence de leur croyance qui,  les retranchant de la Foi, de la vertu de foi et de l'Eglise catholique,  nous conduit à conclure que l'atteinte qu'ils produisent à la forme substantielle de l'Eglise, ne peut se limiter à une simple modification accidentelle de lson essence, qui  pourrait subsister telle quelle malgré la  voie de fait de cette Occupation. Elle implique donc en réalité la constitution d'une autre entité collective religieuse souvent nommée "église ou secte conciliaire" qui se juxtapose à l'Eglise catholique. Soumettons-la au critère des  éléments constitutifs de l'Eglise:

 

- L'on constate que la forme substantielle de l'Eglise catholique  lui fait défaut par définition : la vie surnaturelle; Comme la vie surnaturelle n'est pas apparente, elle existe ou elle n'existe pas. La solution est simple. Sa substance peut être qualifiée au moyen de mutliples caractère: païenne, noachide, citoyenne,

- En ce qui concerne  sa vie sociale d'"Eglise pseudo catholique",  -  en en-dehors de tout jugement canonique qui n'appartient qu'à l'autorité de l'Eglise, -   elle n'est en revanche qu'une apparence :  car sa doctrine est frauduleuse dans son inspiration, ses sacrements sont invalides, sa pastorale est criminelle au regard des intérêts élémentaires de la gloire de Dieu et du salut des âmes. Elle peut donc revendiquer une apparence qui protège dans une certaine mesure  les fidèles en cas d'erreur invincible.

- Enfin dans l'ordre juridique, il faut comprendre qu'étant une entité humaine et sociale disctincte de celle de l'Eglise catholique,  ses personnes morales  juridiques sont totalement différentes de celle de l'Eglise catholique,  lesquelles subsistent de manière independantes des nouvelles de l'église conciliaire. Ceci peut paraître aberrant. Mais c'est encore une méconnaissance du droit qui n'a pas pour vocation à suppléer à l'absence de surnaturel, ou conférer un caractère religieux à un groupe. C'est le groupe humain qui doit être au préalable religieux, catholique ; et , s'il l'est par la doctrine et par la vertu de foi, il revêt alors la forme substantielle catholique, et accessoirement il peut être considéré sous les catégories juridiques de personnes morales. Car le droit qui n'est que la qualification d'une nature pré existante, ne peut continuer fictiviement une vie "juridique" à une nature qui n'existe pas, et qui a été remplacée par une autre nature, autre nature elle même régie par un droit qui qualifie en nouvelles personnes morales. elle est donc une entité disctincte de l'Eglise.

 

 

 

En conclusion

quelle est donc la nature du rapport entre les deux entités d'aujourd d'hui? 

 

 En effet, l'enjeu étant renversé par le fait que l'Eglise doit se perpétuer et la secte conciliaire n'aurait pas du naître, il faut  penser que le lien régnant entre les deux entités "chrétiennes"  est sans doute inversé, si l'on veut parvenir à rendre intelligible cet événement fondamental. 

Alors que la communauté talmudique a voulu ressusciter la religion hébraïque morte intérieurement par l'avènement du Messie Jésus Christ, confirmé par son arrêt de mort extérieure par la Rome de Titus et de Vespasien,  ici nous sommes en présence de Caïen assassinant Abel, la secte conciliaire voulant tuer l'Eglise catholique, et voulant la remplacer.    

 

Cependant là aussi, au contraire nous voyons qu'à l'instar de la religion talmudique naissante à Iamnia, la secte de Vatican 2 substitue également  l'étude à l'objet de l'étude, car elle  remplace  "Dieu" par la  "parole de Dieu" , en outre, elle remplace la liturgie concrète et transcendante par  la  pseudo-révélation permanente réalisée par le truchement d'une herméneutique personnelle à chaque croyant. ....  

 

 En conséquence, c'est ce lien apparent qui créé l'illusion de la permanence d'une unique entité, qui ne contiendrait que des brebis galeuses en son sein, alors qu'en réalité, la doctrine de ces bêtes perverties constitue une autre forme  attribue une aJean Baptiste Tournaire. utre entité à leur groupement, qui ne peut plus posséder de lien ontologique avec celui du Troupeau fidèle du Berger.   

 

 

 

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 21:10

Introduction

Au sein de la doctrine, support de la nouvelle religion que professe les usurpateurs de l'Eglise catholique, un des concepts-clés est sans conteste celui de la liberté religieuse. Une succincte étude de cette innovation inconcevable  nous fournira l'occasion d'illustrer, d'éclaircir et d'approfondir les fondements, les concepts, les paradigmes et les méthodes, et la pratique de la secte occupant Rome en affirmant vrai ce qui était faux , et réellement faux, hier, et en prétendant erroné, caduc, et archaïque ce qui était vrai, et uniquement Vrai hier!

Nous allons très sommairement confronter Quanta Cura et Dignitatis humanae dans un premier temps, puis nous nous efforcerons d'analyser et de qualifier cette idée de liberté religieuse. Etant laîc, et étant en un temps où les auteurs de l'histoire frd idées méconnaissent les idées et la pratique tant de l'Eglise catholique, que de la secte conciliaire qui lui a succédé, nous continuons à nous exprimer d'un point de vue intellectuel, abstraction faite de notre appartenance à l'Eglise catholique. En effet, aucune autorité catholique n'est susceptible de qualifier religieusement et canoniquement les erreurs de la secte, de même aucune autorité n'est à même de conférer un imprimatur à desaffirmations spécifiquements théologiques. Ne pouvant nous exprimer et encore moins par définition condamner au nom de l'Eglise, ni enseigner en sens inverse au nom d'elle, nous nous bornons de partir des faits, de convoquer l'enseignement de l'Eglise antérieur à Roncalli, et de conclure intellectuellement.

Nous ne doutons pas que les coeurs purs et les esprits droits conclueront d'eux mêmes; les autres ont déjà reçu leur salaire.

 

PREMIEREMENT  THEOLOGIE ET LIBERTE PUBLIQUE RELIGIEUSE

 

 

I. - COMPARAISON THEOLOGIQUE SUPERFICIELLE ENTRE QC ET DH

 

Dans ce terrain si confus et semé de chausses-trappes,  et dans le dessein d'aller du domaine théologique le plus simple vers un champ conceptuel plus complexe,   cantonnons-nous en une première étape, à comparer terme pour terme, en nous limitant au sens théologique orthodoxe des concepts enseignés avant la période roncalllo-montinienne.

1)  Ainsi QC  enseigne que la liberté religieuse est contraire à la doctrine de l'Eglise, à l'Ecriture, à la Tradition," compte-tenu de notre point de vue, le fait que cet enseignement soit revêtu de l'infaillibilité n'est pas décisif en la matière, même si ce caractère ajoute un  crédit supplémentaire aux conclusions auxquelles nous aboutirons plus loin. D.H. affirme exactement le contraire dans sa 2ime partie elle dit que la liberté serait implicitement contenue dans la Révélation. . 

 

2)  Cependant nous devons reconnaître que QC ne paraît pas dire de façon formelle que la liberté religieuse est antonomique avec la Révélation; que la Révélation condamnerait par essence la liberté publique religieuse. De plus, l'on peut noter que l'auguste pape saint Pie X n'a pas sanctionné les evêques américains, par exemple qui dédendaient cette notion de telle manière que l'on parlait d'"américanisme"; de ce fait l'on serait en droit de penser que la condamnation contenue dans QC n'était pas revêtue de la note d'hérésie.

Par voie de conséquence l'allégation de DH ne semblerait pas, du point de vue du Magistère de l'Eglise, et celui-ci par définition, puisque depuis au moins 1962 ("Pacem in terris") est usurpé par les propagateurs d'une religion antithétique, devoir être taxée d'hérésie.

 

 

3) L'on constate dés lors que l'analyse qui se borne à respecter les définitions orthodoxes, mais qui n'ont plus cours depuis 1962, à se référer aux qualifications canoniques, et à  assujettir son mode de raisonnement et de penser à une autorité  du magistère, qui est caduque pour longtemps, nous mène à une impasse. Pas de Magistère, pas de théologien, pas de Saint Office, seuls quelques laïcs semblent vouer à déplorer l'impuissance et l'obscurité de l'impasse où mène ce seul point de vue.

 

 

II. -  CONFRONTATION  PHILOSOPHIQUE  DES  DEUX THEOLOGIES   

 

1) C'est parce que nous sommes en état de nécessité et même de détresse, que nous sommes privés d'autorité théologique et spirituelle, tout aussi bien que de l'apport d'intellectuels séculiers compétents et impartiaux qui étudieraient la question que nous avons le droit de tenter d'autres approches de qualification de cette notion si primordiale.     

Tout d'abord il est aisé de constater que l'enseignement de QC se place d'emblée du point de vue de Dieu. Le pape Pie IX met ses pas dans ceux de ses prédécesseurs; c'est par ces et ses Vicaires, que le Christ professe donc que la liberté religieuse est inadmissible.

Cependant sous un autre aspect, le pape ne s'exprime pas en effet en vue de défendre explicitement la Révélation qui contiendrait en elle-même la condamnation de la liberté religieuse, mais en il  se limite à parler  en défenseur de la foi des fidèles, qui est mise en danger vital par l'erreur propagée par la liberté publique religieuse.  Pour notre part,  nous pensons que cela n'interdit pas de penser que le pape, ou un successeur dans le futur,  aurait pu, compte-tenu d'une urgence nouvelle, -    par exemple si V2 avait résisté aux assauts de l'ennemi et aurait conclu le concile du Vatican au lieu de servir " d'assemblée  constituante" de la secte conciliaire, -  enseigner que la Révélation interdit la liberté publique religieuse.

Cependant  cela est utilisé aujourd'hui par ceux qui tiennent pour la légitimié d'unepseudo  DH contre-syllabus (cf. ratzinger)

 

2) Or par cette opposition de contradiction entre les principes supérieurs,  - qui forme quasiment la marque de fabrique des dizaineset diaines  d'encycliques de  l'ère conciliaire, -    DH se place non plus sur le plan périmé,  archaÏque,magique, totalitaire,  européo-centré, du Dieu omnipotent castrateur, répressif, et oppresseur, mais sur celui de la conscience de nos contemporains en général, et en l'espèce sur le terrain primordial de la raison, car elle éclaire, et de la libre volonté, car elle commande en reine et maîtresse. 

 

3) Cependant, cette opposition est habilement masquée et doit l'être par les  tenants de l'idéologie usurpatrice.  De fait, Wojtyla a dit noamment qu"'il fallait enseigner fermement mais avec prudence que DH disait la même chose que QC".  D'une part, l'angle théocentrique des papes ne serait que  "enrichi" , sanctifié par l'angle antrhopocentrique complémentaire par la perspective de la profession de foi  de DH, pourtant intrinsèquement révolutionnaire.  L'on rappelle que la raison et la volonté forment des composantes essentielles de l'acte de Foi chez Saint Thomas, et de la vertu tradtionnelle  de Foi. Et l'on se précipite à la conclusion: il  y aurait donc développement homogène de la Révélation. Et la défense du fidèle commencerait par la défense de sa raison et de sa libre volonté.  Or qui refuserait de souscrire à cela, sauf à renier, tel un dément,  la rupture irréversible de la Modernité qui s'est auto-révélée au coeur du 18ième siècle ?  

 

    L'on s'en rend compte l'analyse un peu plus poussée des deux textes semble être en faveur des conciliaires. C'est d'ailleurs une des raisons qui rend compte du phénomène de ralliement de tant d'esprits peu aguerris, et prévenus des pièges intellectuels et de la fourberie sophistique des imposteurs régnant dans la bureaucratie maçonnique du Vatican et des  conférences épiscopales. Il faut aller plus loin, car la différence de nature entre les deux enseignements ne peut pas se trouver dans les apparences qu'on nous présente, ainsi que le démontre de plus en plus clairement  la pratique de près de cinquante années de destruction organisée de l'Eglise catholique.

 

DEUXIEMEMENT   LA LIBERTE PUBLIQUE RELIGIEUSE  CONFRONTEE A LA PHILOSOPHIE ET AUX  FAITS

 

 

I. - NOUVEAU  PARALLELE  PHILOSOPHIQUE   ENTRE QC ET DH   

 

1) Le sophisme frauduleux de DH

 

Le Père de Saint Joseph note que le sophisme mis en oeuvre en la matière est le suivant. Il convient de décortiquer la notion de liberté religieuse, qui n'est pas seulement la double notion de  liberté de conscience et la liberté publique de d'expression publique de la conscience et d'un culte .  

L'étrange magistère conciliaire de V2 procède selon la tactique suivante : 

 

- il confond en une seule et unique notion intellectuelle,  humaine, et pratique,  l'acte individuel de l'acte de certitude  de la vertu de Foi d'une part, et d'autre part l'exercie public, légal, et politique, de cette "foi". 

- D'autre côté, il sépare en deux notions intellectuelles,  humaines et pratiques, l'ordre supérieur de choses qu'est l'ordre "religieux", pour les catholiques, la réalité surnaturelle sur-jaçante à la réalité naturelle de l'homme et de l'univers, et précisément l'ordre naturel et matériel de la vie.

 

Par voie de conséquence, la liberté publique  religieuse s'imposerait à tous, et  elle viserait de simples opinions. 

Sans doute, le "bien commun" qui préoccupait naguère les catholiques "constantiniens"  doit en théorie avoir droit de cité, mais en dernier ressort,  ce bien commun,  qui serait soi-disant respecté indirectement pris en charge par  "l'ordre moral objectif démocratique" c'est l'ordre public qui tranche souverainement,  qui détermine les conditions et les bornes de l'exerce de toute liberté. Et la société libérale moderne n'a aucun compte à rendre à  un  groupe religieux comme la pseudo église catholique contemporaine, qui d'aventure oserait revendiquer l'impératif d'un bien commun en simple qualité de groupe de pression, et ce que d'ailleurs elle ne fait pas, ce qui est un aveu gigantesque de l'authentique machination en cours ! 

.

Ainsi, la société limiterait par son "ordre public" naturel le libre jeu des passions, des intérêts, des lubies, des idéalistes, des sages, qui seront soit des  "doux rêveurs",  bien neutralisés dans "la sphère privée", soit des citoyens modèles s'ils recyclent avec obéissance leur fantasque christianisme par exemple au service des prétendues valeurs mondialistes de l'Etat mondial.

 

 

 

2)  L'union sans séparation ni confusion enseignée par QC 

 

- Comme chaque homme est un être individuel et un être social , il existe  naturellement  distinction entre la liberté religieuse intérieure au fidèle , et l'exercice de la vertu de foi du fidèle dans la société où il vit.

 

- En outre, il existe union entre l'ordre des choses supérieurs et l'ordre social. En toute culture, la religion civique qui y règne, ne l'atteste que trop.  De même, le RSNJC  unit les deux ordres, dans le sillage de  la Révélation et l'Incarnation Il faut rappeler qu'il n'est pas un caprice conjoncturel, un épiphénomène historique, contrairement aux incantations qu'assènent  les Envahisseurs de l'Eglise, et leurs  scribes faussaires.

Un simple exempe suffira. L'abbé J. Carmignac précise fort judicieusement qu'il est fondé en fait dans la Révélation, puisque NSJC proclame que "sa royauté  ne vient pas de ce monde."  Cette  affirmation constitue la vraie traduction de son enseignement qui indique qu'il est bien roi de CE monde!  Elle oppose une contradiction flagrante à  la traduction frauduleuse de  "mon royaume n'est pas de ce monde",  exprimant une des idées-force de la machination de substition de religion, intervenue sous le couvert de V2. .

 

D'ailleurs, un autre témoignage que toute religion comporte un constituant civique, se trouve dans le fait que la religion mondiale actuelle, dont la pseudo église pseudo catholique actuelle n'est qu'un  grotesque mercenaire,  se trouve avalisée par les gouvernants, en des succédanées multipes et variés allant du  "citoyen" au ," durable", en passant par la "solidarité" et autres modes manipulatrices.

Et l'on en trouve un autre si l'on se retourne cers les origines, où les théologiens de V2 prétendent voir un Jésus pratiquant la liberté religieuse et n'imposant rien autour de lui, ils paraissent oublier que pour prêcher comme il l'a fait,  - ce qu'ils interdisent,  eux, de faire! -  c'est qu'il bénéficiaire des conditions matérielles favorables de la société  théocratique d'Israël, malgré les limites imposées par la tolérance de l'occupant romain...  

 

 

II.-   REPARTIR DES FAITS :

 

 Nous sommes donc à la croisée des chemins: soit nous nous contentons de déplorer la situation intellectuellement chaotique qui a été construite de toute pièces par l'officine qui a pris le pouvoir depuis roncalli, soit nous devons procéder à une seconde lecture pour tenter d'établir un diagnostic intellectuel adéquat à la rigueur des faits qui ne peuvent pas être contestés. 

Sans devoir nous livrer à une analyse à frais nouveaux, nous pouvons néanmoins affirmer ce qui suit:  

 

1.- L'ambiguité de V2 est elle en soi catholique ?

 

C'est ce que semble estimer par exemple M.Mallécot. Il indique que l'équivocité de presque la totalité des textes de V2 a été voulue. Or cette simple constatation, qui est on ne peut plus exacte, heurte cette autre constatation que la totalité des textes des pères de l'Eglise, des conciles et des encycliques jusqu'à Pie XII sont simples limpides, claires, presque candides !  Il se borne à concéder qu'en théorie, cela aurait pu être le cas...

Ensuite il précise qu'elle a été pratiquée dans un dessein de consensus permettant d'acquérir le vote des textes. Cette remarque admissible dans une représentation politicienne est fort  étrange lorsque soufflait à Rome paraît il,  certain  esprit d'une certaine Nouvelle pentecôte.  

Il reconnait qu'en outre ces enseignements ambigüs ont suscité des nouvelles pastorales et des nouvelles décisions    elles-même ambigües ! Alors que la création divine se vérifie à sa capacité à donner des fruits eux mêmes créatifs, la machination "conciliaire"  se reconnait aux effets de division de la Vérité qu'elle engendre.

Il souligne cependant la contradiction flagrante entre l'allégation de montini selon laquelle les textes ne seraient pas infaillibles, et le fait qu'ils auraient d'après le même montini un importance supérieure au concile de Nicée 

Or c'est cela qu'il s'agit d'expliquer au fond. Et pour notre part nous considérons que les motifs d'opportunité et de prétendue prudence ou diplomatie vis à vis de la société libérale contemporaine, outre qu'ils s'avèrent en l'espèce non catholiques en soi, ne donnent pas  un intelligibilité unifiée à l'ensemble des observations de fait et des résultats destructeurs accumulés comme par méthode depuis cinq décennies !

 

2.- Récapitulons le constat:

 

1) Quand il s'agit de trouver une base révélée à la  Religion Ennemie,

la coterie théologienne n'a pas hésité à s'engouffrer n'ont par exemple dans le vide apparent de QC au sujet du rapport entre la liberté religieuse et la Révélation, pour prononcer cette allégation monstrueuse sous de de multiples rapports que  "la liberté religieuse serait inhérente à la Révélation." De plus, Ces faussaires de théories ont fait d'une pierre deux coups. D'un côté ils ne trouvaient pas de base scripturaire sérieuse dans le NT ni dans l'AT ils  ont renoncé; d'ailleurs il est aisé de lire les enseignements de NSJC dans l'Evangile de Saint Jean pour remarquer immédiatement que celui ci ne se place pas du tout du point de vue de la conscience si délicate et si jalouse de ses privilèges, de l'homme moderne, mais il parle exclusivement d'urgence vitale !   La problématique n'est pas dans une recherche capricieuse de vérité, mais dans la vie ou la mort, et dans l'identification univoque de cette "vie" avec l'unique royauté de NSJC. Aucune allusion même de très loin à aucune autre esmpèces d' alternative n'est constatable. Voilà un fait massif qui est tranquillement passé par pertes et profits par les escrocs conciliaires, qui se gargarisent toutefois du  seul prologue de cet Evangile comme le font tous les adeptes de l'unification mondialiste du genre humain.

 

2) S'agissant de l'autorité irréformable, supérieure à Nicée, de V2, affirmée avec force, voire violence, par la secte au pouvoir, ce simple constat de fait anéantit les fallacieuses déclarations de Montini relatives à la non infaillibilité de la constitution de V2. Mais c'est là que nous devons comprendre, qu'outre l'abus de confiance caractérisé par le pouvoir intrus c'est en réalité une doctrine sous-jaçante non dite qui règne d'autant plus souveraienement qu'elle n'est pas perçue, et encore moins qualifiée par les fidèles.   

- En réalité, montini ne ment pas totalement en disant que V2 n'est pas infaillible, il pratique comme toute la secte cléricale au pouvoir la restriction mentale ("il faut  aussi une grande prudence" a dit wojtyla, pour convaincre progressivement  "mais fermement"  que la religion ennemie actuelle est la même que la religion catholique !)

Car dans la religion ennemie, l'infaillibilité a le sens opposé au sens de l'infaillibilité catholique. C'est ce paradoxe général qui s'applique à la totalité de la religion intruse par rapport au catholicisme qui se vérifie en l'espèce.

- l' "autentique" (terme fétiche de ratzinger) infaillibilité est faillible !  Car elle évolue, car elle est  "vivante", car elle est "amour", car elle sert l'Homme ! Dès lors la lettre de V2 contient une valeur sacrée, car elle affecte l'Homme lui-même et non  plus la croyance évolutionniste dans certaines représentations de "dieu" comme le Pouvoir théocratique s'acharnait à le faire croire au pauvre "peuple de Dieu". Ainsi se trouve défini l'anti-dogme de l'infaillibilité du service de l'Homme.

 

 

TROISIEMEMENT  LE VERITABLE DEFI DE LA LIBERTE RELIGIEUSE POUR L EGLISE

 

 

I.- L'HYPOTHESE EXPLICATIVE PAR LA DIALECTIQUE HEGELIENNE .

 

Au titre des causes que nous qualifierons d'anecdotique, de ce que nous pouvons considérer comme le chaos conciliaire, M.Mallécot évoque la formation des théologiens progressistes qui sont formatés par la métaphysique allemande. Il analyse finalement la thèse conciliaire en général par le raisonnement dialectique, comme l'avait également souligné par Mgr Tissier de Mallerais en 2007, qui avait fait appel à d'autres systèmes cumulativement. L'on pourrait comprendre la vérité de l'Eglise sur la liberté publique religieuse de la manière suivante.

Aux termes de sa " thèse" désormais caduque,  l'Eglise considérait naguère que la liberté relligieuse était condamnée bien que ne niant pas directement la Révélation.  Cette vérité pourtant infailliblement proclamée a depuis les origines de l'Eglise était en butte à une "antithèse" proclamant la liberté souveraine de l'individu, concurrente à celle de Dieu, et qui a été entérinée par les nouvelles structures ecclésiales de la Réforme du 16ième s

DH accomplirait alors une synthèse en  prenant le soin cette fois de ne pas attaquer de front le niveau divin, mais se fondant "sur la personne" humaine, car par ce truchement, elle se limiterait en apparence à n'user que d'une catégorie philososophique et non d'un principe théologique  directement contestataire, la personne !

Or nul n'ignore que la personne est un concept qui a aidé à la compréhension de la Sainte Trinité affirmée par les Concile de Nicée et de Chalcédoine. Elle serait donc au-dessus de tout soupçon. Néanmoins, l'ennui de ce sophisme est qu'il confèrerait une légitimité théologique , car philosophiquement justifiée, au fait que l'homme serait en droit de rejeter Dieu, comme une personne peut le faire d'autre autre personne. 

Au passage l'on remarquera que la secte proclame  l' "Anti-dogfme conciliaire" de la liberté de ne pas adhérer aux dogmes anciens de l'Eglise  catholique archaïque.

En ce qui concerne les conséquences politiques et sociales que la liberté religieuse publique induit, l'on peut voir que l'ancienne vérité de l'Eglise enseignait que l'homme devait chercher la vérité, mais que eu égard à l'exigence inverse impliquée par cette liberté, l'homme a donc le droit de ne pas chercher la vérité, l'on doit affirmer la synthèse suivante:  c'est dans le cadre de cette option fondamentale qui lui serait ouverte,  par la Révélation elle-même ne l'oubions pas d'après les théologiens en cause, que tout homme doit jouir des conditions  adéquates, tant sur le plan  social, que juridique et politique; ces conditions seraient  de droit universelles et générales.

Des observations dialectiques analogues peuvent être effectuées en matière de collégialité, par l'invention du bi-céphalisme  synthétique de l'Eglise, -collège des évêques présidé par le pape - qui a conduit à l'anti-dogme de l'obligation de facto pour un pape de ne définir "un dogme" au sens classique donc sens périmé, sans l'assentiment officiel du corps épiscopal.  Egalement, l'Eglise du Christ était autrefois l'Eglise catholique, mais prenant en compte l'auto-fabrication en nombre démentiel la Rome actuelle opère un dépassement en affirmant encore que sa secte correspondrait parfaitement ("subsist in") à l'Eglise du Christ alors que les autres y correspondraient de manière encore imparfaite. Il est déduit de cela, que la secte de Rome et les milliers de sectes "protestantes" se perfectionnant respectivement,  toutes seraient en voie d'une   participation plénière et exaltante, dans un avenir proche et radieux. Ainsi est énoncé l'anti dogme conciliaire que tout chrétien serait membreà part entière  de l'Eglise du Christ sans devoir être membre de la secte romaine. Ce qui n'est d'ailleurs pas un mal.

 

 

II. - LA GUERRE METAPHYSIQUE DES DEUX ETENDARDS  

 

1. Cette explication n'est que partielle, M.Malécot le reconnait; d'ailleurs Mgr Tissier convoquait d'autres systèmes philosophiques pour rendre compte des autres facettes de  l'idéologie "conciliaire" . Il n'observe qu'une contradiction indirecte entre DH et la Révélation. Il ne discerne qu'une rhétorique opportuniste sous l'égide de laquelle, l'on doit déplorer l'équivocité affirmations de DH.  Mais surtout, il affirme que la doctrine métaphysique idéaliste ne serait pas inhérente à la doctrine dialectique. A l'appui de son appréciation, il cite le matérialisme, marxiste, de telle sorte qu'au total il semblerait vouloir dédouaner les théologiens et les pasteurs de v2 de  toute culpabilité objective, car ils ne seraient que coupables d'avoir mal compris etmal  expliqué  "ce souffle  aussi  "authentique" de l'esprit, -lequel? -  sur V"2.

- Certes, il affirme excellement que la doctrine dialectique pour être valable depuis 50 ans, aurait du n'être appliquée qu'à des contradictions "apparentes," et la synthèse ne réunir que des principes complémentaires, comme le fait Saint Thomas.  il reconnait que le développement homogène du donné révélé n'existe pas lorsque le développement dialectique contient des contradictions latentes.

Il précise en outre que la dialectique est un raisonnement dont on ne doit user que par défaut, en vue de pallier le manque d'autres raisonnements possibles qui puissent éclairer. La finalité de tout raisonnement nouveau n'est que la clarification du Donné. Or il conclut bien que la déclaration DH que l'on croirait sauvée de l'erreur monstrueuse par le recours à la dialectique, se trouve en fait une pièces maîtresse du relativisme doctrinal. Ceci est un comble de la part de deux de ces artisans acharnés et rusés,que sont Wojtyla et Ratzinger, s'affichant en contempteurs médiatiques d' un relativisme exclusivement  "moral".  

 

2. - En réalité, nous ne sommes pas convaincus. Face à ce faisceau de faits, d'enchainements d'événements et de phénomènes, à cette opiniâtre et fourbe mise en place d'une idéologie qui montre peu à peu sa vraie figure, nous affirmons que les acteurs et responsables de cette doctrine ennemie ne sont pas les jouets des nécessités chaotiques et de la conjoncture sociale et pollitique immédiate. Ils appliquent intérieurement une doctrine cohérente, fondée elle-même sur une philosophie adéquate qui procède d'une métaphysique qui est incompatible avec celle du catholicisme.

Sur le plan philosophique, le raisonnement dialectique peut être utilisé , en logique, comme il a été indiqué, plus haut et conformément à la voie strictement  thomiste. Et en effet, dans ce champ de la logique, il ne compte comme un élément  intrinsèque  du processus d'explication idéaliste du monde.

Mais précisément, le raisonnement dialectique étant en effet un simple  instrument de raisonnement, étant second, étant un moyen par rapport aux  grands systèmes métaphysiques généraux, il n'est utilisé qu'après qu'un système métaphysique ait été choisi au préalable! Or c'est bien ce qui se produit s'agissant de la religion conciliaire; c'est partant soit d'un idéalisme objectif, ou d'un monisme acosmique, ou d'un panthéisme ou d'un pan enthéisme initial, que l'utilisaiton de la dialectique apparaîtra sous une allure pertinente. Et ce n'est pas le processus de pensée dialectique qui peut être utilisé de manière autonome en quelque sorte abstraction faite d'un système métaphysique inconnu, méconnu ou dissimulé par les fabricants de la religion conciliaire.  Sagissant de la dialectique, Il convient donc de distinguer radicalement la logique de l'ontologie.

 

3. - Avant de venir à ce système qui sous-tend la religion mondialiste et sa croyance narcissiquement émerveillée par cette "si évangélique et si lumineuse liberté religieuse",  rappelons que les éloquentes remarquesde M.Malécot afférentes aux conditions de posssibilité de l'utilisation ontologique de la dialectique sont incompatibles avec l'ontologie catholique qui est fondée sur le dualisme réaliste fondée sur la dichotomie entre le Créateur surnaturel  et la création caduque en soi. Dans le domaine logique, l'on peut user de la dialectique, comme nous le faisons personnellement, mais comme moyen de démontrer plus clairement la transcendance radicale du Royaume de Dieu par rapport au monde de la durée présente.

Or ce n'est pas le cas pour la secte conciliaire. La métaphysique qu'elle utilise procède de l'idéalisme nécessairement sous l'un ou l'autre  de ces divers systèmes: Bergson, Theilhard, Tröelsch, Harnack,  Bultmann,etc...Tous sont plus ou moins redevables à Hegel. Sur ce terrain primordial, chacun des maîtres à penser en question a  donc bricolé une  espèce de théologie, qui n'est en réalité, et  en y regardant de près, ne se ramène qu'à  une médiocre ou besogneuse variante à sémantique chrétienne d'une philosophie contemporaine: qui le phénoménologie, qui le diltheyisme , qui le personnalisme, qui l'existentialisme...les piètres rhétoriques des rahner, congar, kung et consorts...Or c'est dans ce cadre ontologique, que s'inscrit les principes dialectiques énoncés.

 

4. - Car il faut parler net, ce sont les principes  les plus ontologiquement contradictoires au monde qui sont ainsi associés dans l'énoncé d'une nouvelle "vérité"! il ne s'agit nullement d'un mode de pensée à l'oeuvre dans l'affirmation d'un principe ontologique clair et univoque comme le sont tous ceux du catholicisme, ou sous l'étendard d'en face, les principes panthéistes crypto-déistes, ou même  ésotériques. Si le système philosophique et la théologie catholique,  qui  peut être appuyée par lui, affirme un principe clair, comme celui de La Vérité, de la Vérité Vitale, de la vérité vitale surnaturelle et qui a un nom Jésus Christ lui-même, alors NSJC nous l'a déjà enseigné, cette Vérité conditionne la charité qu elle-même conditionne la liberté. Le Bien est vrai, il doit être aimé, et  il est l'unique liberté de l'homme! C'est pourquoi nous pensons que si QC n'a pas pris la peine d'affirmer cela,  c'est que c'était inutile. Ce n'est pas un contenu implicite, c'est une condition sine qua non tout simplement. Si la Révélation est vraie, alors la liberté humaine est sa libération par elle, point final.  

Sous l'étendard ennemi, la métaphysique, la philosophie, l'idéologie "théologique" s'évertue à trouver des leurres théoriques destinés à attribuer une justification religieuse à une entreprise qui est en fait politique, et sociale d'immense envergure. il s'agit de faire de la construction théologique où les principes politiques sont  mélangés à des notions religieuses, et ou des visées civilisationnelles sont amalgamées à des principes d'éthiques, dans un salmigondis à la hauteur du monde actuel.

La liberté religieuse de DH est une arme de combat  de prédilection entre les mains des maitres de l'univers mondialiste post- moderne.  Au coeur de la religion conciliaire, idéologie religieusement  "post-moderne", elle est le virus dormant...   

 

 

 

LUERNOS.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 16:13

Les hypermodernistes pontifient ces poncifs suivants :


1. les Poldèves d'aujourd'hui seraient le même peuple et pratiqueraient la même religion, que celle du peuple judéen hébreu du Ier siècle.

2. les crétins d'aujourd'hui pratiqueraient également, la même religion que les Chrétiens judéens du 1er siècle crétins.

3. les Poldèves d'aujourd'hui et les crétins d'aujourd 'hui, auraient le même "dieu" (comprendre l'infini divin" ) , et auraient une religion qui ressemblerait beaucoup l'une à l'autre, , - à part quelques "herméneutiques" , (de rupture ou de continuité ,à la demande) particulières , vivantes immanentes et mouvantes , etc...

4. En conséquence, les judéens hébreux et les judéens premiers Chrétiens, auraient donc bien eu le même divin "dieu", et une religion très semblable l'une à l'autre, hormis quelques herméneutiques différentes ! (une "trinité" ou "dieu-torah ...des détails! )



Cependant , si cette conclusion si angélique était vraie, pourquoi autant de haine de la part des pharisiens
contre les judéens Chrétiens ? comme l'attestent chaque chapitre des évangiles, des actes, et des épitres notamment de Saint Paul, et les témoignages des Pères ?



En réalité, la conclusion ci-dessus est démoniaque, et proclamée par le Magistère de Ratzi, toujours infaillible car en adéquation avec le sentiment moderne, le droit canon ayant évolué en conséquence) ,

car la religion talmudique est une religion païenne qui a occupé au moyen d'une secte pharisienne, la légitimité religieuse peuple hébreu ) elle avait , depuis le retour de Babylone, et au tournant du premier siècle , puis après,
des penseurs, surtout Alexandrins, en métaphysique, en philosophie, en théologie pharisienne, et en mysticisme (mer kabba) en pastorale (les rabbins de base) :

c'est à dire des penseurs pour animer tous les niveaux de la société Poldève , qui s'est trouvée alors infestée par cette nouvelle religion päïenne, de culture indo-européenne, et devenue "talmudiste",
qui a été très vite celle d'un nouveau peuple, par la généralisation de la "diaspora"' , de sang aryen ou turco-mongol,
les judéens de souche eux , étant devenus chrétiens, et musulmans ! !

Or il arrive aujourd'hui la même chose à l'Eglise catholique, à savoir: la secte moderniste transpose la même chose dans l'Eglise qu'elle occupe. C'est pour cette vraie raison, que la secte moderniste a le même "dieu" et la même religion que celle de la secte talmudiste. ET en ce sens, ben16 et toute la secte ne mentent pas ils sont sincères, cohérents et intelligents !
Ains que le rappelle le prof de philo, Luc Ferry, le but du "crétinisme" était de vaincre même incognito, d'imposer ses "valeurs" à l'univers, tout le monde serait donc devenu "crétin" sans le savoir, comprendre par là : "humano-naturalo-universaliste" ! 


Mais personne ne semble avoir encore compris réellement ce deuxième volet de la manipulation voulue d'ailleurs par le peuple entier et complice; comme dans l'antique peuple d'Israël dont le seul but était de fabriquer un faux dieu (le robot contemporain , qui doit être devenir plus intelligent que l'homme aujourd'hui ) et donc l'adorer !
Et ceci, pendant que Moïse recevait la Vraie Loi sur le SinaÏ, et non la loi fausse dénoncée par NSJC contre les pharisiens...""votre loi" Lui il est venu accomplir la Loi, il est la Loi nouvelle, le livre nouveau, le temple nouveau , le Royaume nouveau et le Prophète nouveau !


Même si beaucoup comprennent le premier volet savoir la vraie nature de la religion talmudique ayant succédé à la vraie Religion hébraïque qui est définitivement morte ,dans le sang du déicide qu'elle a accompli en l'an 30 !

Et c'est pour pour cette raison que la secte vaticane proclame bien réellement la religion noachide, le faux christianisme moderniste,
qui n'est que la religion des goym soumis à la religion talmudique moderne, dont le culte de l'holocause est la Passion parodiée, et le sionisme est lui-même la pseduo résurrection du Messie parodié.

C'est pourquoi aussi , prétendre faire de la sédévacomanie ( n.B. l'écclésio-occupantisme est une constatation rationnelle, donc qui se démontre au moyen d'outils objectifs disponibles ! )
un concept pertinent, pour prétendre contredire, et au moyen de contradictions aussi grossières que celle citée plus haut,

une pareille réalité intellectuelle, historique, et philosophique , c'est vraiment très comique ! Cela revient à regarder l'univers, par le mauvais bout de la lorgnette

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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 16:04

Le christianisme naissant se rattachait à une révélation surnaturelle, qui au bout de trois siècles devint un système dogmatique bien déterminé. La Réforme se hâta de substituer l’autorité de la Bible à celle de l’Église, et elle maintint au début les symboles des conciles œcuméniques. Aujourd’hui, nous n’aurons plus la protection d’une règle extérieure ; mais aussi, n’en subirons-nous pas la gêne. Les idées vraies, à la faveur de la libre discussion et des libres essais, finiront par triompher. Elles triompheront, non pas sans doute dans l’intérêt d’une Église unique, mais dans l’intérêt de la piété. Chaque Église vaudra en raison des lumières de la piété, de la vertu de ses membres : ainsi Dieu sera adoré en esprit et en vérité.
[…]
Combien d’hommes exclus du sanctuaire par leur sincérité même reprochent secrètement à l’Église, pétrifiée dans son dogme, de n’avoir pas voulu leur apprendre à prier, de les avoir condamnés à l’isolement. Combien s’écriraient avec bonheur : Je crois à la sainte Église universelle, mère de tous les hommes de bonne volonté, qui aiment Dieu et qui veulent le servir.
Pour moi, frères inconnus, j’ai été plus d’une fois encouragé, fortifié dans mon âme en lisant les pages où vous avez déposé votre témoignage sur Dieu et sur la noblesse de la nature humaine. Que vous vous rattachiez à la tradition celtique ou à la philosophie cartésienne, que vos préférences soient pour la tradition de la sainteté catholique ou pour la Réforme du seizième siècle, j’ai senti que nous étions de la même religion. Pourquoi donc vivrions-nous isolés, inutiles les uns aux autres et inutiles à nos semblables ?
Serait-ce que vous craignez de tomber dans la secte, d’aliéner votre liberté de penser ? Il est bon en effet d’être jaloux de notre indépendance ; et à cet égard le passé ne nous enseigne que trop la défiance. Mais il est meilleur encore de n’être pas seul et de se placer dans les conditions normales et fécondes de la communauté spirituelle. Qu’avez-vous à craindre du théisme ? Quel principe renferme-t-il qui menace votre pleine initiative ? Il n’a point de Credo inflexible, point d’autorité écrite ou orale qui puisse jamais en dicter un, point d’Église unique et de droit divin qui exclue les églises nouvelles. Je n’y vois que liberté individuelle, libre association, libre séparation sous le regard de Dieu.
[…]
Décidons-nous donc, après dix-huit siècles d’éducation chrétienne, à croire à la force de la vérité et à la capacité religieuse et morale de l’homme. Il en est de la foi libre comme de la liberté politique. Veut-on élever un peuple ? il faut le traiter comme capable de liberté, s’adresser à ses bons instincts, compter sur son intelligence et sa modération, y compter non par figure de rhétorique, mais de bonne foi, et ne point se laisser décourager par ses vices présents. Les plus esclaves deviennent ainsi capables de se gouverner et d’y voir clair. Il n’en est pas autrement de la foi libre.
Et enfin quel autre parti prendre ? Abandonner notre pays à l’empire des anciennes croyances ? cet empire est détruit chez la plupart. Le rétablir de nos propres mains, dans l’intérêt de la paix et du bon ordre ? Ce serait une hypocrisie indigne et en outre stérile. Vous ne réussiriez pas plus à relever la religion positive sur notre sol moral dévasté, bouleversé en tous sens, qu’a fonder l’ordre public sur les institutions à jamais déracinées de la noblesse ou de la royauté de droit divin. En politique comme en religion il ne reste qu’un seul parti à prendre, qui heureusement n’est pas un pis-aller, mais le plus rationnel de tous et le plus honorable à notre nature : c’est de traiter les hommes en hommes et de les nourrir de vérité.
Est-ce à dire que je propose de fonder, du jour au lendemain, une Église à part, sans tenir compte de la préparation lente qui se fait dans les esprits, de la situation politique, et d’autres circonstances encore ? Non ! je demande seulement que l’on s’y prépare, que l’on envisage hardiment cette éventualité, et que l’on dissipe les appréhensions exagérées. Je sais que le culte théiste ne s’établira pas de sitôt, au moins dans un cercle étendu. Il faut d’abord que le sol soit mieux déblayé, que les grandes traditions qui le couvrent soient mieux appréciées ; que leur mérite respectif, le rôle bon ou mauvais qu’elles ont rempli, soient mieux connus ; que ce qu’il y a en elles de permanent et de vrai soit mis au jour pour vivre, et que les formes erronées et passagères finissent de tomber en poussière. Il faut que l’esprit nouveau s’approprie sans confusion ces divers héritages, [b]et qu’il s’établisse comme légitime propriétaire, avec ses nouvelles convenances, au sein de ces anciennes habitudes, de ces idées, de ces exemples, de ces livres sacrés.[/b] Il faut plus encore : il faut avant tout que cet esprit moderne soit profondément religieux, et que dans son œuvre de critique il s’associe au sentiment vif de Dieu présent dans la nature humaine, dans l’histoire, dans l’univers. Tous les grands problèmes, et en particulier celui de la liberté morale, du péché, du progrès vers le bien sont aujourd’hui l’objet d’un profond remaniement. L’ensemble de nos idées sur l’ordre universel et la place que l’homme occupe dans cet ordre offre des lacunes et des incertitudes dont l’activité religieuse doit se ressentir. Il y a dans cette situation de quoi nous rendre modestes et patients, mais non pas de quoi nous décourager. Pour parler, il n’est pas nécessaire de tout savoir, ni pour agir d’être parfait. L’histoire nous apprend que les plus heureuses transformations, soit individuelles, soit collectives, proviennent d’une semence de vérité, souvent mêlée d’erreur, pourvu que cette vérité soit centrale, et qu’elle ait pris entière possession de l’âme de ses interprètes.
En attendant le jour de la mise en pratique, que chacun de nous soit du moins fidèle à sa propre pensée. Vivons loyalement de notre foi, et assujettissons à notre foi notre vie. Préparons par notre expérience personnelle de la foi libre l’expérience collective qui est réservée à de meilleurs temps ; et tenons-nous prêts à mettre la main à l’œuvre lorsque Dieu nous en donnera le signal. Ô sainte Église de l’avenir, appelée par tant d’âmes d’élite de toutes les communions religieuses et de toutes les écoles philosophiques, fille de l’Église catholique qui a porté dans ses flancs une postérité de saints, fille de l’Église protestante féconde en hommes forts, fille des Églises persécutées et flétries du nom de sectes par leurs oppresseurs, fille des grandes écoles spiritualistes qui ont allaité tant d’hommes libres, ô Église véritablement universelle, je salue avec transport ta prochaine venue ! Tu as eu, toi aussi, tes précurseurs qui ont versé leur sang pour la liberté de croire et d’adorer, sans qu’il leur ait été donné de voir ton jour ! Ah ! Puisses-tu apparaître bientôt plus belle, plus sainte, plus hospitalière que les Églises anciennes, pour relever nos courages et pour jeter le sel dans un monde qui se corrompt. Il semble hélas ! que nous ne soyons plus que des étrangers les uns pour les autres depuis que le lien religieux a cessé de nous unir ; viens donc nous dévoiler l’image divine gravée en chaque homme, et nous créer une nouvelle famille spirituelle, plus intime et plus sacrée que la famille politique ! Que par ton moyen il nous devienne possible d’aborder nos frères, au lieu de les côtoyer seulement, d’embrasser en eux les enfants d’un même Père, les compagnons du même voyage vers la sainteté et vers Dieu !
Et toi, Dieu de vérité et d’amour, Dieu des prophètes et de Jésus, Dieu de Socrate et de Leibniz, Dieu de Saint Bernard et de Gerson, Dieu de Coligny et de Duplessis-Mornay, Dieu de tous les hommes au cœur droit, nous t’invoquons ! Fais resplendir à nos yeux la vérité qui sauve, qui sanctifie, qui rend heureux ! Crée-nous une nouvelle Église ! Rends-nous dignes de travailler à la fonder ! Dévoile-nous le vrai et le juste : ou plutôt dévoile-toi à nous, ô type adorable de la vérité, de la justice et de la beauté, ô Père céleste, ô notre seul oracle, ô notre seul sauveur ! Car, venus de toi, c’est en toi que nous vivons, vers toi que nous tendons ; et, en appelant de nos vœux l’Église, c’est toi, Dieu vivant, toi seul que nous appelons !


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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 23:15



Du haut en bas, les pasteurs, docteurs, protecteurs, et militants officiels de la secte hyper moderniste occupant l'Eglise catholique romaine 


pontifient ces poncifs suivants :

1. les Poldèves d'aujourd'hui seraient le même peuple et pratiqueraient la même religion, que celle du peuple judéen hébreu du Ier siècle.

2. les crétins d'aujourd'hui pratiqueraient également, la même religion que les Chrétiens judéens du 1er siècle crétins.

3. les Poldèves d'aujourd'hui et les crétins d'aujourd 'hui, auraient le même "dieu" (comprendre l'infini divin" ) , et auraient une religion qui ressemblerait beaucoup l'une à l'autre, , - à part quelques "herméneutiques" , (de rupture ou de continuité ,à la demande) particulières , vivantes immanentes et mouvantes , etc...

4. En conséquence, les judéens hébreux et les judéens premiers Chrétiens, auraient donc bien eu le même divin "dieu", et une religion très semblable l'une à l'autre, hormis quelques herméneutiques différentes ! (une "trinité" ou "dieu-torah ...des détails! )



Cependant , si cette conclusion si angélique était vraie, pourquoi autant de haine de la part des pharisiens
contre les judéens Chrétiens ? comme l'attestent chaque chapitre des évangiles, des actes, et des épitres notamment de Saint Paul, et les témoignages des Pères ?



En réalité, la conclusion ci-dessus est démoniaque, et proclamée par le Magistère de Ratzi, toujours infaillible car en adéquation avec le sentiment moderne, le droit canon ayant évolué en conséquence) ,

car la religion talmudique est une religion païenne qui a occupé au moyen d'une secte pharisienne, la légitimité religieuse peuple hébreu ) elle avait , depuis le retour de Babylone, et au tournant du premier siècle , puis après,
des penseurs, surtout Alexandrins, en métaphysique, en philosophie, en théologie pharisienne, et en mysticisme (mer kabba) en pastorale (les rabbins de base) :

c'est à dire des penseurs pour animer tous les niveaux de la société Poldève , qui s'est trouvée alors infestée par cette nouvelle religion päïenne, de culture indo-européenne, et devenue "talmudiste",
qui a été très vite celle d'un nouveau peuple, par la généralisation de la "diaspora"' , de sang aryen ou turco-mongol,
les judéens de souche eux , étant devenus chrétiens, et musulmans ! !

Or il arrive aujourd'hui la même chose à l'Eglise catholique, à savoir: la secte moderniste transpose la même chose dans l'Eglise qu'elle occupe. C'est pour cette vraie raison, que la secte moderniste a le même "dieu" et la même religion que celle de la secte talmudiste. ET en ce sens, ben16 et toute la secte ne mentent pas ils sont sincères, cohérents et intelligents !
Ains que le rappelle le prof de philo, Luc Ferry, le but du "crétinisme" était de vaincre même incognito, d'imposer ses "valeurs" à l'univers, tout le monde serait donc devenu "crétin" sans le savoir, comprendre par là : "humano-naturalo-universaliste" !


J'avais déjà expliqué cela en 2006 . Mais personne ne semble avoir encore compris réellement ce deuxième volet de la manipulation voulue d'ailleurs par le peuple entier et complice; comme dans l'antique peuple d'Israël dont le seul but était de fabriquer un faux dieu (le robot contemporain , qui doit être devenir plus intelligent que l'homme aujourd'hui ) et donc l'adorer !
Et ceci, pendant que Moïse recevait la Vraie Loi sur le SinaÏ, et non la loi fausse dénoncée par NSJC contre les pharisiens...""votre loi" Lui il est venu accomplir la Loi, il est la Loi nouvelle, le livre nouveau, le temple nouveau , le Royaume nouveau et le Prophète nouveau !


Même si beaucoup comprennent le premier volet savoir la vraie nature de la religion talmudique ayant succédé à la vraie Religion hébraïque qui est définitivement morte ,dans le sang du déicide qu'elle a accompli en l'an 30 !

Et c'est pour pour cette raison que la secte vaticane proclame bien réellement la religion noachide, le faux christianisme moderniste,
qui n'est que la religion des goym soumis à la religion talmudique moderne, dont le culte de l'holocause est la Passion parodiée, et le sionisme est lui-même la pseduo résurrection du Messie parodié.

C'est pourquoi aussi , prétendre faire de la sédévacomanie ( n.B. l'écclésio-occupantisme est une constatation rationnelle, donc qui se démontre au moyen d'outils objectifs disponibles ! )
un concept pertinent, pour prétendre contredire, et au moyen de contradictions aussi grossières que celle citée plus haut,

une pareille réalité intellectuelle, historique, et philosophique , c'est vraiment très comique ! Cela revient à regarder l'univers, par le mauvais bout de la lorgnette !


Amable BOYER

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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 22:29

Depuis longtemps, j'avais eu la chance de réfléchir sur la rédaction des Evangiles, et les origines de l'Eglise.
J'ai compris que la Vérité unique au monde, spécifique, de la Révélation repose sur deux grands piliers : la vérité historique des textes des Evangiles notamment, comme affirmation de la divinité de NSJC, et l'intelligence  de la métaphysique thomiste.


Ces deux pilliers m'on permis de comprendre alors l'Ecriture, en  conséquence , dans leur lettre hébraîque et dans leur esprit "catholique" par une exégèse vraiment catholique, qui n'existe pratiquement plus depuis deux siècles!
Et l'utilisation des sciences humaines, mais  en tant qu'outils seulement au service de la compréhension de l'origine de l'Eglise et de l'Ecriture , et non comme source de vérité moderniste et changeante, comme  le proclame la secte moderniste au pouvoir, ont m'ont permis de vérifier pourquoi cette compréhension catholique de la Révélation Catholique était elle-même vérifiée expérimentalement par des saints (des vrais) et des contemplatifs, qui constituent chacun des preuve des piliers historiques métaphysique, théologique (la compréhension catholique de l'Ecriture) et sociologique.


A partir des années 2003-2004, je me suis intéressé à la maladie, après avoir compris la santé catholique, et j'étudie les origines de la nouvelle religion malade comme j'avais étudié les origines de la Vraie il y a 2000 ans. Au départ je pensais que ce serait une polémique superficielle, tant je n'imaginais pas la profondeur du mal. Depuis 2002, j'ai participé à des forums où j'ai beaucoup appris, en voyant exposés sans cesse l'erreur, les contradictions, la mauvaise foi, l'ignorance...mais aussi des exposés simples et tranchants de la vérité sur l'Eglise. Car l'intelligence trouve aussi un grand stimulant dans un univers intellectuellement hostile.  
Dans cette étude sur la nouvelle religion et la nouvelle secte intruse,
deux nouveaux piliers me sont apparus plus clairement:

la théologie d'une part, avec notamment les travaux aussi divers que ceux recueillis par LHR, aussi par le RP Saenz Iriaga, par l'abbé de Nantes, etc.
et surtout, la philosophie d'autre part : par les travaux de quelques prêtres de la FSSPX sur v2, ceux de philosophes émanant de divers horizons.

 

Ainsi j'ai axé mon travail sur le faux christianisme de la Secte vaticane  sur ces deux nouveaux piliers, ainsi que sur deux autres complémentaires , savoir :

1la politique démocratique, comme cause finale,
3. la sociologie cléricale comme cause efficiente,
2.la théologie hypermoderniste  comme cause matérielle ,
4. la philosophie critico-agnostique comme cause formelle.        


Jean Baptiste TOURNAIRE   

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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 21:29

Cette formule est maçonnique. Elle a été prononcée par Ratzinger aux Etats Unis dans un centre interreligieux.  

Les esprits frivoles penseront facilement que c'est une pure coïncidence verbale entre dans l'emploi commun de cette formule.

En fait, elle n'est qu'une expression parmi cent déclarations et formules de Ratzcifer 16, par lesquelles ,il promeut philosophiquement  l'aspiration humaine à l'unité, par l'unification et  par l'un  notion supprimant l'être et le néant , en allant jusqu'aux distinctions naturelles ;
 les concepts-valise sont "la communion" du côté gogo, et la solidarité du côté frères :.
L'encyclique "eros caritas est" est un vrai panégyrique de cette philosphie.

La métaphysique méprisée par B16  le néo-Alexandrin est celle d'Aristote,
- il l'a encore dit à propos de Rosmini (cf "les lunettes thomistes, rabaissées par lui, au rang des lunettes "rosministes" ...)  -
Son maître métaphysicien, qu'il ne cite jamais évidemment , semble être Plotin d'Alexandrie , l'Un ( contre l'Etre ) .

Et son maître théologico-mystico-tradi, paraître être le penseur juif Philon d'Alexandrie qui est le véritable pont,  entre sa fausse religion moderno-babéliste , et la nouvelle (et fausse)  religion talmudo-moderne.
 
Cette dernière puise ses sources réelles au coeur de la philosophie indo-européenne! et seulement ses sources littéraires, au sein de la torah, falsifiée par elle ,  comme le rappelle Faf sur le lfc,  en citant les auteurs adéquats.  
 

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19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 10:39



LA DEMOCRATIE ET LA REVOLUTION :
"Le traité du Saint Esprit" par Mgr Jean-Joseph GAUME; 1860  
 "la philosphie expliquée aux jeunes gens" par Mgr Jean Joseph GAUME 1850.  
"le conjuration anti chrétienne" par Mgr DELASSUS.
"la Vendée vengée" par Reynal Seycher, thèse de doctoral, 1980 


LE MODERNISME
1.- Encyclique "Pascendi Gregeris dominici" de Sa Sainteté le pape Saint Pie X .
2.  "Le modernisme et ses origines philosophiques"  article de l'abbé BAYLAC  professeur institut catolique de Toulouse, (revue pratique d'apologétique 1908), tome VI, page 400) 
3. Résumé de l'Encylique par l'Abbé LEBRETON, 1908
4. conférence sur le modernisme,  les philsophies modernistes du 2Oième s, et  sur le modernisme de Ratzinger, par Mgr Tissier de Mallerais  


LE COUP D' ETAT ULTRA-MODERNISTE
 

1. "la pentecôte luciférienne de Roncalli" 
2. "la gnose dans "deus caritas est",
  par Jean Marc Pommeyrol (mis en ligne sur overblog)
3. la philosophie de Leibnitz ,chez Ratzinger, article d'un philosophe français. 
4. la rationalisme ,chez Ratzinger, article du philosophe musulman à la suite du discours de Ratisbonne. 
5.  "totalement nul et absolument vain" essai de l'Abbé Anthony CEKADA, professeur de droit canon,   (sur l'invalidité du nouveau rite de l'ordre et du sacre: un démonstration historique et théologique, )  et plus généralement, les  études relatives à ce thème sous l'égide du CIRS)
6. "l ' Eglise montinienne" par le RP SAENZ 1970)   (rare clairvoyance et sagacité )
7. "Vatican II et l'Eglise," 2002 par l'abbé Guillaume de Thanouarn    
 

L'EXEGESE 
1.
Les Epîtres de Saint Paul, les épitres apostolique, pastorales, l'Apocalypse, les Actes des apôtres
(édition Crampon) 
2. "Shaoul dénommé Paulus ou la métamorphose" ,de Claude Tresmontant (FX de Guibert) 



x Ieschoua incorrect, contre enquête sur les évangiles

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8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 19:44

LU1.Qui est à l'origine ?

En fait poser la question comme cela reviendrait à sous-entendre que quelques individus pourraient être à l'origine d'un mouvement aussi vaste que le protestantisme, et donc qu'ils seraient des conspirationnistes; donc ce serait susciter une réponse disqualifiée dès le départ. Selon les quatre causes de tout phénomène , il vaut mieux se demander quelles sont les quatre origines : immédiate, finale, formelle, matérielle. Et tâcher de répondre sur les quatre types d'origine: historique , politique, , intellectuelle, sociale.

2. De plus cette question est voisine de celle de l'origine de la nouvelle religion pseudo conciliaire.

Les mêmes effets, c'est à dire la protestantisation de l'Eglise, proviennent des mêmes causes multiples. la conjonction de ces causes entre les mains de certains personnages puissants, voilà ce qui prouve le véritable complot , qui n'est pas le conspirationnisme ridiculisé et idiot, le délire, qui verrait en deux pelés et trois tondus, les agents d'un bouleversement de civilisation !

3. Dans les mouvements de civilisation, l'on peut rappeler que la cause formelle qu'on peut dire sous toutes réserves "spirituelle" est première.

C'est ceci qui est fondamental, car l'esprit est uni à la matière mais il la domine malgré tout. Et cette domination du "spirituel" explique la cohérence des événements. Chaque stade "supérieur" informe la matière du stade inférieur ,(ainsi que Mgr J J Gaume l'explique dans son petit sommaire philo). A l'origine, "spirituelle" ,du protestantisme il y a donc un esprit intellectuel, doublé d'"un orgueil car on peut le qualifier moralement, qui ne sort pas du néant, comme aujourd'hui la "modernité" ne sort pas du néant; la modernité n'existait-elle pas à Rome ? Personnellement je me posais cette question et il parait que des universitaires se la posent. La modernité aurait donc à voir avec la barbarie antique.

4. Il n y a que trois ou quatre formes d'esprit, dans l'humanité.

Tout est matière, - tout est "idée" , - il y a l'esprit qui informe la matière, - tout est chaos ? c'est pourquoi il y a un vrai conspirationnisme authentique, que l'on connait en comparant les effets récurrents qu'uil produit, et il est produit par la généalogie des mentalités produites par la même grande forme d'esprit . La modernité profane et la modernité "chrétienne" ont été engendrées par l'esprit protestant notamment, mais cet esprit n'a été engendré que par la forme d'esprit qui comprend en son sein notamment le talmudisme , et pas seulement ! c'est pour cette raison qu'il n y a pas de conspirationnisme idiot, mais au contraire un vrai complot culturel impersonnel et collectif en quelque sorte, car des milieux et des élites se laissent peu a peu influencer par un des esprits permanents. C'est en ce sens que j'ai indiqué pour commencer les quatre causes de tout phénomène de société. Et cet esprit vient d'une forme de l'esprit philosophique grec, qui est passé dans les siècles précédant NS, à l'intérieur du judaîsme ! le judaïsme dans certains de ces milieux ont été imprégnés de cet esprit.

5. origine intellectuelle du talmudisme.

La vraie religion juive qui est morte il y a deux mille ans, avait deux sources, la norme morale, (morale naturelle, décalogue ) qui est une véritable création nouvelle par rapport à la création physique du monde et de l'humanité, et d'autre part les prophètes véritables. A partir de là un Temple et des prêtres ont été institués, et Messie a été attendu. Cependant cela n'a pas plu a une grande partie des juifs dont les trois quarts n'habitaient plus la Palestine et qui étaient infectés de cet esprit grec donc "européen" : d'où l'invention de la loi orale. (Les commentaires écrits talmudiques sont la "loi orale" ) C''est à dire une norme inventée par des "savants" qui rabâchent, et qui s'arrogent le droit d'ajouter à la Loi morale d'origine, et aux prophètes du Messie, une religion à leur sauce: le pharisaIsme. Or la tendance la plus élitiste, de ce milieu qui a triomphé après NS est la kabbale: fondée sous le prétexte d'une correspondance secrète entre les chiffres et les lettres de la Bible écrite. Cette correspondance provient d'une certaine philsophie grecque (pythagore) Il y a donc liberté du "croyant" et liberté d'autant plus grande qu'on est savant ('aujourd'hui initité en loges) pour inventer chaque jour une nouvelle interprétation de la morale et de la prophétie.

On peut donc penser que progressivement les juifs qui étaient la classe moyenne, et non les "prêtres" , après l'exode, l'exil, et la chute de Jérusalem, se sont dit que le supramental associé à la raison grecque serait la nouvelle clé messianique... le protestantisme fondé sur la "l'écriture seule" et la "croyance seule" fabriquée par chacun sur l'écriture seule, est la première noachisation du talmudisme; et la nouvelle religion actuelle est la deuxième noachisation du talmudisme ; Etant entendu que "talmudisme" doit être compris comme un référent culturel et intellectuel ,qui s'inscrit dans un mouvement politique social et moral plus vaste, et qui suppose le concours au moins passif de quantité de milliers et millions de gens (trahison des élites, complicité des peuples)
 


 
C'est tout-à-fait exact que l'on se trouve actuellement en présence des trois agents destructeurs dénoncés ici, les trois agents sociologiques nécessaires et qui sont à l'oeuvre depuis plus d'un siècle et demi: 
les exégètes modernistes escrocs et imposteurs ; 
les hommes d'Etat laïciste ayant corrompu les hommes d'Eglise ;
et le clergé conciliaire totalement dépravé intellectuellement et spirituellement.

Luernos

                
La grande multitude d'hérétiques, précurseurs de l'Antéchrist, engendrés par la doctrine dépravée préparant la voie à l'Antéchrist, les chefs dépravés ou princes de ce monde, instruments de la haine du démon, et les prêtres sacrilèges enseignant une fausse doctrine, s'élèveront avec orgueil et tomberont par les péchés d'orgueil et d'hérésies, tout en cherchant à imiter l'Eglise afin de mieux tromper et inoculer leur poison.
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